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 Quand Chaya répare les bêtises de John

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The Silent Force

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MessageSujet: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:19

Auteur : The Silent Force

Résumé : SGA-1 visite une planète à la recherche d'un appareil capable de contourner le système de brouillage Wraith et ainsi pouvoir de nouveau téléporter des ogives à leur bord. Dans le temple, John active deux mécanismes : l'un qui va dévoiler la cachette de l'appareil convoité et un second qui aura des conséquences inattendues.

Aucun des personnages de cette fic ne m'appartient excepté Chase, Simons, Ollbrunner et Wessels. Tous les autres sont la propriété des créateurs de la série Stargate Atlantis


Une journée comme tant d’autre sur Atlantis : Elisabeth était toujours dans son bureau à lire des rapports de mission, Teyla et Ronon s’affrontaient dans la salle d’entraînement, Zelenka et McKay se disputaient à propos d’une nouvelle expérience à mener, et John s’entraînait au golf à une main afin de pouvoir battre Ronon.

Lors de leur prise de contrôle d’Atlantis, les Réplicateurs avaient modifié la structure de la salle d’entraînement dans un but que l’on ignore encore. C’était maintenant une grande pièce circulaire d’un diamètre d’environ quinze mètres, laissant de grands espaces et permettant aux combattants de se mouvoir à leur aise. La décoration était des plus spartiate : rien de plus qu’un éternel mur bleu-gris d’une hauteur de 3.14 mètres qui donnait des airs déprimants à cette pièce. Seules quelques lampes murales ici où là offraient un peu de lumière et de chaleur dans cette triste ambiance. McKay disait de cette pièce que c’était encore plus accueillante qu’une kermesse Wraith !! C’est dire…

Teyla et Ronon s’y entraînaient depuis la première fois depuis leur victoire sur les Réplicateurs. Ronon, pieds nus, était vêtu du pantalon propre aux équipes d’Atlantis, ce qui l’aidait pour les déplacements nécessitant une grande vivacité. En ce moment, il avait de plus en plus de difficultés pour battre Teyla, aussi décida-t-il de combattre torse nu afin d’être plus à l’aise dans ses mouvements. De son côté, l’Athosienne arborait une jupe longue et ample, fendue jusqu’à mi-cuisses, et un débardeur noir quelque peu décolleté. Elle savait que, lors d’un combat, exhiber ses cuisses et son décolleté n’était pas susceptible de perturber Ronon. Mais elle se sentait à la fois belle et à l’aise dans une telle tenue. Elle cherchait surtout à montrer le tatouage qu’une habitante de P4X217 (de son vrai nom Tristeza) lui avait fait sur le haut du sein gauche. Ce tatouage, semblable à un tigre sur le point de bondir, symbolisait pour les habitants de cette planète la loyauté, le courage et la force de caractère. Il représentait donc une grande partie de sa personnalité, raison pour laquelle elle l’avait préféré au Rascaga, sorte d’antilope locale courte sur pattes et la robe rosée. Mais il représentait la patience et la délicatesse. Or, bien qu’elle possède également ces deux qualités, sa patience était ces jours-ci mise à rude épreuve et par conséquent sa délicatesse également. Le tatouage la représentait donc parfaitement à l’instant où elle avait du le choisir. De plus, elle ne comptait pas faire preuve de délicatesse face à Ronon : ce dernier avait gagné leurs trois derniers combats et elle comptait bien prendre sa revanche. Lui, comme à son habitude, n’avait pas l’intention de la laisser gagner, quelque soit l’affection qu’il ressentait pour cette jolie Athosienne.

Ils se saluèrent en joignant leurs mains paume contre paume à hauteur du cœur. Puis ils se mirent face à face, un katana en bois dans chaque main. Ils se mirent à tourner, décrivant un cercle par rapport au centre de la pièce, restants diamétralement opposés de deux mètres.

Teyla – Quelles sont les règles aujourd’hui ?
Ronon – Une seule règle : il n’y a pas de règles. Tous les coups sont permis. Seule la victoire compte.
Teyla – Qu’il en soit ainsi.

Elle se mit en position : le pied gauche trente centimètres devant le pied droit et les bras écartés vers le bas, chaque katana devenant le prolongement de sa main. Ronon mit son bras gauche horizontalement contre son torse, le katana plaqué contre son avant-bras. Son bras droit pendait le long de son corps, l’arme repliée contre ses muscles.

La position de Teyla était clairement défensive : elle offrait de larges espaces à son adversaire pour que celui-ci place ses attaques sans trop de difficultés. Elle espérait ainsi l’obliger à se découvrir et l’attaquer ensuite avec plus de force qu’il n’en aurait mit dans son geste. Elle voulait frapper fort d’entrée. Mais Ronon était un as du combat. Il devina bien vite sa tactique aussi tenta-t-il d’attaquer vers les cuisses découvertes de Teyla, là où l’attaque était là moins évidente à réussir du fait de la position de l’Athosienne. Se fendant, il attaqua vers sa cuisse gauche. Teyla para sans difficultés mais avant de pouvoir placer sa virulente contre-attaque, il tenta vers l’autre cuisse. Elle ne le vit que trop tard et le katana de Ronon vint frapper son quadriceps. La douleur lui fit plier la jambe. Il en profita pour faire un croche-patte et elle tomba lourdement sur le sol. La satisfaction se lisait dans son regard. Celui de Teyla afficha encore plus de détermination. A la grande surprise de celle-ci, Ronon lui laissa le temps de se relever sans attaquer. Le combat reprit de plus belle, Teyla prenant peu à peu l’avantage. Tous les coups étant permis, elle n’hésita pas à attaquer l’entre-jambes de son adversaire, celui-ci parant le coup au dernier moment. Il soupira de soulagement. S’il ne retenait pas ses coups, il ne voulait pas pour autant abîmer sa rivale mais l’attaque de cette dernière venait de le faire changer d’avis. En trois coups, il l’envoya de nouveau au sol.

Ronon – Encore gagné.

Il lui tendit la main pour l’aider à se relever, le combat venant de prendre fin. Elle accepta l’offre avec un grand sourire car la rancune ne faisait pas partie de ses habitudes. Elle savait accepter la défaite même si elle la détestait. Il la tira à lui et elle vola, se retrouvant debout en une seconde, à vingt centimètres de Ronon. Elle resta ainsi pendant quelques instants, profitant de la chaleur et du sentiment de réconfort qu’offrait son corps. Elle l’embrassa, la main dans sa nuque pour qu’il ne recule pas de surprise. Elle retira sa langue, ses lèvres toujours collées aux siennes, le souffle court. Quand elle éloigna son visage pour voir le sien, elle vit son regard stupéfait. Sans un mot, il quitta la pièce, laissant Teyla sur place. Celle-ci resta paralysée par cette réaction aussi brutale qu’imprévisible et mit un moment avant de recommencer à bouger.

John, qui devait les rejoindre pour la suite de l’entraînement, vit Ronon sortir comme une fusée de la salle, le visage fermé.

John – Ah Ronon, désolé, j’ai du retard. J’espère que vous ne m’en voulez pas.
Ronon – Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!

Il passa devant John sans un mot de plus. Le colonel en resta scotché sur place, le regard interrogatif. Il alla voir Teyla pour en savoir plus, espérant que son retard ne soit pas à l’origine de la colère du Satedien. Quand il entra, il la vit assise en position fœtale au cœur de la pièce. Elle était en pleurs. Il hésita à rentrer mais elle lui fit signe de s’approcher. Il s’assit à côté d’elle sans un mot, ne sachant pas quoi dire, d’autant plus qu’il ignorait la cause de sa tristesse. Il lui passa un bras réconfortant autour du cou. N’en pouvant plus, elle le prit dans ses bras et se laissa aller. Elle pleura à chaudes larmes pendant un long moment, John la consolant de son mieux en la serrant contre lui, sans un mot. N’ayant plus une goutte d’eau à pleurer, elle se calma. Il lui donna un mouchoir pour qu’elle sèche les larmes restantes.

Teyla – Snif…Merci

Sans qu’il n’ai à lui poser la question, elle lui expliqua en détail ce qui venait de se passer.

Teyla – Je ne m’attendais pas à une telle réaction. Je sais qu’il n’est pas très expressif mais là, je ne sais plus quoi penser.

John n’osa pas l’interrompre, de peur d’être maladroit. Elle hésita à poursuivre mais elle sentait le besoin de se confier à quelqu’un.

Teyla (soupirant) – Je l’aime. Je l’ai dans la peau. Cela peut sembler idiot car je ne sais quasiment rien de lui tellement il est énigmatique. Mais j’ai passé suffisamment de temps avec lui pour savoir que je l’aime. C’est à peu près la même situation que vous avec Elisabeth, bien que vous la connaissiez grandement.
John – Je ne suis pas…

Le regard explicite de Teyla lui fit comprendre qu’il était inutile de lui mentir. La comparaison utilisée par l’Athosienne lui indiqua instantanément ce qu’elle devait ressentir. Ils restèrent ainsi silencieux pendant quelques instants.

Teyla (se ressaisissant) – J’ai besoin de penser à autre chose, d’avoir une fatigue physique pour oublier. Ca vous dirait un petit combat ?

John accepta et, face à la rage animant Teyla qui se sentait humiliée par Ronon, se prit la raclée du siècle. Il quitta la salle d’entraînement avec l’impression qu’aucun de ses os n’était encore en un seul morceau. Le lendemain, John fut exceptionnellement proche de l’Athosienne, s’efforçant de lui redonner le sourire qu’elle avait perdu. Ronon déployait des efforts considérables pour les éviter. L’après-midi, le colonel voulu faire oublier tous ses soucis à Teyla. Il organisa donc une petite séance de massage à son intention : détendre l’esprit par le corps, telle était son intention.

Elle était allongée sur une table totalement blanche haute d’un mètre trente dont la décoration était d’une étonnante simplicité. Seule une inscription sur le côté venait perturber l’aspect lisse et immaculé de la table. D’une longueur d’un mètre quarante, elle était trop petite pour Teyla dont les pieds pendaient dans le vide. Cette sensation lui était des plus agréables. Elle était allongée sur le ventre, totalement nue, avec une unique et minuscule serviette lui recouvrant les fesses mais pas la chute de reins au grand bonheur de John. La pièce était éclairée par une vingtaine de bougies disposées à même le sol et dont les flammes se reflétaient sur le corps de l’Athosienne. Elle se détendit mentalement du mieux qu’elle put. Ses bras étaient étendus le long de son corps. Son visage, reposant sur son côté droit, affichait une relative quiétude. Les yeux fermés, ses longs cheveux cuivrés ondulant sur son dos, elle attendait que John prenne soin de son corps qui avait prit en charge une trop grande partie de sa douleur mentale. Celui-ci, debout à côté de la table, déboucha une bouteille d’huile dont les essences avaient pour vocation « détente et bien-être ». Il versa quelques gouttes sur le dos de Teyla qui frissonna à leur contact. Il débuta par les épaules et y passa un long moment tant le corps de l’Athosienne était contracté à cet endroit. Il savait surtout qu’insister sur cette zone accélèrerait la détente de son corps. Puis il commença à descendre le long de son dos. Ses mains caressant doucement sa chute de reins la firent frissonner de nouveau. Il s’arrêta juste avant la courbure prononcée de ses fesses puis il remonta vers ses épaules. Dans un souci de confort, il monta sur la table et s’assit sur Teyla, à hauteur de ses cuisses. Il reprit son massage quand il entendit la porte de la pièce s’ouvrir. Il tourna la tête et vit Elisabeth qui le fixait, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte de stupéfaction face à un tel spectacle.


Dernière édition par le Ven 6 Juil - 19:13, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:21

. Il tourna la tête et vit Elisabeth qui le fixait, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte de stupéfaction face à un tel spectacle.

John (embarrassé) – Elle ne va pas très bien en ce moment. Je lui offre un peu de détente afin qu’elle puisse enfin oublier tous ses soucis.
Elisabeth (durement) – Je vois ça. Quand vous aurez fini, venez dans mon bureau, j’ai à vous parler.

Elle partit sans attendre sa réponse.
Teyla n’avait même pas senti la présence d’Elisabeth : le massage de John était d’une redoutable efficacité. Il prit son temps pour le finir, estimant que détendre Teyla était plus urgent que d’aller subir la crise de jalousie d’Elisabeth. Une demi-heure plus tard, constatant que Teyla s’était endormie sous l’effet apaisant de son massage, il quitta la pièce et rejoint Elisabeth après avoir eu la présence d’esprit de mettre un long drap sur l’Athosienne afin de cacher son corps aux regards indiscrets.
Il inspira longuement puis se décida à entrer dans le bureau d’Elisabeth.

John (mielleux et arborant son sourire qui faisait craquer Elisabeth à chaque fois) – Vous vouliez me voir ?
Elisabeth – Vous pouvez m’expliquer ce que vous faisiez sur Teyla alors qu’elle était nue avec une minuscule serviette sur ses fesses ?
John (hésitant à tout révéler) – Elle a des soucis sentimentaux en ce moment. Je fais de mon mieux pour qu’elle passe à autre chose.
Elisabeth – C’est ce que j’ai cru comprendre. Et votre aide consiste à lui monter dessus ?
John – Elle est amoureuse mais pas de moi, si telle est votre pensée. Elle est mon amie donc je l’aide, c’est aussi simple que ça.

Elisabeth compris au regard de John que sa jalousie n’était pas fondée. Se sentant ridicule, à juste titre, elle se mit à la recherche d’un prétexte valable pour l’avoir fait venir dans son bureau.

Elisabeth – Rodney a trouvé un appareil susceptible de vous intéresser. Vous devriez aller le voir.
John (pas si dupe qu’il n’y paraît) – Avec grand plaisir.

Quand Teyla se réveilla, elle se sentit étonnamment légère. Tous les nœuds de son corps avaient disparus. Intérieurement, elle remercia John pour ses talents de « guérisseur », d’écoute et sa gentillesse ; il était resté à la soutenir malgré ce qu’elle lui avait fait subir. Elle fut extrêmement touchée par le fait qu’il ait pensé à la couvrir avant de partir. Il avait réussi à faire disparaître, pour un temps, tous ses soucis physiques et moraux.

Le vrai problème allait se poser quand l’équipe devrait partir en mission, ce qui arriva deux jours plus tard. Lors du débriefing, la situation était tendue mais nul n’osa en faire la remarque. Teyla (que le fait de revoir Ronon bouleversait plus qu’elle ne l’aurait cru) faisait preuve d’une extraordinaire force de caractère et rien, sinon son visage fermé, ne laissait deviner sa tristesse. Elle ne pleurait plus mais son âme était toujours blessée. Mais elle resta forte et refusa de placer ses problèmes personnels avant la sécurité d’Atlantis. Ronon était comme d’habitude : il ne disait rien. Après les habituelles recommandations d’Elisabeth, l’équipe parti en mission de reconnaissance sur M7G419, plus connue sous le nom de Selenia.

C’était une planète océan d’une taille comparable à celle de Jupiter. Aucune île, aucun ilot n’était visible à l’horizon, qu’elle que soit la direction dans laquelle on regardait. L’eau était d’une couleur bleu-turquoise, ce qui donna immédiatement envie à John de partir d’ici au plus vite pour aller siroter deux ou trois cocktails sur une plage des Caraïbes, entouré de jolies demoiselles en paréo (et uniquement vêtue d’un paréo)…L’interruption de McKay qui lui demanda de changer de trajectoire le tira de sa rêverie. De l’eau, il y en avait à perte de vue. John se mit à espérer qu’un ou deux darts apparaissent afin de briser cette monotonie que seul McKay ne trouvait pas dérangeante : il était trop occuper à regarder ses chers ordinateurs. Pour des hommes d’actions tels que John et Ronon, c’était la pire des tortures : rester assis là à se tourner les pouces. Il n’y avait rien d’autre à faire que de la survoler en Jumper et de laisser le temps à McKay de faire tous les relevés possibles et inimaginables que son esprit pouvait trouver à réaliser. Ils attendirent donc patiemment que McKay en ait fini avec tous ses calculs.

Du fait de la structure du vaisseau, Teyla et Ronon était très proches. Teyla avait choisi le siège passager car McKay occupait celui qui lui était réservé à cause de l’agencement qui en faisait le seul siège possible pour poser tout son matériel. Et Ronon n’aimait pas être assis devant. L’ambiance était des plus morbides, personne ne parlait. Les seuls bruits perceptibles étaient le bruit du vaisseau et les ordinateurs de McKay qui bipaient toutes les deux secondes. John et Teyla voulaient bien briser le silence mais aucun ne trouvait de sujet valable ou capable d’alimenter la conversation suffisamment longtemps. John commençait à avoir mal à la tête à cause de ce silence, il se mit donc à dire que cette planète lui rappelait les Caraïbes. C’était une bonne idée car Teyla, curieuse, voulut en apprendre d’avantage sur cette région de la Terre. John lui décrivit du mieux qu’il put et lui promit de l’emmener un jour en vacances là-bas avant de se rappeler que Ronon était parmi eux. Il se rappela également que Teyla partirait volontiers là-bas mais qu’il n’était pas l’homme avec qui elle voudrait passer ses nuits. Il craignait d’avoir fait une bêtise. Mais Ronon n’eut aucune réaction et Teyla se dit honorée de cette invitation. Elle savait que John ne pensait pas à mal en l’invitant. Elle fut même sincèrement touchée par cette intention. John continua son histoire en veillant à bien choisir ses mots. Quand il eut fini, ils avaient fait trois fois le tour de la planète et McKay venait à peine de terminer ses relevés. Ils décidèrent alors de rentrer. Le retour fut rythmé par McKay qui déblatérait toutes ses découvertes à propos de cette planète. Son discours arrangeait tout le monde car aucun des trois autres membres du vaisseau n’avait envie de parler d’avantage. Après cinq heures de voyage (la planète ne possédait pas de porte), ils arrivèrent sur Atlantis et en furent des plus heureux car cela signifiait la fin du bla-bla incessant de McKay. Leur joie fut de courte durée. Elisabeth les convoqua immédiatement en salle de débriefing où il recommença son discours. Heureusement, Elisabeth lui demanda rapidement d’aller à l’essentiel, ce qu’il fit. Après avoir énuméré pendant une heure vingt ses découvertes, il dit enfin qu’il avait fini. Tous poussèrent un soupir de soulagement.

Elisabeth – John, vous n’aviez pas l’air intéressé par ce qu’il racontait.
John – Voyez-vous, j’ai eu la même version pendant notre retour sur Atlantis mais cette version-ci durait cinq heures !! Croyez-moi je sais parfaitement de quoi il s’agit.

Cinq heures de discours de McKay et aucun ne s’était encore suicidé !! L’équipe du colonel Sheppard est vraiment exceptionnelle. Le regard d’Elisabeth s’emplit de compassion au grand amusement de John qui adorait quand elle lui lançait ce genre de regard. Elle mit fin au débriefing à 22h30 mais demanda à John de rester.

Elisabeth – John, j’ai l’impression qu’il y a de l’électricité dans l’air parmi votre équipe. Rassurez-moi, rien de grave ?
John – Rien de plus que je ne vous ai déjà dit quand vous m’aviez convoqué il y a deux jours.
Elisabeth – Je compte sur vous pour que cette situation ne dure pas. Il est hors de question que la meilleure équipe de cette cité ne s’autodétruise, c’est compris ?
John – Teyla a saisi le message mais ignore pourquoi Ronon a réagi comme ça, ça la perturbe. Elle a un mental exceptionnel mais elle ne peut pas passer à autre chose tant qu’elle ne sait pas. Quand à Ronon, je vais essayer de lui parler mais je ne garantis rien.
Elisabeth – Bien. De mon côté, je vais voir Teyla. Vous savez, parler entre filles. Entendre ce qu’elle n’ose pas vous dire.

Le ton et le regard moqueur d’Elisabeth vexa John qui disparu aussitôt sans oser répliquer à cette remarque.

Elisabeth trouva Teyla sur le balcon de sa chambre aux alentours de 23h00. Il faisait nuit noire mais le balcon était éclairé par la multitude de bougies que Teyla disposait partout où elle pouvait. L’ambiance était douce et feutrée. La danse des flammes sur les murs du balcon donnait un aspect « les Feux de l’Amour ». Elle vit l’Athosienne debout près de la rambarde, les cheveux aux vents et les bras derrière le dos. Elle respirait lentement. Elisabeth comprit qu’elle utilisait une nouvelle méthode de méditation et n’osa pas l’interrompre. Sentant une présence derrière son dos, et sans même se retourner pour voir de qui il s’agissait, Teyla demanda à Elisabeth de la rejoindre, laquelle fut si surprise qu’elle mit quelques instants avant de se mettre à côté d’elle.

Teyla – J’aime cet endroit, il est parfait pour méditer.
Elisabeth – Teyla, désolée d’aborder le sujet si brutalement mais je ne vais pas tourner cent ans autour du pot. Que s’est-il passé avec Ronon ?
Teyla (le visage baissé) – Lors de notre dernier entraînement, je l’ai embrassé. Il n’a pas apprécié et il est parti. Depuis, il refuse de m’adresser la parole.
Elisabeth – Vous l’aimez ?
Teyla (un léger sourire aux lèvres) – Bien sur. Sinon je ne l’aurais pas embrassé.
Elisabeth – Mais pourquoi est-il parti ? Vous avez fait quelque chose de mal ?
Teyla – On venait de finir notre combat ; il m’avait mise au sol. Il m’a tendu la main pour m’aider à me relever et je me suis retrouvée collée à lui. Son corps en sueur, l’ambiance de la pièce, l’envie irrésistible de l’embrasser…J’avais l’impression que jamais une telle occasion de lui avouer clairement mes sentiments ne se représenterait de sitôt. Alors je l’ai fait. C’était un mélange d’envie et de pulsion... Je ne sais pas pourquoi je me suis laissé aller à ce point. Je me sens ridicule.
Elisabeth – Vous n’êtes pas ridicule. Vous êtes un être de chair et de sentiments. Ce que vous éprouvez pour lui est normal, il n’y a pas à en avoir honte. Allez lui parler, ne faîtes pas durer cette situation, vous vous faîtes du mal.
Teyla – Cela va m’être difficile, il refuse de me voir.
Elisabeth – Ne vous en faîtes pas, il va finir par vouloir vous voir. A lui aussi, cette situation doit lui peser. En plus, j’ajouterais que vous avez toutes vos chances.
Teyla – Vous êtes sûre ?
Elisabeth – Vous n’avez jamais remarqué à quel point il est proche de vous, en particulier en cas de danger ?? Et il ne manque que très rarement une occasion d’être en votre compagnie.
Teyla – Si vous dîtes vrai, pourquoi a-t-il réagi comme ça ?
Elisabeth – Lui seul à la réponse à cette question…

Pendant ce temps, John avait rejoint Ronon dans sa chambre. Ce dernier était allongé sur son lit, les mains croisées derrière sa tête, le regard pensif. Il vit John entrer dans la pièce.
Ronon (sèchement) – Je ne veux parler à personne.
John – Allons, cette situation ne peut plus durer. Voyez l’état dans lequel cela vous met tous les deux. Pourquoi (hésitant), pourquoi ne pas aller la voir et clarifier les choses ? Cela serait bénéfique pour tout le monde. S’il vous plaît, vous pouvez faire ça pour moi ?
Ronon (après un long moment d’hésitation). Ma femme est morte. Elle a été tuée par les Wraiths lors de l’attaque de Sateda. Nous étions mariés depuis trois jours…
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:22

John était stupéfait d’apprendre après tout ce temps que son ami était marié et qu’il n’en savait rien. Cette nouvelle expliquait, à ses yeux, pourquoi Ronon était si peu expressif et si renfermé sur lui-même. Il essaya de dire quelque chose mais les mots restèrent bloqués dans sa bouche.

Ronon – Et puis je vous ai rencontré, vous ainsi que Teyla. Ce qui au départ n’était qu’une simple attirance physique ou un moyen d’oublier ma tristesse s’est vite transformé en sentiment. Mais ces sentiments sont confus, partagés entre Teyla et le souvenir de ma femme. En l’oubliant, j’ai peur d’oublier une partie de moi-même car c’est uniquement l’envie de la venger qui a guidé mes pas jusqu’à présent.

John fut étonné de voir plus de trois mots consécutifs sortir de la bouche de son ami. C’était si rare qu’il n’osait pas l’interrompre.

Ronon – Mais à présent, c’est différent…
John – Teyla est avec Elisabeth sur le balcon Est. Comme le dirait ce brave Capitaine Jack Sparrow, si vous voulez lui parler, c’est le bon moment.
Ronon – C’est qui ce Jack Sparrow dont vous me parlez si souvent ?
John – Capitaine!! Capitaine Jack Sparrow!! Mais ça n’a aucune importance. L’essentiel, c’est que le bon moment, c’est maintenant.

Ronon ne comprit rien au charabia du colonel mais se décida à aller voir Teyla. Il arriva devant l’entrée du balcon et la vit en grande conversation avec Elisabeth. Cette dernière, voyant Ronon qui attendait, s’éclipsa discrètement, les laissant seuls. Il s’avança doucement vers elle, l’air penaud, ne sachant pas quoi dire.

Voyant qu’il n’avait pas vraiment l’intention d’entamer le dialogue, elle prit les devants.

Teyla – Ce qui s’est passé la dernière fois…
Ronon – C’était bien.
Teyla – Qu… Quoi ?
Ronon – Il y a longtemps que j’en avais envie mais je ne pouvais pas passer à l’acte.

Il inspira un grand coup et lui raconta la même chose qu’à John.

Ronon – Je voulais être sur qu’il s’agissait de sentiments bien réels et non pas d’une simple attirance physique. En plus, le jour où tu m’as embrassé, c’était la date anniversaire de la mort de ma femme. C’est dur à expliquer mais ça m’a fait un choc que ça tombe pile ce jour là. J’avais besoin de faire le point.
Teyla – Mais pourquoi ne pas être venu m’en parler ?
Ronon – Sur ma planète, quand une épouse meurt et que l’on veut vivre avec quelqu’un d’autre, on ne doit pas voir cette personne pendant quelques jours afin d’éprouver ses sentiments et voir son réel attachement. Avec interdiction d’en parler à la personne concernée sinon le rituel ne serait pas valable.
Teyla – Mais pourquoi avoir réagi comme ça ?
Ronon – Ca m’a surpris. Je ne savais pas comment réagir. Mais ça m’a plu. A tel point que ça m’a décidé à accomplir ce rituel.

Teyla se sentit envahi par une vague de chaleur. Sans réfléchir, elle l’embrassa fougueusement. Elle colla ses mains de manière à ce qu’il ne puisse pas s’enfuir une nouvelle fois. Mais il n’avait pas l’intention de partir et fut loin d’être inactif : il l’entoura de ses bras et la plaqua vigoureusement contre le mur, lui arrachant un puissant gémissement. Elle se laissa glisser le long du mur. A terre, les yeux fermés, elle sentit le corps de Ronon sur elle. Désireuse de rattraper le retard accumulé depuis leur dernier baiser, elle pivota pour se retrouver à califourchon sur lui et l’embrassa partout où elle pouvait. Les vêtements se mirent à voler autour d’eux et l’un des gardes de la cité vit tomber à ses pieds le débardeur de Teyla. Ils eurent un bref éclair de lucidité qui les poussa à rentrer à l’intérieur de la chambre de Teyla, à l’abri des regards indiscrets. Ils firent ainsi l’amour pendant des heures. Vers quatre heures du matin, Ronon eut un coup de mou. Ils décidèrent de remettre la suite de leurs ébats au lendemain et ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, tous deux heureux d’avoir enfin pu laisser libre recours à leurs sentiments.
Ils avaient tous deux l’habitude de se lever à six heures du matin pour aller s’entraîner. Ce matin là ne dérogea pas à la règle. Ils arboraient les mêmes tenues que lors de leur précédent affrontement, Teyla exhibant plus que jamais son tatouage.

R – Tu crois que je vais te laisser gagner juste parce que tu me montres ton tatouage ?
T – Ai-je tort de croire une telle chose ?
R – Je l’ai vu dans tous les sens possibles et imaginables cette nuit. Il en faudra donc plus pour me vaincre.

La nuit qu’ils avaient passé ensemble n’étaient pas à leurs yeux un motif suffisant pour renoncer à la victoire. Leur corps à corps de la nuit avait laissé des traces : ils bougeaient lentement, principalement du fait de leur douleur aux cuisses. Leur fierté les obligeait à ne pas la révéler aux yeux de l’adversaire, ce serait un aveu de faiblesse. Ils préféraient perdre plutôt que d’avouer leur douleur. Mais pour un spectateur non initié, le combat était des plus intenses. Ne parvenant pas à prendre l’avantage, Teyla décida d’employer la ruse (et oui, c’est une femme après tout…).

T – Tu faiblis. Où est passée ta vigueur de cette nuit ?
R – Tu me l’as entièrement pompée.
T – Je vois ça. Tu m’as l’air un peu mou.
R – Tu ne disais pas vraiment ça cette nuit.

Ils se regardèrent d’un air amusé et entendu.

T – Ca te dirais de remettre ça ?

La soudaineté de la question troubla Ronon qui abaissa très légèrement sa garde. Teyla en profita et envoya son adversaire au tapis. Elle le regarda d’un air triomphant.

T – Haha !! Enfin gagné !!
R – Tu m’as eu par traîtrise. En combat loyal, j’aurais gagné.
T – Tu veux qu’on remette ça pour en être sûr ?
R – Ta défaite attendra. Pour l’instant, j’ai faim.

En effet, son ventre ne cessait de gargouiller. Entre la nuit et le combat, son corps avait grand besoin d’un apport d’énergie. Et ils se dirigèrent main dans la main vers le mess. Une fois arrivés, ils virent John attablé avec McKay et Katie Brown, cette dernière faisant ostensiblement du pied à McKay qui n’en menait pas large. Ce n’est pas le fait qu’elle lui fasse du pied qu’il n’aimait pas (au contraire, il adorait ça) mais plutôt le fait que ce soit à la vue de tous.

Au début, personne n’avait cru à leur couple. En effet, comment croire qu’un mec aussi moche, maladroit et pénible avait bien pu attirer une femme aussi belle, charmante et agréable que Katie Brown ? Cela demeurait un mystère pour tous, surtout pour John qui considérait le fait qu’ils puissent se reproduire comme un crime contre l’humanité. Un seul McKay était déjà trop mais si en plus ils devenaient plusieurs et petits, ce serait l’enfer.
Entre eux, tout avait commencé quand les ordinateurs de Katie avaient bugués. Ne sachant vers qui se tourner, elle avait demandé de l’aide à McKay. Celui-ci répara le problème en quelques instants (bin oui, c’est le génie de la cité, ne l’oublions pas). En le regardant travailler, elle fut touchée par sa gentillesse et sa maladresse, surtout quand il s’embrouillait et partait dans des monologues interminables (ceux-ci étant généralement du au simple fait qu’elle le regardait). Autant John trouvaient ces discours insupportables, autant Katie les trouvait touchants. Quand il eut fini avec les ordinateurs, elle trouva le premier prétexte qui passa dans son esprit pour le revoir et, à sa grande joie et après d’âpres négociations, un dîner fut organisé. McKay avait sortir son costume de cérémonie et attendait Katie dans sa chambre, une table de dîner dressée au milieu. Lumière éteinte, la pièce était éclairée par les vingt-sept bougies qu’il avait judicieusement disposées. A 21h00, elle frappa à sa porte. Il prit une longue inspiration et lui ouvrit. En la voyant, McKay crut halluciner. Katie avait mis une tenue des plus ravissantes mais qu’il ne convenait pas d’arborer devant McKay : une longue robe noire-ténèbre qui contrastait à merveille avec sa longue chevelure rousse, laquelle faisait superbement ressortir ses yeux bleu-océan. Fendue jusqu’à mi-cuisse, légèrement décolletée, retenue par de très fines bretelles, elle soulignait divinement les formes aux combien généreuses de la botaniste. Le décolleté était souligné par la présence d’un fin collier argenté qui s’arrêtait juste au-dessus du creux que formaient ses seins. Elle avait laissé ses cheveux libres, ondulant au gré de ses mouvements, quelques mèches tombant le long de ses joues. Son maquillage, très discret cependant car elle n’en a pas vraiment besoin, mettait grandement en valeur son regard d’une intensité à faire fondre un iceberg. McKay devint encore plus rouge que le désormais célèbre tee-shirt d’Elisabeth. Il parvint miraculeusement à reconnecter son cerveau à temps pour pouvoir lui offrir une chaise. Elle fut très agréablement surprise par les efforts qu’avait déployés McKay : champagne, bougies, costume…Tout ses efforts pour elle et seulement pour elle. Il était tellement différent de l’image qu’elle avait de lui avant leur rencontre. Tant d’attention à son égard la flattait terriblement. Elle devint rapidement aussi rouge que McKay. Néanmoins, le dîner commença. Ils portèrent d’abord un toast.

Mc – A notre rencontre.
K – A cette soirée qui s’annonce mémorable.

McKay n’étant naturellement pas doué pour la cuisine, il avait volontairement occulté l’entrée et s’était concentré sur le plat principal. Savoir quel était le plat préféré de Katie ne fut pas chose aisée mais il y parvint. Il arriva donc avec deux assiettes de tagliatelles carbonara au saumon assaisonnées de persil frais. Quand il déposa l’assiette devant elle, Katie ne cachait pas sa stupéfaction.

Mc – Il s’agit bien de ton plat préféré, n’est-ce pas ?
K (totalement hallucinée) – Oui mais…Comment l’as-tu su ? Personne n’est au courant.
Mc – En une semaine, tu as pris trois fois de ce plat au mess. J’en ai donc conclu que tu l’appréciais particulièrement.
K – Joli sens de l’observation. Dois-je m’attendre à d’autres surprises de ce genre ?
Mc – Comme ceci par exemple ?

Il sortit une bouteille de rosé français, un Saint-Pierre Prieuré 2004 présentant une robe aux reflets tendres et des arômes subtils évoquant fortement la Provence. Il déboucha la bouteille sans un bruit sous le regard médusé de Katie. Il connaissait également le vin qu’elle appréciait le plus. Décidément, cet homme n’arrêtait pas de la surprendre. Notre McKay était métamorphosé par la présence de cette belle rousse.
Le repas mit un petit moment à débuter, chacun étant trop intimidé par l’autre pour oser engager la conversation. Ce fut à Rodney de faire le premier pas (décidément, que lui arrive-t-il ?).

Mc – Alors, cela te plaît-il ?
K – Huuuuum, c’est divin. J’ignorais que tu avais de tels talents.
Mc – C’est parce que c’est toi.
K – Pardon ?
Mc – Hein ? Euh, enfin je voulais dire que…Oui, c’est vrai que…(se ressaisissant) Je voulais que ce dîner soit réussi.
K – Rassure-toi, c’est le cas. Il est encore plus merveilleux que je m’y attendais.

Le dîner continua dans cette ambiance de séduction subtile, les deux participants rougissant à chaque compliment que l’autre lui faisait. Trois heures plus tard, Katie estima qu’il était temps pour elle de retourner dans sa chambre pour dormir. Elle avait besoin de se coucher tôt pour être en forme et affronter convenablement l’inspection hebdomadaire d’Elisabeth.

K (regrettant de devoir abandonner une si plaisante compagnie) – Pardonne-moi mais je dois me coucher, il est tard et je dois être lucide demain matin.
Mc – Tu ne veux pas goûter au dessert ? Un fondant au chocolat noir. Une vraie merveille.
K (le regard pétillant) – La merveille, c’était ce dîner en ta compagnie. Désolée mais je dois vraiment y aller.

La déception était plus que visible dans les yeux de McKay. Il se leva pour lui souhaiter une bonne nuit. Au moment de lui faire la bise, elle lui prit le visage avec ses mains d’une douceur à faire pâlir un tisseur de soie et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Elle disparu avant même qu’il n’ai le temps de réagir. Depuis, ils s’étaient revus plusieurs fois, leur complicité se faisant grandissante. McKay déployait des efforts considérables pour passer d’avantage de temps en sa compagnie, laquelle contribuait à apaiser son caractère aisément irritable. Leur relation avait subi un sérieux contrecoup avec la mort de Beckett (cf l’épisode Sunday) dont McKay se sentait affreusement responsable. Mais Katie s’était révélée être un formidable soutien et McKay avait réussi à traverser cette épreuve grâce à elle. Depuis, leur relation avait grandement évoluée. A tel point que Rodney ne craignait plus de s’afficher publiquement avec elle, sauf si elle lui faisait du pied de manière trop…directe comme lors du petit déjeuner où il vit Teyla et Ronon arriver main dans la main.
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:23

J – Bonjour. Alors ? Vous avez l’air de mieux vous entendre…
R – Elle m’a battue. Je viens reprendre des forces pour pouvoir lui montrer qui est le chef ici.

Il se prit un fantastique coup de coude dans les côtes, le tout avec un sourire à rendre gentil un Wraith !!!

John se sentait quelque peu mal à l’aise à cette table. Il était le seul célibataire et ses amis se souciaient peu de lui : Ronon taquinait Teyla en lui envoyant des cacahuètes dans son décolleté aussi profond que le Grand Canyon et Katie, pieds nus, faisait du pied à Rodney en montant de plus en plus haut. Afin de ne pas être mis à l’écart, il voulut entamer la conversation.

J – A ce que je vois, Ronon, tu as suivi mes conseils.
T – Et moi ceux d’Elisabeth.
J – Cela explique sans doute pourquoi un des gardes extérieurs m’a rapporté ceci. C’est tombé à ses pieds pendant la nuit.
T (gênée et de plus en plus rouge) – Ah mon débardeur… Je me demandais où il était passé. Merci… (S’adressant à Ronon) Et toi, arrêtes de rire bêtement.
J – Mais de rien. J’en conclus qu’entre vous, tout est résolu.
R – Pas encore, ce sera résolu quand je l’aurais battu. Le combat de tout à l’heure n’est pas fini.
T – On pourra le finir cette nuit, dans ma chambre…
J – Hum hum… Gardez vos forces les enfants. D’abord, on part en mission sur P2M471. Et puis, pensez aux célibataires. Vos sous-entendus sont mauvais pour mon moral.
T Souvenez-vous de ce que vous m’avez dit. Pourquoi ne pas agir comme vous me l’avez expliqué la dernière fois ?
J – je ne peux pas. Les conséquences seraient trop lourdes à supporter.
T – Mauvaise excuse. Vous l’aimez et elle vous aime aussi. Son regard et ses attitudes sont plus qu’explicites.
J – Qu’est-ce qui vous fait croire ça ?
T – Les regards que vous vous lancez, vos sourires niais quand vous êtes dans la même pièce, le fait que vous saisissiez le moindre prétexte pour être côte à côte, que vous prenez toujours soin l’un de l’autre…
J – Ok j’ai compris.
T – Elle aussi a compris. Mais cette absurdité que vous appelez « règlement » vous en empêche, je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi on interdisait à deux êtres de s’aimer. Ce que vous semblez oublier, c’est que l’on est sur Atlantis, avec tout ce que cela implique. Vous n’avez qu’à vous avouer vos sentiments, passer une nuit ensemble et prétendre ensuite que vous étiez sous influence alien. Vos dirigeants ne vont quand même pas faire un voyage de plusieurs milliers d’années-lumière pour vérifier si c’est vrai ou pas.
J – Si c’était aussi simple, on l’aurait déjà fait.
R – Ce qui nous arrive, à Teyla et à moi, est grâce à vous. On va faire tout ce qui est en notre pouvoir pour vous aider à notre tour.
J (gêné à l’idée que ses sentiments soient à ce point visible) – C’est gentil les enfants mais pour l’instant, nous devons aller voir l’objet de mes pensées pour le briefing. Enfin, quand ces deux là auront fini leur manège…

En effet, Katie avait coincé une fraise entre ses lèvres pour l’offrir à McKay. Voyant les regards posés sur eux, ils s’arrêtèrent, mal à l’aise. John, Ronon et Teyla explosèrent de rire en voyant leurs têtes ébahies puis partirent rejoindre Elisabeth, toujours en rigolant. Rodney, après avoir embrassé Katie une dernière fois, courut et les rattrapa juste à temps pour la réunion. Ils s’assirent face à Elisabeth qui, à la grande surprise de tous, avait troqué son haut rouge contre ce fameux chemisier vert (celui qui avait tant plus à Carson) dont les deux premiers boutons étaient défaits (ce dernier détail trouvait tout son intérêt aux yeux de John) !! Ils étaient si étonnés de la voir avec une telle tenue qu’ils en restèrent bouche bée. Elisabeth comprit à leurs regards ce qui les mettait dans un tel état mais préféra ne rien dire. En voyant Ronon tout sourire s’asseoir à côté de Teyla, elle ne put s’empêcher de faire un commentaire.

E – A ce que je vois, la situation entre vous deux s’est améliorée. Cela fait plaisir à voir.
R – Elle a su faire preuve d’arguments…convaincants.
E – C’est ce que votre attitude laisse entendre. (S’adressant à John qui était le seul à ne pas avoir le sourire) Vous par contre, ça n’a pas l’air d’aller très fort. Que vous arrive-t-il ?
T – Il fait la tête car c’est désormais le seul célibataire de l’équipe.
E – Eh bien John ? Faut vous activer !! Celle que vous aimez ne vous attendra pas pendant des siècles !!
J – Je le sais mais le problème est qu’elle est trop absorbée par ses responsabilités pour se soucier de ce que je ressens.
E – Si vous la croisez, promettez-moi de lui mettre une jolie fessée de ma part.
J – Avec grand plaisir.

Malgré ces sous-entendus de la taille de la tour Eiffel, le briefing s’orienta enfin vers leur mission. Une base Ancienne, située sur P2M471, contiendrait un appareil capable de neutraliser le système de brouillage et/ou d’armement des vaisseaux-ruches. D’après les infos de la base de données, l’appareil était encore à l’état de prototype quand les Anciens ont décidé d’abandonner Atlantis, estimant que les recherches seraient trop longues. Selon eux, la guerre serait perdue longtemps avant la mise au point de l’appareil.

E – Le récupérer donnerait un avantage certain au Dédale lors de ses prochains combats contre les Wraiths.
J – En espérant que les Anciens n’aient pas disposés trop de pièges à l’entrée.
E – Ce n’est pas dans leurs habitudes. Pourquoi feraient-ils ça ?
J – C’était un projet vital pour eux. Ils voulaient peut-être le garder secret.
E – Vous avez bien que tout secret, quel qu’il soit, est révélé tôt ou tard. Et puis, ce ne sont pas quelques difficultés qui vont vous effrayer n’est-ce pas ?
J – Bien sur que non.
E – Vous me rassurez. Départ dans une heure. Ah Rodney, préparez la crème solaire, ça vous sera utile : Eriana est une planète désertique.

Sur Eriana, quelque soit la direction dans laquelle on regardait ; on ne voyait que des dunes de sable à perte de vue, au grand désespoir de McKay.

Mc – Hein ? 40°c à l’ombre ? C’est quoi ce délire ? Mais c’est le hall d’entrée de l’enfer ce bled ou quoi ?
J – Euh Rodney, il n’y a pas d’ombre. A part celle de la porte.
Mc – Génial, on va cuire sur place. Mais pourquoi n’ai-je pas écouté Elisabeth ? Je suis sûr que j’ai déjà pris un coup de soleil et que…
J – Au lieu de râler inutilement, si on se dirigeait vers cette espèce de temple là-bas ?
Mc – Vous plaisantez ? Il est à au moins un kilomètre !! Hors de question de marcher si longtemps en plein soleil. Je retourne sur Atlantis et je reviens en Jumper. Je ne tiens pas à voir des scarabées jouer à cache-cache entre mes côtes.

Deux soucis se présentaient face à Rodney : il ne sait pas piloter un Jumper et le second est que, pour aller sur Atlantis, il devait se débarrasser de Ronon qui lui empêchait l’accès au DHD. Après plusieurs essais infructueux pour déplacer Ronon sous le regard las de John et celui amusé de Teyla, Rodney capitula.

Mc – Ok, allons-y à pied. Mais ne venez pas vous plaindre si vous cramez sur place.
J/T/R – long, très long soupir…

Balayée par des vents violents, la surface de la planète était peu accueillante. Ils étaient obligés de se couvrir le visage avec un foulard pour éviter que le sable tourbillonnant ne s’engouffre dans leurs yeux ou leur bouche. Ce début de tempête empêchait d’y voir à dix mètres. Heureusement, le temple émettait un signal énergétique que McKay captait par intermittence mais de manière suffisante pour savoir dans quelle direction aller. Marchant en file indienne pour ne pas se perdre, ils arrivèrent au temple en à peine une heure.

Mc – Ah enfin. J’ai cru mourir au moins dix fois.
J – Heureusement que vous arriviez à capter ces signaux malgré cette tempête sinon on était mal.
Mc – Auriez-vous oubliez que je suis un génie ?
T – L’exploration sera vite faîte, il n’y a que deux pièces. Je m’occupe de la seconde avec Ronon. John, vous restez ici avec Rodney ?
J – Vous ne seriez pas en train de vous prendre pour la chef, par hasard ?
T – Je voulais savoir ce que ça faisais de donner des ordres. C’est assez plaisant…
J – Je me vengerais…quand je saurais comment…
Mc – Je ne sais pas pourquoi mais ce temple me fait penser à celui de Tomb Raider.
J – Comment faîtes-vous pour avoir des idées aussi insensées à tout moment de la journée ? Vous ne vous arrêtez donc jamais ?
Mc – C’est le propre des génies d’avoir des idées en permanence, et la majorité d’entre elles sont totalement dénuées de sens aux yeux des militaires tels que vous.
T (coupant John qui allait sortir le citron qu’il a toujours sur lui, au cas où…) Tomb Raider, vous dîtes ? Qu’est-ce que c’est ?
Mc – Un jeu vidéo terrien. Je l’ai emmené avec moi, je vous monterais. En fait, vous incarnez Lara Croft, c’est le nom de l’héroïne mais dans le film, elle est jouée par Angelina Jolie, très belle brune d’ailleurs, et vous êtes à la recherche d’un trésor donc vous parcourez…
J – McKay…
Mc – Et vous parcourez le temple dans lequel nous sommes à la recherche d’appareils Anciens…
J – Excellente suggestion.


Le temple était la seule construction humaine sur cette planète-désert. Il avait été construit par le peuple des Erians et était le seul témoin de leur existence sur cette planète suite à leur départ il y a près de 500 ans.
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:43

Erigé à la gloire de leur déesse Anka, il était taillé d’un bloc dans la pierre. Cette roche, noire avec des reflets bleutés, avait résisté aux assauts du vent et du sable pendant tous ces siècles. Elle semblait être épargnée par l’érosion qui rongeait leur planète. Le temple, en forme de cube de 50 mètres de côté pour 20 de haut, était richement décoré. Surmonté d’une coupole en or, il témoignait du talent de sculpteur des Erians. Chaque mur était totalement sculpté en haut-relief, chaque sculpture racontant un passage de leur histoire comme les travaux de construction du temple, les fêtes en l’honneur des Dieux, la guerre contre les Wraiths. Même l’extérieur du temple était recouvert de ces sculptures. Des années entières ne suffiraient pas pour connaître ne serait-ce que la moitié de leur histoire. L’entrée du temple, accessible grâce à un escalier de 158 marches, était « gardée » par deux statues, une de chaque côté de l’entrée faisant cinq mètres de large. D’une hauteur d’environ 2.30 mètres, chaque statue représentait la déesse Anka. Elle se tenait accroupie, l’allure fière et son regard intense était légèrement incliné vers le sol. Faisant face au visiteur, elle était presque nue, vêtue uniquement de bas transparents et d’une longue cape noire couvrant la totalité de son dos et le haut de ses seins. Ses mains, sertis de bracelets cloutés, étaient situées entre ses cuisses et tenaient une authentique épée Eriane en Argent. Des tatouages tribaux ornaient le haut de ses cuisses. Son nombril, également orné d’un piercing, était surmonté d’un papillon. Sur son bras droit, un autre tatouage représentant trois serpents s’enroulant les uns autour des autres était également présent. Teyla, à qui Katie avait apprit le dessin, voulut voir quels étaient ses progrès en la matière et se lança dans un croquis de cette statue. Le résultat apparu après une demi-heure mais il valait largement le fait d’attendre.

https://servimg.com/view/11127541/6

Tous furent stupéfaits par les talents de dessinatrice de Teyla qui était elle-même étonnée d’avoir si bien réussi son dessin. Katie allait être fière d’elle. A l’intérieur, on retrouvait ces statues tous les dix mètres le long du mur, des torches incrustées dans celui-ci les séparant. Au centre de la salle, encore et toujours cette statue mais en position debout. Elle arborait des dessins différents des autres : une flamme dans la nuque et une sorte de dauphin au coin de l’œil droit. Les statues ornant l’entrée avait des dessins similaires mais, chez la statue centrale, le dauphin de l’œil était remplacé par un autre symbole inconnu. A part ces statues et ces sculptures murales, rien. La salle était vide. Celle que visitaient Teyla et Ronon, plus petite, présentait la même organisation à l’exception de la statue centrale qui n’était pas présente.

Mc – Bon, d’après ces relevés, l’appareil est caché derrière ce mur mais il est inaccessible. Il y a forcément un mécanisme quelque part. Il n’y a plus qu’à chercher. Je commence par là.
J – Personnellement, le mécanisme que j’aimerais bien trouver, c’est le bouton « off » de ce moulin à paroles. (A haute voix) Vous avez pensé au C4 ?
Mc – On ne sait pas les dégâts que ça causerait au temple et à l’appareil. Mieux vaut essayer de l’ouvrir délicatement.

Ils cherchèrent ainsi pendant plus d’une heure, en quête d’un symbole différent des autres ou une particularité qui leur indiquerait la présence du mécanisme recherché. Ils ne trouvèrent rien, de même que Ronon et Teyla. Alors que les trois quarts du temple étaient explorés, John eut une idée (oui oui ça lui arrive). Il venait de comprendre que la statue centrale était la seule à avoir des dessins dans la nuque et au coin de l’œil. Des dessins différents des autres. Cela ne pouvait rien à avoir avec ses recherches mais il voulait vérifier sa théorie comme quoi ces dessins étaient peut-être la clé. Son impression était confirmée par le fait que toutes les statues murales regardaient vers le centre de la pièce. Ça ne se voyait pas quand on passait devant chaque statue mais une vue d’ensemble le rendait évident. John s’approcha donc de la statue centrale. Il enclencha la lampe de son P90 pour avoir une meilleure visibilité et, sans se préoccuper une seconde des conseils de prudence que lui assénait McKay, il appuya sur la flamme. Une partie du mur situé à droite de l’entrée coulissa, révélant une stèle où était déposé un artefact dont la conception évoquait la Tour de Pise mais verticale. D’une hauteur de 50 centimètres pour 10 de large, il était entièrement blanc et recouvert de symboles Anciens que personne ne réussit à traduire. On aurait dit un simple objet de décoration intérieure. Mais les Anciens n’étaient pas vraiment des passionnés de décoration. Le seul détail confirmant que c’était un objet technologique était une sphère bleutée qui gravitait au centre de l’appareil.

Mc – C’est ça. C’est l’arme anti-Wraiths.
R – Ce truc ridicule ?
Mc – Si ce que raconte la base de données est vraie, ce « truc ridicule » nous permettra de détruire presque tous les vaisseaux ruches de la galaxie sans la moindre difficulté ni le moindre danger pour le Dédale.
R – Si vous le dîtes.
Mc – Oui je le dis. Et d’abord qu’est-ce que vous y connaissez en arme Anti-Wraiths ?
R – Vu le nombre que j’ai tué, je m’y connais croyez-moi.
Mc – Certes mais vous les avez tué en un contre un. Je vous parle de détruire des vaisseaux voire des flottes entières aussi facilement qu’on plume Beckett au poker.
J (se retournant vers la statue) – Et l’espèce de dauphin, il sert à quoi selon vous ?
Mc – Comment voulez-vous que je le sache ? C’est la première fois que l’on met les pieds ici…
J – Ok j’essaye, on verra bien…
Mc – Non, ne faîtes pas…

Trop tard, John venait d’appuyer sur le bouton.

J – Alors ?
R – Rien.
J – Je vois bien mais pourquoi ?
Mc (exaspéré) – Vous écoutez quand je parle ? J’ai dis que c’était la première fois que l’on venait et que…
T (inquiète) – Euh…Je crois que ça marche…

En effet, la tête de la statue se mit à pivoter sur elle-même pour s’arrêter face à John. Avant qu’il n’ai eu le temps de réagir, un rayon verdâtre sorti des yeux de la statue et le frappa en plein thorax. John s’écroula, inanimé.

« Activation extérieure non programmée »


Dernière édition par le Sam 16 Juin - 14:46, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:44

Garde – C’est l’équipe du colonel Sheppard.
E – Baissez le bouclier.

Elle dévala l’escalier à toute allure. Arrivée devant la Porte, elle vit Rodney arriver, seul…

E – Rodney ? Qu’est-ce que…
Mc – On a trouvé l’appareil mais on a eu un léger souci d’ordre technique…
E – Quel genre de souci ?
Mc – A part moi, qui est le plus enclin à se mettre dans le pétrin inutilement et à faire des gaffes plus grosses que lui ?
E – Oh non…Pas encore…
Mc – Eh si …


Sur ces mots, Teyla et Ronon apparurent, portant John inconscient.

T – Une équipe médicale à la Porte des Etoiles !!

Le docteur Keller et son équipe arrivèrent au plus vite et transportèrent John à l’infirmerie sous le regard inquiet de ses coéquipiers et celui mort de peur d’Elisabeth.
Ils se réunirent dans le bureau de la dirigeante d’Atlantis qui écouta d’un air plus que distrait l’histoire de Teyla. Trop occupée à se ronger les ongles pour calmer son angoisse, elle ne devint attentive que lorsque l’Athosienne en vint au seul sujet qui l’intéressait réellement, c’est-à-dire John. Essayant tant bien que mal de cacher son inquiétude, elle les invita ensuite à l’infirmerie pour avoir des nouvelles. Mais personne n’était dupe. Elle était devenue blême en voyant John évanoui, son visage d’habitude radieux était fermé, son regard errant dans le vide. Ses phrases, toujours longues et sérieuses, devenaient évasives et presque monosyllabiques.

E – Bon sang John, quand cesseras-tu de te mettre sans arrêt dans le pétrin ? Tu as vécu tant d’expériences traumatisantes que je me demande combien de temps ton corps pourra supporter longtemps de telles épreuves. Pense un peu à moi. As-tu songé à ce que je deviendrais si tu venais à disparaître ? Toi seul me donne la force de faire face à toutes ces responsabilités écrasantes. Sans toi, j’ignore où trouver la volonté de continuer à diriger cette cité. Je suis le Yin et toi le Yang. Si l’un vient à manquer à l’autre, le monde ne peut plus fonctionner normalement car ils sont indissociables l’un de l’autre. Alors tu n’as pas intérêt à m’abandonner sinon je crois que je ne serais pas très longue à te rejoindre. Houlà, je me mets à délirer je crois. Ce n’est pas possible de se mettre dans de tels états pour un simple individu. Mais qu’a-t-il de si particulier pour être le seul à provoquer de telles réactions en moi ??
T – Elisabeth, l’infirmerie est à votre droite…
E – Ah ? Tiens oui, merci.
Dr Keller – Dr Weir ?
E – Comment va-t-il ?
K – Il n’y a pas à s’inquiéter outre mesure. Tous ses organes vitaux fonctionnent normalement et les examens indiquent qu’il est dans le coma.
E – Pas à s’inquiéter ? Vous venez de dire qu’il est dans le coma !!
K – D’après ce que j’ai compris, c’est un habitué de la situation… Le scanner indique que son cerveau reprend peu à peu une activité normale. On en saura plus quand il se sera réveillé.

Le regard d’Elisabeth restait fixé sur le corps inanimé de John. Elle voulut rester à ses côtés mais elle fut obligée d’admettre qu’il y avait plus urgent : étudier la machine pour savoir ce qu’elle lui avait fait au cas où les examens du Dr Keller ne révèleraient rien d’anormal.

E – Merci. Je compte sur vous pour m’avertir dans la seconde lorsqu’il se réveillera.

Keller comprit aux yeux d’Elisabeth qu’il valait mieux pour elle qu’elle ne refuse pas. Elle accepta en lui indiquant qu’elle allait faire des examens complémentaires pour l’informer de l’évolution de son état.

E – J’apprécie ce geste. (se tournant sur Teyla, Ronon et Rodney) Vous trois, j’aimerais que vous retourniez sur Eriana pour étudier cette fameuse statue et ce temple. Peut-être que ces sculptures nous donnerons la réponse sur l’utilité de cette machine. L’équipe du major Lorne se joindra à vous pour vous aider.
Mc – Personnellement, je préfèrerais étudier l’arme anti-Wraiths. A condition que Teyla et Ronon soient capable de se débrouiller sans moi.
R – Je peux l’abattre ?
Mc – Euh…Non.
R – C’est à Elisabeth que je m’adresse.
E – Pas encore. Vous deux, allez sur cette planète. Si vous pouvez, ramenez la statue ici. Envoyez d’abord un MALP pour vérifier si les conditions météos permettent un voyage en Jumper. Et vous, dépêchez vous d’étudier cet appareil. Dès qu’ils reviennent, vous vous attèlerez à la statue.

Tous s’exécutèrent.
La tempête ayant prit fin, Ronon et Teyla purent s’embraquer en Jumper. Par chance, la statue n’était pas fixée au sol. Mais elle était très lourde et il fallut que Lorne vienne aider Ronon et Teyla à la transporter jusqu’au Jumper. Ils purent ainsi rapidement se consacrer aux sculptures. Afin de gagner du temps, Lorne scanna l’extérieur du temple et les examina avec Ronon. Après un quart d’heure nécessaire pour comprendre la manière dont se lisaient les sculptures, ils entamèrent les recherches à proprement parler. Malgré tous leurs efforts et un second visionnage, ils ne virent aucun symbole ressemblant de près ou de loin à la statue ou à ce qu’avait subi John. Teyla et son équipe faisaient le même constat mais il manquait la partie supérieure du temple à examiner. Par chance, le Jumper put pénétrer à l’intérieur du temple et, avec d’infinies précautions pour ne rien endommager, scanna les symboles inaccessibles. La totalité des symboles n’avaient qu’un seul but : raconter l’histoire des Erians. En aucun cas, il n’était fait mention de ce qui s’était passé quelques heures plus tôt. Ils rentrèrent sur Atlantis déçus et inquiets. Nul ne savait ce qui attendait John. Attendre que le rayon fasse effet leur était insupportable mais ils ne pouvaient rien faire d’autre. A présent, seul McKay pouvait faire quelque chose en étudiant la statue.

De son côté, Rodney cherchait à percer le secret de l’appareil Ancien en compagnie de Zelenka. Les analyses préliminaires le stupéfièrent : il n’émettait aucune onde, de quelque nature que ce soit. Pour couronner le tout, aucun moyen de le connecter à la base de données.

Mc – C’est impossible. Il contient une sphère d’énergie. On devrait capter des signaux.
Z – Soit nos appareils ne peuvent pas mesurer les signaux émis, soit il n’y en a pas et donc la traduction de la base de données est erronée.
Mc – Ne dîtes pas n’importe quoi. Je ne me trompe jamais. Et puis j’ai demandé confirmation de la traduction à Daniel Jackson lors de la dernière connexion avec la Terre.
Z – Alors ?
Mc – Alors il n’y a pas d’erreur, c’est appareil est bien celui que nous recherchons.
Z – Peut-être qu’il s’agit d’un leurre…
Mc – Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, ici ce n’est pas le Mur des Lamentations. Veuillez cesser vos questions idiotes et aidez moi à trouver la solution à ce problème avant qu’Elisabeth ne vienne encore me demander de me préparer pour étudier cette statue que Teyla et Ronon doivent ramener. Il reste une demi-heure avant qu’ils ne reviennent et que vous deviez vous débrouiller seul. En clair, dans trente minutes, on est mal !!
Z – C’est peut-être une question idiote mais ne pensez vous pas qu’il serait judicieux de le connecter à un générateur à naquada ?
Mc – Pourquoi faire ?
Z – On suppose que cette sphère EST la source d’énergie de l’appareil. Mais si on avait tort ? Si cette sphère était en fait l’arme en elle-même et qu’elle manquait tout simplement d’énergie pour être activée ?
Mc – Alors il faudrait que nous lui en fournissions nous-mêmes. Je vais chercher le générateur. Ne bougez pas de là !!
Z – Evidemment, où voulez-vous que j’aille ?
Mc – Radek…
Z – Ok je me tais. Allez-y, je vous attends.
Mc – Merci.

Il alla donc chercher un générateur disponible non sans avoir prévenu Elisabeth. Plutôt que d’aller le lui dire directement et subir sa colère car il n’était pas encore prêt à étudier la statue, il préféra lui envoyer un mail tout en sachant pertinemment qu’elle ne le lirait pas. Mais au moins il était couvert. Il ramena le générateur et le connecta à l’appareil qui s’activa dans un halo de lumière bleutée.

Z – Ca y est !! Les appareils captent des signaux énergétiques et l’appareil est connecté à la base de données.
Mc – Je n’arrive pas à croire que c’était si simple.
Z – Avec ce qui arrive à John, c’est normal d’avoir la tête ailleurs. Bon, voyons dans quel état se trouve cet appareil…

Il était presque achevé. Mais il manquait un élément essentiel à sa conception, un élément que les Anciens appelaient Sukiaa. Cet élément, très rare dans la galaxie de Pégase, a pour but d’éviter que le rayon n’affecte également les vaisseaux Anciens. En effet, les ondes émises par le Sukiaa font que le rayon est dirigé seulement vers le vaisseau visé au lieu de se propager en cercle comme c’était le cas lors des premières expériences. C’est la rareté de cet élément qui empêcha les Anciens d’achever leur projet, d’autant plus que la seule planète où on le trouve en quantité suffisante était, et est toujours, sous contrôle Wraith.

Mc – Du Sukiaa ? Qu’est-ce que c’est que ça ?
Z – D’après la formule employée, ce serait…de l’uranium ???
Mc – Pardon ? De l’uranium ?
Z – Il n’y a pas de doute. Si l’on en juge par leurs rapports, il ont découvert que cet élément était le seul à pouvoir canaliser le rayon énergétique. Mais comme ils n’avaient aucun moyen d’en récupérer, à moins de sacrifier des centaines de vaisseaux, ils ont préféré partir et venir sur Terre.
Mc – Mais comment empêcher les radiations de nous affecter tout en endommageant le vaisseau ennemi ?
Z – La structure de l’appareil a été conçue dans ce but. Avec nos compartiments isolés, cela ne devrait pas poser de problème particulier. Il suffira d’aménager un système fonctionnel à l’avant du Dédale pour pouvoir l’installer. Le problème est que nous ne disposons pas d’uranium ici.
Mc – Avec le pont intergalactique que nous avons mis en place, cela prendra juste le temps nécessaire au SGC pour donner son accord et acheminer l’uranium à Cheyenne Mountain. Si l’on rajoute la demi-heure de trajet entre ici et la Terre, on pourrait avoir une dose suffisante pour procéder aux simulations d’ici deux heures environ.

Ils déconnectèrent l’appareil et allèrent voir Elisabeth pour lui faire part de leurs découvertes. Comme elle n’était pas dans son bureau, ils se dirigèrent aussitôt vers l’infirmerie. Quand ils entrèrent, ils virent John réveillé qui serrait Elisabeth dans ses bras. Ils hésitèrent avant d’entrer. Mais John, qui les avait entendu arriver, leur demanda de rentrer.

Mc – Heureux de vous revoir réveillé. Comment vous sentez-vous ?
J – Bien mais fatigué. D’après le docteur Keller, je pourrais sortir cette après-midi.
Mc – J’en suis heureux. Euh, Elisabeth, on a découvert comment fonctionnait l’appareil mais il faudrait que le SGC nous envoie près d’un kilo d’uranium.
E – Je m’en occupe immédiatement, vous m’expliquerez ça plus tard. Pendant ce temps, prenez soin de notre éternel blessé.
J – Eh !!! Pas si souvent que ça quand même.
E (mi-désabusée, mi-amusée) – Vous nous revenez blessé à peu près toutes les trois missions. A croire que vous aimez ça…

Elle quitta la pièce avant qu’il ne trouve une réplique digne de ce nom.
McKay se lança aussitôt dans des explications à propos de ce qui était arrivé à John et les découvertes concernant l’appareil Ancien. Voyant que John commençait à décliner suite aux explications assommantes du Canadien, Zelenka préféra l’interrompre et s’inquiéter de l’état de sante du militaire.

Z – Alors, sait-on enfin ce que cette machine vous a fait ?
J – Pas encore. Tous les examens sont dans le vert. C’est d’ailleurs ce qui m’inquiète le plus : je reçois une décharge d’un rayon inconnu et on me dit que tout est normal. Généralement, ce genre d’incident est loin d’être inoffensif ; bénéfice ou préjudiciable, oui, mais inoffensif, j’ai du mal à le croire.
Mc – Dès que l’on a fini de tester notre nouvelle arme, je m’occuperais de votre statue.
J – L’arme fonctionne vraiment ?
Mc – On le saura vraiment après les diverses simulations mais on peut dire que oui.
J – Heureux de voir que ma bêtise a été utile…

Deux heures plus tard, l’uranium était livré. Zelenka et McKay se livrèrent toute l’après-midi et la soirée à diverses simulations afin de déterminer avec précision quelle était la quantité de minerai nécessaire au fonctionnement de l’appareil. Un milligramme de trop et tout était vaporisé en un clin d’œil ; une de moins et l’appareil ne fonctionnerait pas convenablement. Vers 23 heures, ils découvrirent enfin quelle était la dose appropriée. Ils testèrent l’appareil sur les armes paralysantes Wraiths. Ce fut un succès mais abattre un vaisseau ruche est un exercice autrement plus difficile. McKay ne s’arrêta pas à ces considération et alla droit au mess pour rattraper le goûter et le dîner que l’expérience l’avait contraint de décaler. Le lendemain, malgré les réticences du Colonel Caldwell, la mission fut autorisée par Elisabeth. L’équipe de Jumper 1 au complet y participerait. John avait convaincu Elisabeth de lui permettre d’y participer car il s’ennuyait terriblement dans cette infirmerie bien que chaque jour, le décolleté du Dr Keller se fasse de plus en plus profond sans qu’il ne sache pourquoi (ou plutôt, il ne voulait pas savoir pour qui).

Après la journée nécessaire à l’équipage du Dédale pour aménager un espace sécurisé à bord du vaisseau, le colonel Caldwell décolla en direction de la planète Karynia où des vaisseaux ruches avaient été repérés. Ils sortirent discrètement de l’hyper-espace, utilisant une planète voisine pour dissimuler leur approche. Trois vaisseaux Wraiths stationnaient en orbite : ceux des reines Nastya, Enora et Nosferatu venues sceller une alliance contre leur ennemi commun, le roi Hunab’Ku, qui avait mené la première attaque contre Atlantis avant de s’en prendre à ses congénères. Aucun n’avait détecté la présence du Dédale, lequel continuait son approche. Avant d’enclencher leur arme, ils essayèrent de téléporter une ogive à bord du vaisseau le plus proche pour vérifier si l’appareil Ancien était ou non utile. Ce fut un échec, les Wraiths ayant décidé d’activer leur brouillage en permanence pour éviter le genre de surprise qu’ils avaient eus lorsque dix vaisseaux ruches se dirigeaient vers Atlantis. La tentative de téléportation prévint l’ennemi de leur présence et le Dédale commença à essuyer de nombreux tirs.

Caldwell – Alors, McKay, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Les Wraiths ont repérés notre présence et ont ouverts le feu sur nous !!
Mc – Ce n’est pas si simple. Laissez-moi une minuscule minute, le temps d’ajuster les derniers paramètres.
C – Dépêchez-vous bon sang !! (S’adressant au sergent Johnson) Rapport des avaries ?
Johnson – Négatif. Les nouveaux boucliers installés par le Docteur McKay sont toujours à 100% de leur puissance.
Mc – Attention tout le monde !! J’enclenche dans 3…2…1…0 !!!
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:45

Immédiatement, les vaisseaux ennemis cessèrent leurs tirs.

Mc – Magnifique, ça marche. Je suis un génie !!
C – Les réjouissances seront pour plus tard. Téléportez au plus vite une ogive sur le vaisseau de Nosferatu. Visez ensuite celui d’Enora suivi de Nastya. Feu !!

Nosferatu et son équipage furent pulvérisés cinq secondes après que Caldwell eut fini de parler. Le vaisseau d’Enora, toujours incapable de faire feu, subit le même sort. Alors que Nastya vivait ses derniers instants, ses armes se remirent à fonctionner, tirant de plus belle sur le Dédale.

Jo – La dernière téléportation a échoué. Le brouillage Wraith et leurs armes sont de nouveau opérationnels.
C – Armes conventionnelles, feu à volonté !!

N’étant pas équipé de boucliers, le dernier vaisseau ruche encore intact subit de graves dégâts et se mit à manœuvrer pour s’échapper. Un missile tiré droit dans ses réacteurs stoppa net ses velléités de départ en le faisant exploser dans une gerbe d’étincelle argentées et bleutées. Nastya et les siens n’étaient plus de ce monde. La joie et le soulagement envahirent les membres du Dédale, excepté le colonel Caldwell qui cherchait McKay du regard.

C – Rapport des avaries ?
S – RAS. Les boucliers n’ont subi aucun dommage.
C – Enfin une nouvelle rassurante. McKay !!!!!!!!
Mc – Me voilà. Qu’y-a-t-il ??
C – Comment ça « qu’y-a-t-il » ?? Pouvez-vous m’expliquer pourquoi votre engin a cessé de fonctionner en plein combat ?
Mc – J’étais en train d’analyser les données quand vous m’avez interrompu. Et il me faudra bien le temps du retour pour les analyser.
C (l’air las) – Bien. Allez-y. Sergent, entrez les coordonnées pour Atlantis.

Il avait à peine fini sa phrase qu’il vit Teyla se diriger Teyla se diriger vers John et lui donner un baiser des plus fougueux sous le regard médusé de tout l’équipage. Le sang de Ronon ne fit qu’un tour. Il se précipita vers elle et la tira à lui d’un bras, provoquant la colère de l’Athosienne.

T – Lâche-moi, runner inutile. Je veux lui faire l’amour !!

Cette phrase fit un tel choc à Ronon qu’il lâcha Teyla. Celle-ci voulut à nouveau embrasser John mais elle fut stoppée net par un rayon paralysant tiré par Caldwell.

C – Emmenez-là à l’infirmerie avec interdiction formelle d’en sortir tant qu’on ne sera pas sur Atlantis.

Trois heures plus tard, dans le bureau d’Elisabeth.
Rodney fit un rapport détaillé de la mission. L’appareil fonctionne mais il a encore besoin de temps pour déterminer la cause de son inefficacité face au troisième vaisseau ruche. Une seule chose était certaine : le problème ne vient pas de l’appareil en lui-même. Selon McKay, le vaisseau de Nastya n’avait pas modifié le code source de son brouillage, le problème ne venait donc ni de l’arme, ni de l’ennemi. Caldwell s’emporta quand Rodney avoua ne pas savoir quelle pouvait être la cause de cet échec. John calma le jeu en expliquant que détruire trois vaisseaux ruches sans le moindre dommage était loin d’être un échec. Elisabeth définit les rôles pour les journées à venir : McKay se chargerait de régler le problème de l’arme Ancienne et Zelenka continuerait d’étudier la statue d’Eriana. Elle insista d’avantage sur ce dernier point car si John semblait être en forme, nul n’était en mesure de dire ce que ce rayon avait causé comme bouleversements dans son organisme. Elle le dissimulait à la perfection mais elle était des plus inquiètes. Son rôle de leader de l’expédition lui interdisait de révéler ses sentiments, quel qu’ils soient. Ne pas savoir quel sort attendait John la terrifiait plus qu’elle n’osait se l’avouer. Cette situation lui était insupportable car elle faisait face à l’inconnu le plus total. Elle espérait mettre fin à son angoisse en découvrant ce qui attendait John, en mettant enfin un nom sur le mal qui les rongeait tous deux. Le fait de penser à John lui rappela l’incident qui eu lieu après la victoire face aux Wraiths : Teyla avait embrassé John, SON John. Cela lui était d’autant plus étrange après la conversation que les deux femmes avaient eu à propos de Ronon et le dénouement qui s’en était suivi. Après avoir mis fin aux éternelles critiques de Caldwell, elle se dirigea avec les membres de Jumper One vers l’infirmerie où le Docteur Keller examinait Teyla. John redoutait cet instant : il allait se retrouver dans la même pièce avec la femme qui occupait ses songes, le Dr Keller qui l’avait dragué ouvertement avant sa sortie de l’infirmerie et Teyla qui venait de l’embrasser. Sa situation était des plus inconfortables surtout qu’il devait affronter le regard noir de Ronon et celui jaloux d’Elisabeth. Le Dr Keller expliqua l’attitude de Teyla par le fait que son organisme présentait un taux anormalement élevé d’hormones, décuplant ainsi son appétit sexuel. Mais elle ne pouvait expliquer ni pourquoi Teyla avait porté son choix John plutôt que sur Ronon, ni pourquoi elle l’avait fait en pleine mission et non discrètement sur Atlantis. Seule l’Athosienne avait la réponse. Afin de ne pas la gênée plus que nécessaire, Elisabeth demanda à lui parler seule à seule. Le Dr Keller la prévint immédiatement : Teyla a mise à l’isolement et été attachée à l’aide de sangles car son désir est de plus en plus vorace : c’était comme si son corps ne lui obéissait plus. Elle semblait agir en fonction d’un seul but : obtenir les faveurs de John. Quand Elisabeth entra dans la pièce où Teyla était enfermée, cette dernière prit l’air le plus méprisant qu’elle put et ses yeux lançaient des éclairs de défi.

T – Tiens, voilà ma rivale. Vous venez constater votre défaire ?
E – Teyla, de quoi parlez-vous ? Calmez-vous…Je m’inquiète à votre sujet.
T – Vous vous inquiétez pour moi ? C’est trop d’honneur. Mais arrêtez l’hypocrisie : la vérité est que vous craigniez que John ne succombe à mon charme et non au votre. Que voulez-vous, vous refusez de lui avouer vos sentiments envers lui. Il est maintenant passé à autre chose. Il est trop tard pour vous : John EST A MOI. Veni, vidi e perdi.
E – Je sais que vous l’avez embrassé. Ce que j’aimerai savoir, c’est pourquoi vous l’avez embrassé lui et non Ronon. Pourquoi l’homme dont je suis soi-disant amoureuse et non pas celui que vous aimez ?
T – Je me moque de Ronon. C’est de John dont j’ai envie. Rappelez-vous, nous étions en pleine action quand vous nous avez lâchement interrompu l’autre jour, quand il massait sensuellement mon corps nu et offert à ses fantasmes.

Les yeux d’Elisabeth s’écarquillèrent, envahis par la stupéfaction et la colère. Comment son amie, sa confidente, pouvait-elle agir de la sorte ? Cette attitude la surprenait d’avantage qu’elle se rappelait leur conversation sur le balcon de la chambre de l’Athosienne. Teyla ne semblait plus elle-même. Son excès d’hormones y était surement pour quelque chose mais pas seulement. Si l’explication était si simple, son appétit sexuel aurait jeté son dévolu sur Ronon. Mais le corps de Teyla réclamait celui de John et aucun autre. Lorsque l’Athosienne avoua son attirance pour John, le sang d’Elisabeth ne fit qu’un tour. Que ces paroles aient été ou non prononcées sous l’effet d’une quelconque influence ne changeait rien : Teyla voulait coucher avec John. Elisabeth se remémora depuis combien de temps elle était attirée par ce Texan mystérieux. Trois ans. Cela faisait trois ans qu’elle en était amoureuse, depuis le jour de leur rencontre en fait. Mais elle s’interdisait tout engagement personnel envers lui pour des raisons de moins en moins pertinentes au fur et à mesure que le temps passait. L’excuse idéale (sa liaison avec Simon) avait volée en éclat et elle avait été remplacée par des excuses loufoques dont la dernière en date était que la chambre du militaire était mal rangée (un désordre organisé selon John). Quand elle comprit que ses excuses n’avaient aucun sens et qu’elle se mentait à elle-même, elle renonça à en trouver et accepta ces sentiments. Mais les accepter ne signifiait en aucun cas les révéler, sauf extrême urgence du type une main de Wraith au niveau du thorax… Sa crainte principale était que le militaire ne partage pas les mêmes intentions quant à leur relation. Pourtant, les regards et les attitudes de ce dernier laissaient clairement penser qu’il avait les mêmes sentiments qu’elle. Elle ne savait plus comment agir avec lui. Certes, quand elle le surprit à califourchon sur Teyla, elle crut s’évanouir devant ce qui restait l’un de ses pires cauchemars : John dans les bras d’une autre. Il lui avait expliqué la situation et elle l’avait crut, à juste titre au vu des évènements qui s’en était suivi. Mais elle s’était empressée de saisir ce prétexte pour mettre de la distance entre eux. Hélas, la mission d’Eriana et l’aveu de Teyla venaient de changer la donne : elle devait tout faire pour que sa relation avec John devienne plus sérieuse, au diable cette foutue loi de non-fraternisation. La dernière remarque de l’Athosienne la fit revenir à la réalité et elle commença à perdre son calme, fait rarissime chez elle. Elle devenait aussi rouge que son tee-shirt qui fêtait là son grand retour.

E – Ecoutez-moi bien, Teyla. VOUS…ETES…AVEC…RONON, c’est clair ? Ressaisissez-vous bon sang. Comment voulez-vous sortir avec John ? Il en aime une autre et, aux dernières nouvelles, ce n’est pas vous.
T – Je n’ai jamais dis que je voulais sortir avec lui. J’ai dis que je voulais COUCHER avec lui, c’est différent. Et comment savez-vous que je ne suis pas cette femme dont il parle si souvent ?
E – Vous seriez attentive à ses discours, vous le sauriez. Teyla, vous êtes mon amie. Je ne tiens pas à ce que vous vous berciez d’illusions.
T – Détrompez-vous, je suis attentive au moindre mouvement de ses lèvres mais je les imagine avoir une toute autre activité que parler. Je les imagine dansant sur mon corps, prêt à l’accueillir en moi. Mes rêves vont devenir réalité. Il cédera à mes charmes, ce n’est qu’une question de temps. Vous avez perdu.
E – Qu’ai-je perdu ?
T – L’amour de John. Maintenant, il est à moi.
E – Je vous rappelle que pour perdre, il faut d’abord jouer. Et je ne me rappelle pas avoir agit de la sorte.
T – Peu importe. Toute la cité sait quels sont vos sentiments pour John, y compris le principal intéressé. Pourtant, il ne réagit pas, comme si vous étiez invisible à ses yeux. Qu’est-ce que cela signifie à votre avis ?
E – Que vous n’avez jamais vu son regard descendre le long de ma chute de rein. Un regard de braise. Ma pauvre Teyla, vous êtes naïve. John ne tombera jamais dans vos bras. S’il avait le moindre sentiment pour vous, il n’aurait pas déployé tant d’efforts pour arranger la situation entre Ronon et vous. Rappelez-vous notre briefing avant votre premier départ pour Eriana, il a avoué aimer une femme qui était débordée par ses responsabilités. Je serais curieuse de savoir quelle sont les vôtres. Vous entraîner avec Ronon ? Exhiber votre tatouage ? Décorer la cité avec vos bougies ? Allons, Teyla. Soyez sérieuse. Vous n’êtes pas la femme qu’il désire ardemment.
T – Vous êtes jalouse, voilà tout. Votre mauvaise foi est affligeante. Vous êtes une femme froide et d’un aspect vestimentaire peu avenant. Toujours ce tee-shirt rouge, comment voulez-vous qu’un homme normalement constitué vous regarde ? Quant à moi, je suis souriante, chaleureuse et mon apparence est des plus agréables pour un œil masculin, surtout celui de John.
E – Une femme froide qui est avant tout votre chef. N’oubliez jamais à qui vous vous adressez.
T – Peu importe que vous soyez ou non ma chef. Votre grade ne vous autorise pas à vous opposez aux sentiments de deux adultes consentants.
E – Visiblement, j’ai une meilleure idée que vous en ce qui concerne les sentiments de John. Vous n’ignorez pas qu’il a un fort penchant pour les belles brunes et je ne vous apprends rien en disant que vous n’êtes ni l’une ni l’autre.
T – La diplomate que vous êtes ne va quand même pas osez soutenir que ce dernier argument est valable ? Il est même plutôt ridicule non ? Remarquez, il est au moins à votre image.
E – Quel humour charmant…Mais je ne rigole pas. Ne vous approchez pas de John, vous m’avez bien comprise ?
T – Vous croyez pouvoir m’en empêcher ?
E (ironique) – Vous êtes attachée par des sangles. En tant que leader d’Atlantis, je peux prolonger votre « séjour » ici aussi indéfiniment que je le juge utile. Et je doute fortement que le Dr Keller soit sensible à vos « arguments » comme ce tatouage. Bonne journée.
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:46

Elle quitta la pièce sous une pluie d’injures et de menaces. Elle rejoignit le Dr Keller et, conformément à sa promesse, maintenu Teyla à l’isolement. Elle expliqua aux membres de Jumper One qu’elle était surmenée et avait donc besoin du repos le plus absolu, ce qui excluait toute visite, exceptée celle des membres de l’infirmerie et d’Elisabeth. Afin d’épargner Ronon, elle lui demanda de ne pas rendre visite à l’Athosienne. Afin de calmer sa frustration, il se dirigea vers la salle d’entraînement et s’exerça pendant plus d’une heure.

Alors que McKay et Zelenka menaient leurs expériences respectives, Elisabeth avait convié John dans son bureau pour une mise au point. Elle s’attarda plus sur le baiser de Teyla que sur la statue d’Anka dont on ignorait encore les effets. Ses inquiétudes avaient laissé place à une jalousie qu’elle refusait de laisser transparaître. Elle lui résuma une note de Zelenka : malgré tous ses efforts, il ne parvenait pas à comprendre le fonctionnement de cette statue qui n’émettait aucune onde, tout comme sur Eriana. Il était cependant parvenu à déterminer que ce rayon ne pouvait fonctionner qu’en étant sur Eriana du fait de son champ magnétique spécifique mais rien, y compris les symboles du temple, ne permettait de savoir ou deviner quels en seront les effets. Malgré son visage impassible, John était des plus inquiets. Mais son esprit était accaparé par l’incident (somme toute assez agréable) du Dédale et la manière dont il allait expliquer à Elisabeth qu’il ne signifiait rien à ses yeux (surtout ne pas dire qu’il en était flatté, il se ferait abattre sur place). Il savait qu’Elisabeth aurait beaucoup de mal à le croire, surtout après le massage qu’il avait prodigué à l’Athosienne nue, à califourchon sur ses cuisses. Il lui lança donc le sourire le plus charmeur dont il était capable, espérant ainsi attendrir Elisabeth. Ce sourire pouvait rendre inoffensif un Réplicateur mais elle était si fortement contrariée par la conversation qu’elle venait d’avoir avec Teyla qu’elle ne se laissa pas avoir si facilement avoir. Après avoir discuté des évènements survenus depuis son retour d’Eriana, la conversation s’orienta vers celui du Dédale.

E – Alors ?
J (l’air innocent) – Alors quoi ?
E – Je suppose que vous vous êtes laissé faire quand elle vous a embrassé.
J – Elle m’a sauté dessus avec une telle force que j’en suis tombé à la renverse. Comment vouliez-vous que je réagisse ?
E – Bin voyons…Vous ne pouviez pas la repousser ?
J – En tombant, ma tête a heurté le sol. Il m’a fallu quelques instants pour reprendre mes esprits. Et j’étais tellement surpris que je ne savais pas comment réagir. Heureusement, Ronon est vite intervenu. Ce fut comique, moins pour lui certes mais comique quand même.
E – Respectez un peu la tristesse de Ronon. De toute façon, j’ai demandé la vidéo à Caldwell, je saurais si vous dîtes vrai.
J – Pourquoi mentirais-je ?
E – Car vous êtes le plus grand baratineur qu’ai jamais porté l’Humanité. Le sourire enjôleur que vous me lancez en ce moment même pour m’attendrir en est la preuve.
J – Vous n’aimez pas mon sourire ?
E – Là n’est pas la question. Vous aimez une femme et vous vous laissez embrasser par Teyla. Comment voulez-vous que cette femme ai confiance en vous ?
J – Tout simplement car mes sentiments pour Teyla ne vont pas au-delà de l’amitié. Je croyais que vous le saviez. Ce que j’aimerais savoir, c’est pourquoi moi et non Ronon. C’était pourtant plus logique.
E – Je n’en sais pas plus que vous.
J – Je sais qu’elle est à l’isolement mais pourrais-je la vois ? J’aimerais avoir une explication avec elle ?
E – Vous me voyez vous dire oui ? J’ai refusé cette faveur à Ronon car… (se reprenant) car c’était encore trop tôt. Que croyez-vous qu’il se passerait si vous l’accordais, surtout vu ce qui s’est passé ? Entre le massage et ceci, je doute que ce soit le bon moment.
J – Je comprends. Si vous n’avez rien de plus à ajouter, puis-je aller travailler mon swing à une main ? Je dois m’entraîner sévèrement pour pouvoir battre Ronon un jour.
E – Vous vous l’affronter alors que vous avez embrassé sa compagne ? Vous êtes plus courageux que je ne croyais.
J – Je vous ai déjà expliqué que…

Il fut interrompu par McKay qui se précipita dans le bureau d’Elisabeth sans même prendre la précaution élémentaire de frapper.

Mc (triomphant) – J’ai trouvé !!
J – Vous avez trouvé comment remonter le temps ? Honnêtement ça m’arrangerait beaucoup ces temps-ci.
Mc – Hein ? Euh non, ça on s’en moque. J’ai surtout trouvé pourquoi l’arme des Anciens, qui porte en fait le nom d’ « Hand of Sorrow », a cessé de fonctionner en plein combat.
J – Hand of Sorrow ?
Mc – Le nom que lui ont donné les Anciens.
E (le coupant avant qu’il ne parte encore dans un délire interminable) – Nous vous écoutons.
Mc – L’appareil peut agir pendant plus de trois heures en continu et à pleine puissance sans la moindre difficulté. Le souci vient de nos boucliers qui émettent des ondes spécifiques. Ces ondes bloquent celles du dispositif, j’ignore encore comment, qui doit alors utiliser une quantité d’énergie phénoménale pour franchir notre bouclier et enfin agir. De ce fait, au lieu de durer trois heures, il dure deux minutes.
J – A ce point là ?
E – Je suppose que vous avez déjà réfléchi à une solution ?
Mc – Voilà une interface qui permettra au Dédale de choisir entre l’ancien et le nouveau type de bouclier en fonction de la situation.
E – Félicitations Rodney, on effectuera un test en conditions réelles demain, le temps pour notre vaisseau de revenir du site Alpha.

Il était 21h18 et Katie vint rejoindre son amant dans son laboratoire. Depuis la mission sur Eriana, c’est miracle s’il lui avait accordé plus de trois minutes consécutives d’attention. Il prenait tous ses petits déjeuners et repas divers dans son labo et passait de moins en moins de temps en compagnie de cette rouquine qu’il avait eu tant de mal à conquérir. Le fait qu’ils fassent encore quartiers séparés n’arrangeait pas la situation. Elle vint donc lui parler et, afin de ne pas trop le perturber, était sobrement vêtue avec un simple pantalon noir et un tee-shirt rouge (oui, Elisabeth n’a pas le monopole des tee-shirts rouge, ne vous en déplaise). Elle entra dans son labo et attendit simplement que Rodney remarque sa présence. Nul ne sait comment elle trouva la force de rester là, plantée dans l’entrée, pendant dix minutes qui ressemblaient peu à peu à une éternité. Il ne remarqua sa présence que lorsqu’à bout de nerfs, Katie fit volontairement tomber par terre un verre de jus de pomme. McKay crut avoir une crise cardiaque.

Mc – Mon Dieu, qu’est-ce qui se passe ? On nous attaque ? Katie ? Que fais-tu là ?
K – Cela fait dix minutes que j’attends que tu me remarques mais apparemment je n’existe plus à tes yeux. Tu as regardé trois fois dans ma direction sans même réagir. J’avais la désagréable impression d’être transparente. Je me suis même demandé si je n’étais pas passée dans une de tes dimensions parallèles dont tu parles si souvent.
Mc – Katie, je suis désolé mais…
K – Tu m’énerves Rodney. Tu passes ton temps dans ce fichu labo et tu ne me consacres même plus le moindre moment de temps libre dont tu dispose.
Mc – C’est normal. On a besoin de moi. Comment la cité fonctionnerait sans moi pour veiller à tous les problèmes qui se présentent ?
K – Et mes problèmes à moi, y-a-tu pensé ? Notre dernier dîner ensemble remonte à trois semaines, notre dernière conversation remonte à huit jours, et je ne parle même pas de la dernière fois où l’on a couché ensemble… J’ai l’impression que prendre soin de la cité est plus essentiel à tes yeux que prendre soin de ta petite amie. Tu crois quoi ? Que je vais rester là les bras croisés à attendre que tu daignes bien vouloir m’accorder un minimum d’attention ? Désolée Rodney, c’est plus que je ne puisse supporter. Notre couple est un échec, pas la peine de s’entêter inutilement.
Mc – Mais je… (la voyant partir) Katie !!

Trop tard, elle avait déjà quitté le labo. Il ne chercha pas à la rattraper, conscient que son intervention n’arrangerait en rien la situation. Il se mit en tête de nettoyer les morceaux de verre épars qui traînaient de ci de là dans le labo. Avant d’aller parler à Katie, il préférait lui laisser le temps de se calmer car elle mettait beaucoup de temps à retrouver sa bonne humeur. Elle était d’un naturel toujours zen mais quand elle était énervée, il ne fallait pas l’approcher sauf si l’on tenait vraiment à servir de punching-ball. Connaissant son caractère, il se lança alors dans une expérience d’environ deux heures. Après une heure et demie d’attente, John entra dans le labo sans frapper comme à son habitude. Il venait voir Zelenka qui avait besoin de son aide à propos de la statue d’Anka mais le Tchèque était absent, trop occupé par son duel aux échecs avec le Dr Oracio (laquelle gagnait mais il faut dire que son décolleté, comment dire, subtil, perturbait beaucoup notre cher rat de laboratoire). Il se retourna alors vers McKay qui semblait ailleurs. Après avoir signalé (délicatement) sa présence au Canadien, il vit que quelque chose le tracassait et préféra s’inquiéter de son sort plutôt que des problèmes de concentration de Zelenka. Rodney lui expliqua la situation et lui demanda d’aller parler à Katie en son nom.

J – Pourquoi moi ? Ne serait-ce pas plutôt à vous d’y aller ?
Mc – Je doute que ce soit une bonne idée. Et puis, j’ai confiance en vous.
J – C’est gentil mais que dois-je lui dire ?
Mc – La même chose que vous diriez à Elisabeth si elle était à la place de Katie et vous à la mienne… Je pense que ce sera des plus efficaces.
J – Mais pourquoi tout le monde ne me parle que d’Elisabeth ?
Mc – Car tout le monde sait que la seule femme digne d’intérêt à vos yeux est une belle brune au tee-shirt rouge. Et il n’y en a qu’une seule dans cette cité pourtant vaste.
J – Ok Ok j’ai saisi. Mais j’ai l’impression que vous me prenez tous pour Evelyne Thomas. Je ne suis pas là pour aider tous les couples en difficultés ou les amoureux qui ne voient pas leurs sentiments respectifs : Ronon et Teyla, Katie et vous…
Mc – Evelyne qui ?
J – Une présentatrice télé française que regardais ma grand-mère qui a vécu un moment en France. Elle doit être morte depuis le temps.
Mc – Qui, votre grand-mère ?
J – Non Evelyne truc chose mais bon on s’en moque.
Mc – S’il-vous-plaît, c’est une des premières fois que je vous demande quelque chose.
J – Mais oui, je vous charrie évidemment. Il est tard, je crois qu’il vaut mieux y aller demain matin à la première heure. Mais pas un mot à Elisabeth. Si jamais elle l’apprend, elle est capable de me faire eunuque. J’aimerais éviter ce triste sort si possible, cela m’arrangerait beaucoup…
Mc – Rassurez-vous, si elle touche à cette partie de votre anatomie, ce ne sera pas pour l’arracher…
J – Je vais prendre cela comme un oui de votre part.

Le lendemain matin, John se dirigea vers le labo de Katie qui, comme à son habitude quand elle était énervée, s’était lancée dans une expérience compliquée afin d’oublier sa mélancolie. Seules des expériences ou les bras de Rodney la calmait. La seconde option étant de fait inenvisageable, elle se mit au travail afin que son esprit soit occupé par autre chose que la tristesse. Mais le cœur n’y était pas. Elle abandonna son expérience et retourna à ses quartiers pour se changer. Elle se dépêcha d’enfiler une tenue de sport puis se dirigea vers la jetée Sud pour y faire son jogging quotidien. Après plus d’une heure de course, elle se décida à retourner à ses quartiers pour y prendre une longue et relaxante douche chaude à souhait. Elle resta si longtemps sous ce jet bienfaiteur qu’elle n’entendit pas John qui frappait à sa porte, heureux de l’avoir enfin trouvée. Depuis le couloir, il entendait le bruit de la douche et préféra donc ne pas entrer au cas où elle sorte de sa salle de bain à ce moment là. Après dix minutes d’attente, il l’entendit enfin sortir de sa douche et jugea utile de lui laisser quelques instants pour qu’elle mette une tenue plus décente que celle, pourtant fort agréable, d’Eve. Estimant avoir assez attendu, il frappa de nouveau à sa porte. Elle vint lui ouvrir et, le voyant, lui offrit un regard à la fois surpris, heureux et curieux.

K – Colonel Sheppard??
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:46

J – Bonjour, Dr Brown. Est-ce que vous avez un moment? J’aimerais vous parler.
K – Euh oui, bien sûr. Entrez. J’ai fait une fournée de cookies ce matin, vous en voulez ?
J – Volontiers.
K – Attendez, je vais les mettre au micro-ondes, ils sont encore plus savoureux quand ils sont chauds. (se dirigeant vers l’espace cuisine) Au fait, de quoi vouliez-vous me parler ?
J (mal à l’aise) – C’est assez délicat à exprimer…
K (le coupant) – Ok, j’ai compris. C’est Rodney qui vous envoie, c’est ça ?
J – Il n’a pas vraiment eu besoin de me le demander.
K – De toute façon, il n’y a rien de plus à dire. Il préfère passer tout son temps libre et ses nuits dans son labo plutôt que dans mes bras. Certes, il ne m’appartient pas, il a également sa vie mais quand en l’espace d’un mois, on est incapable de rester ensemble plus de dix minutes consécutives, il y a quand même un léger souci quelque part, vous ne croyez pas ?
J – Pourtant l’autre jour, au mess, vous aviez l’air des plus heureux ensemble.
K (Ramenant des cookies fondants et fumants) – On venait enfin de passer la nuit ensemble, une sorte de réconciliation après trois semaines sans presque se voir alors qu’il n’avait que peu de missions et d’expériences. Les bonnes résolutions n’ont visiblement pas fait long feu.
J – Je n’ai donc aucun moyen de vous aider ?
K – Je crois savoir que c’est votre jour de repos. Vous me seriez du plus grand secours en m’aidant à me changer les idées.
J (sur la défensive depuis l’épisode Teyla) – De quelle manière ?
K – De la même manière dont vous avez aidé Teyla quand elle était triste. Mais l’on va éviter le massage, je ne tiens pas à ce qu’Elisabeth me livre en pâture aux Wraiths.
J (pensant à son ami) – Avez-vous pensé à la réaction de Rodney s’il nous voyait passer la journée ensemble ?
K – Tant mieux. J’espère que cela lui fera réaliser son erreur. Je ne réclame pas la lune, seulement un peu d’attention de sa part, ce n’est quand même pas difficile à comprendre. C’est peut-être lâche et cruel envers lui mais c’est le seul moyen rapide et efficace que j’ai trouvé pour lui faire comprendre ce que je ressens. Tel que je le connais, il éprouvera la même chose que moi quand je le vois accaparé par ses expériences sans même m’accorder le moindre regard alors qu’il sait que je suis là.
J – Je m’y connais en plan foireux et celui-là est de loin le meilleur que j’ai entendu. (Devant le regard dubitatif de Katie) Ça veut dire qu’il me plaît. C’est d’accord. Par quoi commençons-nous ?

Ils passèrent ainsi la journée à se raconter leurs déboires amoureux sous une pluie de fous rires (John prenant soin d’éviter de mentionner celui qu’il vivait sur Atlantis), à s’entraîner au golf à une main, à jouer aux échecs, à faire la course et à regarder des films (X-Men pour John, le Seigneur des Anneaux pour Katie)…La partie de golf, où John put (enfin) battre son record, fut mémorable notamment quand Katie vint lui faire des chatouilles au moment même où il jouait. Il en lâcha son club qui finit sa course dans la mer, la balle n’ayant pas bougée du tee où elle était placée.

J – Ehhhh !! C’est de la triche !!
K (l’air triomphant) – Il n’empêche, je suis meilleure que vous.
J – La partie n’est pas finie.

En effet, leur duel amical dura encore une demi-heure et vit John gagner grâce à son nouveau record (mais toujours insuffisant pour pouvoir de nouveau défier Ronon à ce jeu là - cf l’épisode Sunday). Katie rétablit l’équilibre en l’humiliant aux échecs (check mate en sept coups dès la première partie) pour gagner trois parties à une. John, qui n’aimait pas perdre, voulut la défier à la course. Le vainqueur serait le premier arrivé au mess. Ils se mirent ainsi à courir dans les couloirs de la cité, heurtant de plein fouet ceux et celles qui ne s’écartaient pas assez vite. Ils passèrent à toute vitesse devant le colonel Caldwell qui les regarda d’un air médusé.

C – Colonel Sheppard, Dr Brown!! Est-ce que vous pouvez m’expliquer ?
J (continuant de courir) – Plus tard mon colonel, si je m’arrête, elle gagne.
C – Et alors ?
J – Alors il est hors de question de la laisser gagner, j’ai une réputation à défendre moi !!

Et il reprit sa course de plus belle. Ce ne fut pas aussi facile qu’il le pensait car elle faisait preuve d’une remarquable endurance acquise au cours de ses joggings quotidiens. Malheureusement pour elle, ce ne fut pas assez pour battre John qui plaça une superbe accélération dans les cents derniers mètres. Il arriva au mess et se retourna triomphant, tel un enfant trouvant un œuf de Pâques.

J – Haha gagné !!
K (essoufflée) – Vous gagnez aux défis physiques et moi aux défis intellectuels. Juste équilibre des choses.

Ils en profitèrent pour grignoter un morceau. Katie se contenta d’une petite tarte aux pommes tandis que John choisit trois parts de gâteau au chocolat noir. Après une demi-heure de discussion pour savoir qui était le vainqueur de la journée, ils en conclurent à un match nul et se firent la promesse de faire d’autres duels pour savoir quel serait le vainqueur définitif. Peu à peu, la conversation dévia vers les héros de film. John admirait Wolverine (ainsi que la plastique de Phoenix et les tenues de Tornade mais cela, il ne l’avouait que très rarement) tandis que Katie était totalement sous le charme du rodeur du Nord (Aragorn pour les intimes). Comme aucun ne parvenait à convaincre l’autre (mais quelles têtes de mule ces deux là), John invita Katie à venir regarder ces deux films dans ses quartiers. Sachant pertinemment que sa chambre nécessitait un « léger rangement », John lui proposa de le rejoindre dans une demi-heure. Katie en profita pour passer dans ses quartiers et prendre une bonne douche.

A vingt heures, la séance ciné improvisée débuta. Galanterie oblige, Aragorn donna le top départ de la soirée. Quand les deux films furent finis, John alla chercher deux cafés dans son coin cuisine. Il revint avec un café dans chaque main qui finirent tous deux sur le sol, John les ayant lâchés face au spectacle qui s’offrait à lui.

Katie arborait un splendide porte-jarretelles noir en dentelle bordée de rouge. Son string, en soie noire transparente, était décoré par un symbole inca représentant le soleil. Elle avait également une guêpière noire parsemée de symboles tribaux couleur or. Fortement décolletée, elle révélait une poitrine dont la splendeur n’avait rien à envier à celle d’Elisabeth. L’ensemble de sa tenue mettait grandement en valeur ses hanches généreuses. Associée à son regard qui aurait pu faire fondre l’Arctique en cinq secondes, sa langue qui glissait lentement et sensuellement sur sa lèvre supérieure provoqua un raté au cœur de John. Katie s’assit sur le lit, prenant soin d’accentuer le mouvement de son déhanché quand elle fit les quelques pas nécessaires pour l’atteindre, offrant une vue privilégiée sur ses fesses bombées par trois années d’équitation. S’asseyant, elle se pencha en arrière et, fixant John, lui dit :

K – Alors, tu te décides à venir me lécher ou pas ?

John avala difficilement le peu de salive encore présent dans sa bouche sèche, le reste ayant rejoint les gobelets de café.

J – Euh……Katie ?
K (commençant à se caresser, sa main descendant peu à peu dans ses sous-vêtements) – Oui ??
J – Euh…Je…Qu’est-ce que vous faîtes ?
K – A votre avis ? Je m’apprête à faire l’amour avec l’homme le plus excitant de l’histoire de l’humanité.
J – C’est flatteur mais je vais vous demander de vous rhabiller s’il vous plaît.
K – Pourquoi, je ne vous plais pas ?
J – Si, bien sur, là n’est pas…
K – D’accord, je devrais avoir honte en pensant à Rodney. Mais j’ai peur, pour lui, pour moi, pour toi. J’ai besoin de me libérer de mon angoisse et le meilleur moyen que je connaisse est de faire l’amour avec l’homme dont j’ai envie, c’est-à-dire toi !!
J – Vous êtes une jolie femme mais pas celle de mes rêves et…
K – Laisse-moi te faire oublier celle qui est assez bête pour refuser de te donner du plaisir.

En prononçant ces paroles, elle retira sa guêpière qu’elle laissa tomber sur le sol. Voyant sa poitrine si joliment galbée, si appétissante, il sut qu’il devait agir vite avant que la volonté de son taux de testostérone ne prenne le dessus sur sa volonté propre. Il prit Katie par la main qui en profita pour le tirer à lui mais il se dégagea à temps. N’acceptant pas qu’il se refuse à elle, elle entendait bien lui faire entendre raison. Elle se leva et lui prit la main qu’elle colla contre ses fesses puis l’embrassa fougueusement. John n’avait plus le choix : le seul moyen de ne pas céder, c’était de supprimer l’origine de la tentation. S’excusant par avance, il lui décrocha un superbe crocher du droit, ce qui eut pour effet de la faire s’effondrer sur le sol, K-O.

J – Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuff…J’ignore où j’ai trouvé la force de résister à une offre si généreuse mais je l’ai fait.

Il l’a prit dans ses bras pour la ramener dans ses quartiers mais il pensa à temps à la situation : elle était en porte-jarretelles, seins nus, dans ses bras. Conscient des conséquences que cela pourrait entraîner si quelqu’un le croisait (et surtout si cela parvenait aux oreilles d’une belle brune au tee-shirt rouge), il entreprit de la rhabiller. Il commença par l’allonger sur son lit et chercha à lui remettre sa guêpière. Lui qui était doué pour les enlever mais pas pour les remettre connut quelques difficultés dans son entreprise.

Elisabeth, désireuse de lui parler à propos de la statue, venait d’ouvrir la porte et stoppa net face à ce spectacle. Diverses expressions passèrent sur le visage de la diplomate quand elle posa les yeux sur la scène qui se déroulait. Son estomac se noua et son cœur manqua un battement. John, qui ne s’était toujours pas rendu compte de la présence de la jeune femme, continua son manège sur la biologiste. Il pestait contre cette maudite guêpière qui ne se laissait pas faire si facilement. Katie, bien qu’inconsciente, poussait de légers soupirs. La confusion de la scène fit croire à Elisabeth que John cherchait à déshabiller la botaniste. Cette vision et cette pensée firent bouillir le sang d’Elisabeth qui était figée à la porte. Elle se rappelait l’avoir entendu lui dire que l’histoire avec Teyla n’était qu’un moyen de lui remonter le moral et elle l’avait cru. Mais ce qu’elle voyait lui indiquait clairement qu’il s’était bel et bien moqué d’elle. John, qui avait enfin réussi à remettre sa guêpière à la jolie rousse, se retourna pour prendre le pantalon de cette dernière et resta paralysé en voyant sa dirigeante à la porte, le mitraillant du regard.
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:47

J – Ah…Euh…Vous…Etiez là…
E (bouillonnante) – Je vous écoute. Qu’est-ce que vous allez encore m’inventer pour justifier le fait qu’une nouvelle femme soit allongée sur votre lit, en porte-jarretelle de surcroît, avec vous en train de faire je ne sais quelles obscénités dans son dos ? Je suppose que vous allez me dire que c’est un courant d’air qui lui a fait perdre son pantalon et qu’elle s’est retrouvée ainsi en porte-jarretelles qui est, vous en conviendrez, une tenue de travail adaptée à une cité telle Qu’Atlantis.
J – Ce n’est pas ce que vous croyez.
E – Tiens donc ? Vous savez ce que je pense maintenant ? Je ne crois rien, je ne fais que constater. Je vous trouve à califourchon sur Teyla, laquelle vous embrasse quelques jours plus tard, et aujourd’hui, je vous surprends en train de batifoler avec je ne sais quelle groupie à moitié nue. Vous avez raison, je me fais des idées !!
J (tentant de dédramatiser) – Ma parole, vous me faîtes une crise de jalousie !!
E – Je n’ai aucun compte à vous rendre. Par contre, an tant que mon subordonné, Vous avez des devoirs envers moi, notamment une attitude irréprochable.
J – Mais c’est le cas.
E – Redîtes-moi ça…
J (parlant vite pour ne pas être interrompu) – Je vous explique. Rodney et elle sont fâchés. J’ai voulu lui parler mais elle a préféré passer une après-midi sans entendre un seul mot à son sujet. On s’est donc amusé et j’espérais pouvoir tôt ou tard lui parler de notre ami. Quand je suis allé lui chercher un café, en revenant, je l’ai vu dans cette tenue. Je l’ai repoussé, elle n’a pas aimé et j’ai été forcé de l’assommer.
E – Vos excuses sont de moins en moins valables colonel. Si vous dîtes vrai, que faisiez-vous avec sa guêpière ?
J – Comme je la repoussais, elle l’a enlevé pour, comment dire, me faire changer d’avis…hum…Avant de la ramener dans sa chambre, j’ai jugé utile de lui remettre ses vêtements.
E – Et pourquoi ne pas lui avoir remit son tee-shirt, tout simplement ?
J – Bien sûr, je me serais baladé dans toute la cité avec Katie et une guêpière dans les bras. Vous imaginez la scène et les conséquences ??
E – Pardon ? Vous étiez sérieux en disant que vous faisiez ça avec Katie ? Mais vous êtes un pervers !! Coucher avec les compagnes de vos amis, vous me dégoûtez.
J – Elisabeth, écoutez-moi. Je suis prêt à parier que si on l’emmène à l’infirmerie, on verra les mêmes symptômes que Teyla. S’il-vous-plaît, venez avec moi, j’aimerais vraiment que vous me croyiez.

Elisabeth poussa l’un des plus longs soupirs de son existence mais elle accepta finalement de l’aider à habiller la botaniste inconsciente (en partie car le fait qu’une femme nue aux côtés de John l’énervait grandement). John la prit dans ses bras et l’amena à l’infirmerie sous le regard noir de sa dirigeante.
Les analyses du Dr Keller confirmèrent les propos de John, à son grand soulagement. Elisabeth donna les mêmes consignes que pour Teyla dont le taux d’hormones était toujours trop élevé pour la laisser sortir. Le militaire demanda aux Dr Keller et Weir de ne rien dire à propos de la véritable raison de la présence de Katie à l’infirmerie. Afin de protéger Rodney, elles acceptèrent. Elisabeth quitta l’infirmerie avec à peine un regard pour John qui ne savait plus vraiment se comporter avec elle.

E – Je ne le crois pas. J’ai failli le perdre. J’ai failli lui avouer ce que je ressentais pour lui et il ne comprend rien. Pire, il flirte avec deux de mes collaboratrices sans qu’il ne manifeste le moindre remords. Certes, elles sont sous l’influence de leurs hormones mais cela n’explique pas tout. Pourquoi perdent-elles ainsi leurs esprits ? Pourquoi seulement avec lui alors qu’elles pourraient faire tout cela avec leurs amants ? Depuis son retour d’Eriana, tout va de travers et…Ehhhh !! Mais oui, bien sûr !!

Elle se maudit de ne pas y avoir pensé plus tôt et fit demi-tour pour le rattraper. Elle lui expliqua ce à quoi elle avait songé, c’est-à-dire que le rayon qui l’avait frappé sur cette planète était peut-être à l’origine de tout ceci. Ils retournèrent donc à l’infirmerie et les tests pratiqués sur John ne révélèrent rien. Le Dr Keller modifia les paramètres et recommença son expérience. Les résultats montrèrent un léger pic d’activité cérébrale, si léger qu’il était très difficile à détecter. Ce pic se situait dans la partie du cerveau responsable de la production des phéromones, ces molécules qui contribuent à la production des hormones sexuelles. Le cerveau de John était donc le responsable de l’état des deux femmes hospitalisées. Cette nouvelle soulagea Elisabeth car cela signifiait que cette situation n’était pas voulue de la part du Texan. Mais il fallait y mettre un terme, elle n’aimait pas voir tous ces femmes tourner autour de « son » John. Ils allèrent voir Zelenka pour lui faire part de leur découverte. Ils lui expliquèrent la situation qui promit de s’y mettre « demain à la première heure mais pour l’instant, il est l’heure d’aller dormir ». Ils se séparèrent, lui heureux qu’elle le croît enfin et Elisabeth soulagée de savoir qu’il lui ait toujours dit la vérité.

Lendemain matin, bureau d’Elisabeth, briefing concernant le second essai en réel de « Hand of Sorrow ».

E – Le détecteur longue portée à repéré cinq vaisseaux Wraiths à deux heures d’ici, près de la planète Nounka. Ils appartiennent à cinq reines différentes qui se disputent le contrôle de cette planète. Ce sera votre cible. Rodney, tout est prêt de votre côté ?
Mc – Tout a été testé et vérifié deux fois par mes soins. Autant dire que tout ira bien. Le système est opérationnel.
E – Parfait. Départ dans une heure. John, vous êtes autorisé à les accompagner…à la condition évidente que vous vous teniez convenablement, n’est-ce pas ?
J – Ca va de soi, vous me connaissez.
E – Justement…

Sachant que l’ensemble des vaisseaux ennemis feraient feu sur le Dédale dès sa sortie de l’hyper-espace, il était prévu d’enclencher d’abord les anciens boucliers pour savoir combien de temps HOS pourrait fonctionner avec eux. Dès qu’il serait inefficace, McKay rétablirait alors les boucliers nouvelle génération.
L’effet de surprise joua une fois de plus : le vaisseau de la reine Akala fut détruit dans les secondes qui suivirent leur sortie de l’hyper-espace. Les quatre autres vaisseaux firent feu. Le vaisseau de la reine Scylla explosa à son tour. Mais les tirs combinés des trois appareils ennemis encore en course affaiblirent rapidement les boucliers qui atteignirent un niveau critique. Alors que le vaisseau de Nayareska fut détruit, le Dédale dut rétablir les nouveaux boucliers. Quand il vit que Lharfa reçut à son tour la visite d’une ogive nucléaire, le dernier vaisseau Wraith comprit qu’il valait mieux ne pas traîner trop longtemps dans les parages. Heureusement pour lui, HOS était redevenu inefficace. Il s’enfuit donc sous les tirs des mitrailleuses lourdes du Dédale.

Mc – On a eu beaucoup de chance.
C - Dr McKay, pouvez-vous être plus précis ?
Mc – Les anciens boucliers sont tombés à 20%. On attendait trois coups de plus avant d’enclencher les nouveaux boucliers et l’on pouvait dire adieu à notre repas de ce soir.
C (ignorant les états d’âme de l’estomac du scientifique) – McKay, selon vous, est-ce que l’essai est concluant ?
Mc – Je pense que oui. Mais pour plus de sécurité, il vaudrait mieux enclencher les nouveaux boucliers dès que les anciens passeront en-dessous des 50%. Normalement, ça suffira.
C – Le « normalement » me dérange fortement. Vous ne pouvez pas l’enlever de votre phrase ?
Mc – Désolé mais je ne peux pas faire plus. Et soyez heureux que le scientifique inégalable que je suis accepte de chercher à tout faire pour sauver vos fesses de militaire. Vous avez droit à quatre tirs maximum. Sachant que les vaisseaux Wraiths sont rarement aussi nombreux, on peut presque dire que les voyages interstellaires n’ont plus à craindre les attaques Wraiths.
C – Cela fait plaisir à entendre.
Mc – Par contre, en temps normal, laissez les nouveaux boucliers, on ne sait jamais. Les anciens ne servent qu’à prolonger la durée d’utilisation de HOS. Bon, si vous n’avez pas d’autres questions, tout cela m’a donné faim. A tout à l’heure.

De retour sur Atlantis, et après le débriefing, John retourna dans ses quartiers. La nuit était tombée depuis quelques heures mais il n’arrivait pas à s’endormir. Il décida d’aller prendre l’air et sorti se balader dans les couloirs de la cité vêtu d’un unique jean. Il arborait fièrement ses pectoraux saillants : en effet, c’était l’heure où Elisabeth faisait sa dernière ronde avant d’aller se coucher. Il voulait s’amuser à ses dépends. Cependant, il était loin de se douter de ce qui se tramait à quelques couloirs de lui, dans l’infirmerie.

Katie et Teyla étaient allongées dans deux lits côte à côte. La proximité de la botaniste avait réactivé les hormones de l’Athosienne qui du à nouveau être placée sous sangles. La constitution de Katie, plus fragile de celle de Teyla, et son contact quasi permanent avec John pendant toute une journée avaient rapidement eu raison de sa volonté. Ce séjour forcé à l’infirmerie créa une complicité entre les deux femmes. Certes, au départ, elles avaient voulues s’abattre mutuellement car elles avaient des vues sur le même homme et refusaient de le partager. Seules les sangles du Dr Keller les empêchèrent de passer à l’acte. Quand elles s’expliquèrent les causes de leur attirance et leur fantasme pour lui, elles se rendirent compte que leurs sentiments étaient en tous points identiques. Au lieu de se battre, elles décidèrent de faire front ensemble pour « convaincre » John de succomber à leurs charmes. Comme il semblait évident que le Dr Keller ne les aiderait pas, elles agirent de leur côté. Durant la nuit, alors que seule l’infirmière de garde était présente, elles passèrent à l’action. L’Athosienne soumit son poignet gauche à d’incroyables contorsions pour se défaire de l’emprise de la sangle. Après dix minutes d’efforts, son poignet légèrement ensanglanté se libéra. En silence, elle se détacha et aida Katie à faire de même. L’infirmière qui somnolait fut rapidement maîtrisée. Elles se mirent à débattre de la stratégie à adapter.

K – Puisqu’il ne veut pas de nous, nous n’avons qu’à l’émasculer. Ainsi, aucune blondasse ne pourra nous le voler.
T – Ne nous emballons pas. Il serait dommage de l’abîmer sans avoir pu auparavant profiter de son corps, n’est-ce pas ? Essayons d’abord de le séduire. S’il refuse, alors nous appliquerons ton plan.
K – Que proposes-tu ?
T – De le rejoindre dans sa chambre et d’entamer un strip-tease des plus endiablé en se caressant mutuellement. Je doute qu’un homme tel que John résiste à un tel spectacle.
K – Laquelle d’entre nous aura la chance de jouir de son corps ?
T – Mais toutes les deux voyons.
K – J’aimerais être la première si cela ne te déranges pas.
T – Tu n’as pas compris, pourquoi lui faire l’amour séparément quand on peut le faire ensemble ? Deux femmes splendides qui s’offrent en même temps à lui, il n’osera pas dire non.
K – Ton plan me plaît de plus en plus. Mais est-ce qu’il sera d’accord ?
T – Evidemment, surtout si on l’attache…
K – Si tu savais le nombre de fois où j’ai rêvé qu’une femme vienne plonger sa langue dans mon intimité pendant que Rodney me faisait l’amour…
T – Rodney ?? Beurk !! John est plus intéressant.
K – Je suis d’accord, allons-y.

Elles sortirent de l’infirmerie, non sans avoir pris le plus gros scalpel et la plus grosse seringue au cas où John ne serait pas suffisamment « compréhensif ». Elles se dirigèrent vers ses quartiers en ayant veillé à déchirer le haut de leur tenue propre aux patient de l’infirmerie. Le but était évidemment de mettre en avant leurs magnifiques décolletés afin de capter rapidement l’attention de John et ainsi aller plus rapidement à l’essentiel. Elles avaient quand même pris quelques minutes pour répéter leur strip-tease pour qu’il soit parfait et donc que John ne songe pas à les repousser. Mais l’excitation était trop grande. A force de se caresser mutuellement, elles ne purent résister à leur désir et Teyla, ardente, embrassa fougueusement Katie qui, loin de la repousser, lui rendit son baiser avec encore plus d’ardeur. Leurs sous-vêtements rejoignirent leurs blousent qui traînaient par terre. S’ensuivit une folle demi-heure de caresses sensuelles, baisers langoureux et coups de langue sur l’ensemble de leurs corps. Teyla, dont l’excitation était supérieure à celle de Katie, plongea dans son intimité. Sa langue était chaude et ses mouvements experts firent trembler la botaniste de plaisir. Après avoir eu sans doute le meilleur orgasme de sa vie, Katie se rhabilla, non sans avoir à son tour donné du plaisir à l’Athosienne. Mais il leur fallait plus. A leurs yeux, cet instant de volupté n’était qu’une mise en bouche destiné à les préparer au plaisir extrême qu’elles allaient recevoir de la part de John. Elles arrêtèrent donc leur « échauffement » et se dirigèrent vers les quartiers du militaire. Au détour du couloir C, elles tombèrent en arrêt face à un John torse nu et dont le pantalon était dangereusement bas. Cette vision décupla leur désir déjà brûlant. Leur respiration s’accéléra, faisant jaillir des poitrines dont les courbes flirtaient avec le sublime. Leurs regards se firent de braise.

J (se demandant si elles étaient guéries ou pas) – Mesdemoiselles ? Que faîtes-vous ici à une heure si tardive ?
T – La même chose que toi : nous venons te rejoindre.
J (commençant à croire qu’il s’était trompé) – Me voir ? Pourquoi donc ?
K – Pour poursuivre notre dernière conversation là où s’est malencontreusement arrêtée.
J – Ah…J’en serais ravi mais voyez vous, j’ai à faire et…
T – Oh oui tu as à faire. Beaucoup à faire même car tu vas devoir donner du plaisir simultanément à nos deux corps qui te réclament ardemment. J’espère que tu es en forme car je doute fort qu’une seule nuit suffise à apaiser, ne serait-ce que temporairement, le feu qui brûle entre nos reins.
J – Votre proposition est des plus tentantes. Laissez-moi y réfléchir.

Ce disant, il fit demi-tour et partit lentement. Dès qu’il fut hors de vue, c’est-à-dire tout de suite car ils s’étaient rencontrés à une intersection, il se mit à courir se demandant comment il allait s’en sortir sans qu’Elisabeth ne soit au courant.

K – Il n’a pas l’air très compréhensif…
T – On va l’aider. Tu as pensé aux menottes ?
K – Les voilà !!
T – Alors allons-y.

DERNIER CHAPITRE ET FIN EN COURS DE REDACTION PATIENCE PATIENCE...
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MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeLun 25 Juin - 12:53

John courait aussi vite qu’il le pouvait mais il ne parvenait pas à distancer ses poursuivantes. Alors qu’il venait de prendre à droite, il tomba nez à nez avec la diplomate. Celle-ci, surprise de le voir ici à une heure tardive et appréciant le spectacle que ses pectoraux en sueur lui offrait, ne sut que dire. Entendant Teyla et Katie se rapprocher, il prit Lizzie par le bras et lui demanda de courir. Face au refus de celle-ci, il n’avait pas le choix, il devait lui dire. Alors qu’elle allait lui demander comment elles avaient fait pour se libérer toutes seules, elle les vit à l’autre bout du couloir, haletantes. Elle comprit aussitôt que John ne plaisanta pas et qu’il valait mieux pour elle qu’elle court vite. Ils se réfugièrent ainsi dans la salle d’hologrammes et scellèrent l’entrée.

E – ça ne va pas les retenir bien longtemps
J – Je sais. En fait, je souhaitais faire appel à Morgane la Fée pour nous sortir de ce pétrin.
E – John, elle a disparu il y a trois mois, rappelés par les Anciens quand elle a voulu nous aider à propos du Graal.
J – Elle ne disposait pas d’un second ou d’un suppléant en cas d’absence de sa part ?
Chaya Sar (apparaissant dans une lumière blanche) – Si, il y a moi.
J – Chaya !! Mais que fais-tu ici ??

Le tutoiement interloqua Lizzie mais elle se doutait bien que durant toute la durée où John avait été coincé sur cette planète avec l’Ancienne, ils n’avaient pas fait que discuter…

Chaya – Sachant que son acte allait surement la condamner, Ganos Lal est venue me voir avant d’essayer de vous aider. Maintenant, c’est moi qui veille sur vous. Ma condamnation ne m’autorise à protéger que ma planète et mon peuple mais rien ne m’interdit d’aller sur d’autres mondes, d’où ma présence parmi vous.
J – Chaya, on a un sérieux problème. Tu peux nous aider ?
Chaya – Je vois ça. C’est possible mais j’y mets une condition.
E – Je me disais aussi.
Chaya (à John) – Laisse-moi pénétrer ton esprit, je t’expliquerais comment faire.
J – Pourquoi Elisabeth n’a-t-elle pas le droit d’entendre cette condition ?
Chaya – Car toi seule peut la réaliser.

Adressant un regard à Lizzie, il lui demanda implicitement l’autorisation de laisser Chaya entrer dans son esprit. La diplomate n’appréciait guère que les anciens amants retrouvent une telle intimité mais elle n’avait pas vraiment le choix. Teyla et Katie ne mettront plus très longtemps à trouver leur refuge et à parvenir à forcer la sécurité. Elle lui donna son accord mais ne put s’empêcher de lui adresser un « soyez prudent », ce qui fit sourire le militaire. Chaya entra dans l‘esprit du militaire et tous deux se retrouvèrent sur la plage du continent où John aimait se ressourcer. Chaya, en fouillant son esprit, avait trouvé que cet endroit plaisait particulièrement au texan. Elle l’avait donc matérialisé dans son esprit.

J – Alors, quelle est cette condition qu’Elisabeth ne doit pas entendre ??
Chaya – Pressé, comme toujours. Tu n’as pas changé, même après tout ce temps.
J – Désolé de ne pas être nostalgique mais je n’ai pas le temps. Ma chef est sur le point de se faire découper en morceaux par deux furies et moi violer sans pouvoir rien faire car tu occupes mon esprit.
Chaya – Je comprends. En fait, la solution est très simple mais elle ne dépend que de toi. Accorde-moi une nuit d’amour et je résolverais tes problèmes.

John n’en croyait pas ses oreilles. Chaya lui faisait du chantage. Certes, il y a plus désagréable comme chantage mais tout de même. Il avait résisté, il ignore encore comment, à Teyla ET Katie. Maintenant, ses efforts étaient sur le point d’être réduit à néant. Cette idée le vexa. Un instant, il soupçonna Chaya d’être intervenue pour l’aider à résister. Mais il n’avait pas le temps de mener une enquête. Il devait agir.

J – Si j’accepte, Teyla et Katie seront guéries ??
Chaya – Et ta précieuse diplomate sera épargnée. Je veux juste savoir ce à quoi tu es prêt à aller pour elle. Y compris à la tromper pour la sauver.
J – Techniquement parlant, je ne la trompe pas car je ne suis pas avec elle.
Chaya – Ne joue pas à ce jeu là avec moi, John. Je sais. Ça se voit dans tes yeux. Alors, ta décision ??
J (soupirant même s’il savait que le futur immédiat serait loin d’être désagréable) – C’est d’accord.

Elle se plaça à quelques centimètres de son corps, plongea son regard dans le sien et se pencha pour l'embrasser. Elle ne fit qu'effleurer ses lèvres de sa langue, attendant un signe de la part du militaire pour approfondir ce baiser. Voyant qu'il n'esquissait pas un geste, Chaya plaqua son corps de Vestale contre celui de John, glissant ses mains le long de son torse musclé avant de les nouer derrière sa nuque. John sentit sa résistance faiblir tandis que l’Ancienne lui mordillait la lèvre inférieure. Il la prit par les bras et la repoussa doucement. Elle sembla déçue et lui lança un regard perdu. Il se rappela alors le sort qu’y attendait Lizzie et se décida à continuer.

Avec une douceur dont il ne faisait quasiment jamais preuve, il posa ses lèvres sur celles de Chaya et explora sa bouche. Leurs langues se mêlèrent en un ballet langoureux. Les mains de John se firent plus légères et partirent à la découverte du corps de sa compagne, glissant de ses bras jusqu'à son dos, remontant sous le fin tissu de sa robe bleutée. Son parfum l'envoûtait, le velouté de sa peau excitait ses sens. Il l’allongea alors sur la plage de sable fin et chaud, se glissant être ses cuisses entrouvertes. Les baisers se succédaient, ils ne se quittaient plus, tantôt léchant, tantôt caressant, tantôt explorant la bouche de l'autre.

Il essaya de défaire la robe de sa compagne mais, à court de patience, fini par déchirer le tissu. Il n'y avait plus que la bouche du militaire sur la sienne, ses mains qui caressaient ses seins, son membre qu'elle devinait tendu sous son jean, qui comptaient. Elle poussa un gémissement quand il prit l'un de ses mamelons entre ses dents, le mordillant avec douceur tandis que sa main glissait inexorablement entre les cuisses de sa compagne. Il descendit le long de son corps doux comme de la soie et continua de lécher, sucer sa poitrine, tandis que sa main avait trouvé l'élastique de sa culotte. Il hésitait à aller plus loin quand le bassin de Chaya se souleva, lui indiquant qu'elle avait dépassé le point de non-retour avant même qu’il n’ait commencé. Il reprit sa bouche en un baiser fougueux tandis que son pouce allait frôler son clitoris.

Elle gémit en sentant sa main se frotter contre son sexe. Il y avait si longtemps que personne n'avait exploré son corps, ne l'avait fait vibrer de plaisir. Elle explora chaque courbe, chaque muscle du torse puissant qui se collait contre elle. John poussa un grognement quand elle frotta sa main contre son érection grandissante. Lui aussi avait dépassé le point de non-retour et il commençait à devenir impatient d'explorer son intimité. Elle mouillait pour lui sous l'assaut de ses doigts, il le sentait et n'en était que plus excité. Elle réussi à libérer son membre, elle le frôla du bout des doigts, et eut un sourire en constatant les grognements de plaisir qu'elle provoquait par ce simple geste. Il se débarrassa de son pantalon de façon à être entièrement nu devant elle avant de lui ôter définitivement la totalité de sa robe et sa culotte qui étaient désormais inutiles. Elle s'assit sur un coude et contempla son corps de guerrier grec. Il était parfait. Son torse et ses bras étaient musclés mais sans exagération. Elle pouvait voir ses abdominaux tel une plaquette de chocolat appétissante, son sexe était long, dur et ne demandait qu'une chose : prendre cette intimité humide qui lui faisait tant envie. Avec un sourire aguicheur, elle lui fit signe de se rapprocher et guida son membre jusqu'à l'entrée de son vagin. Le militaire captura ses lèvres tout en la pénétrant sauvagement.

Il adopta dès le départ un rythme soutenu et su que son amante l'appréciait aux petits cris rauques qu'elle poussait. Elle s'accrocha à lui, glissant ses jambes sur ses hanches et ses bras autour de ses épaules musclées. Il la pénétrait plus profondément dans cette position et en grogna de plaisir. John avait posé ses mains sur les fesses de sa maîtresse et les pétrissaient tandis que ses lèvres baisaient le cou, les seins, les lèvres de son amante. Il avait du mal à se contrôler, il voulait jouir en elle mais se retint car il ne voulait pas se concentrer sur son plaisir avant de lui en avoir donné. Il se retira de son sexe brûlant, provoquant un gémissement de frustration de la part de Chaya. Elle n'eut pas le temps de dire un mot qu'il était parti à la conquête de son clitoris. Sa langue fraîche sur celui-ci déclencha une succession de gémissements. Il suçait, tirait, mordait sans arrêt le petit bouton rose qui lui donnait tant de plaisir. Quand il la sentit sur le point de s'abandonner, il se redressa et la transperça de son sexe toujours aussi douloureux. Elle n'arrivait plus à retenir ses cris tandis qu'il entrait et sortait entièrement de son vagin. Avec un geste autoritaire, elle attrapa son amant par les fesses et le força à rester en elle. Il ne fallait plus qu'il la torture de la sorte, murmura-t-elle indistinctement entre deux baisers. Il sourit en l'écoutant et redoubla d'ardeur, son membre bougeant avec rapidité dans le creux moite et chaud. La jouissance arriva en même temps qu'une légère douleur pour John car elle lui griffa le dos quand il l'amena aux portes du plaisir. Elle étouffa un cri rauque d'un baiser, voulant prolonger leur étreinte. Enfin, à bout de souffle, il posa la tête sur son sein. Elle sourit tout en lui caressant les cheveux. Il était toujours en elle, elle sentait son sexe palpiter dans son vagin provoquant de petites vagues de plaisir.


Pendant ce temps, la botaniste et l’Athosienne avaient trouvé l’endroit où John et Lizzie s’étaient réfugiés. Alors que la diplomate veillait sur le corps du texan inanimé, elle entendait les deux complices d’un soir essayer de forcer l’entrée. Elle caressait le front du militaire, consciente de ce qu’il était en train de faire avec l’Ancienne. Elle sentit la jalousie s’élever en elle mais quand un halo bleuté engloba la cité et disparu en même temps que John se réveilla, elle comprit que tout était fini. Poussée par la curiosité, elle ouvrit la porte et croisa le regard de Katie et Teyla. Celles-ci étaient interloquées et se demandaient ce qu’elles faisaient à une heure tardive ici et dans une tenue si particulière…La diplomate les convia à un débriefing le lendemain à la première heure pour tout leur expliquer et les deux femmes allèrent se coucher, l’esprit envahi de questions. Elisabeth se détourna vers John qui reprenait peu à peu ses esprits.

E – Alors, vous vous êtes bien amusé ??
J – J’aimerais que l’on évite de parler de ce que j’ai du faire pour que tout cela s’arrête. Soyez rassurée, elle a effacé la mémoire de nos deux amies et de tous ceux qui savent ce qui s’est passé. Comme ça, on n’aura pas se justifier.
E – Voilà au moins une bonne nouvelle. Et l’appareil ?? Comment le met-on hors-service ??
J – Je vais vous montrer.

Se disant, il s’était approché d’Elisabeth et lui déposa sur les lèvres un baiser des plus sensuels et langoureux, un baiser à rendre jalouse Chaya.
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Quand Chaya répare les bêtises de John Empty
MessageSujet: Re: Quand Chaya répare les bêtises de John   Quand Chaya répare les bêtises de John Icon_minitimeLun 25 Juin - 12:53

E (sous le choc) – Qu…Quoi ?? Vous allez me dire que m’embrasser rend inopérant cet appareil ??
J – En fait, Chaya a également déconnecté l’appareil et annulé ses effets. Mais je voulais vous montrer pourquoi j’avais résisté à nos deux amies qui nous couraient après tout à l’heure.

La leader d’Atlantis essaya de se redonner une contenance et essaya de déterminer s’il essayait de l’embobiner une fois de plus ou s’il était sincère. Son regard et son second baiser lui firent renoncer à toute volonté et elle l’embrassa fougueusement à son tour. Puis elle recula et lui déposa violemment sa main droite sur la joue, la marque de ses doigts persistant quelques instants.

E - Ça, c’est pour avoir couché avec Chaya, même en rêve. Et ça, c’est pour nous avoir sorti de cette situation.

Elle embrassa de nouveau un John totalement perdu par ce que la diplomate venait de lui dire et de lui faire.

Kavanaugh – Ahhhhhhhhhhhhhh !!Quelle horreur !! Mais quelle horreur !! Bande de pervers. Obsédés sexuels, faire ça en public, ahh vous me dégoûtez !!
E – Kavanaugh ?? Mais qu’est-ce que vous f…fichez là ??
Kav – Ne m’adressez pas la parole, pécheresse, dépravée, ribaude !! Dès demain, je fais mon rapport au colonel Caldwell dès qu’il arrive. Je ne laisserai pas cette cité devenir un antre de la luxure.
J – Si vous faîtes ça, je vous jure que…
E – John, c’est bon, laissez-le.

Kavanaugh, le regard à la fois vainqueur et méprisant, s’en alla en clamant son dégoût. John, quant à lui, ne comprenait pas les raisons qui avaient poussé Elisabeth à le laisser prévenir Caldwell. Mais Lizzie savait que le commandant du Dédale, même s’il ne la portait pas dans son cœur, ne la dénoncerait pas. Son seul souhait était de voir la cité convenablement gérée. Tant que la diplomate accomplissait ce rôle et que ses sentiments ne mettaient pas en danger la sécurité de la cité ou de la Terre, il ne dirait rien.

Hélas pour elle, le colonel Caldwell était malade et était remplacé par le colonel Chase. Un pantin de la pire espèce. Froid, calculateur et hypocrite, il obéissait au doigt et à l’œil au règlement, uniquement pour plaire à ses supérieurs ; même quand ceux-ci lui ordonnait une absurdité. Si un jour, on lui demandait d’abattre sa mère, il le ferait sans hésiter de crainte de perdre son poste s’il refusait, dans l’espoir d’avoir une promotion s’il le faisait. Chase détestait cette jolie brune au tee-shirt rouge dont on lui vantait tant les mérites. Il s’empressa alors de délivrer l’information que lui avait donnée Kavanaugh aux membres du CSI qui jubilaient. Jusqu’alors, Caldwell, afin de préserver la seule personne suffisamment compétente pour gérer Atlantis, n’avait rien livré de bien croustillant au CSI, rien que des broutilles insignifiantes. Mais là, c’était différent. L’information de Chase tenait du non respect de la loi de non-fraternisation, qui plus est avec son second. Le CSI avait là un argument en or pour l’évincer et placer à la tête d’Atlantis quelqu’un de plus « soucieux » des préoccupations du CSI…

Une commission extraordinaire fut crée. Elle était composée des docteurs Simons et Öllbrunner, deux diplomates anglais et russe, ainsi que du général américain Wessels. La commission avait délibéré à huis clos et s’apprêtait à rendre son verdict.

Simons – Dr Weir, après délibération, nous avons convenu de vous destituer de votre poste. Mr Woolsey sera votre remplaçant. Ceci dit, étant donné vos connaissances de la cité, de son fonctionnement et de la Galaxie de Pégase, nous aurions tort de nous priver de vos talents. Vous serez donc l’assistant de Mr Woolsey pendant l’intégralité de sa prise de fonction qui durera un an. Je laisse le Général Wessels prononcer le verdict concernant le colonel Sheppard.

Elisabeth était tout simplement révoltée. Ne plus être à la tête de l’expédition suffisait à l’anéantir. Mais devoir seconder Woolsey lui révulsait l’estomac. Elle ne contint sa rage et sa déception qu’au prix de lourds efforts. Quand elle se rappela qu’elle ne verrait plus John, toute énergie l’abandonna et elle s’assit dans son siège sans attendre ni demander la permission.

Wessels – Colonel, étant donné les faits, nous ne pouvons vous laisser fréquenter le Dr Weir, cela est contraire au règlement. Vous êtes donc exclu de l’expédition Atlantis. Cependant, étant donné votre expérience des combats spatiaux et sachant que la maladie du colonel Caldwell l’a contraint a quitter l’armée, nous avons décidé de vous nommer commandant du Dédale. Nous espérons que vous le verrez comme une promotion et non une punition.

John était partagé. Ne plus vivre dans la cité, ne plus voir Lizzie, ne plus partir en mission était pour lui les pires des châtiments. Mais se retrouver à la tête de Dédale était le genre de challenge dont il raffolait. La déception prit le dessus quand il se rappela les circonstances de sa nomination : il avait enfin avoué ses sentiments à Elisabeth et un scientifique taciturne était venu tout gâcher. Le Dr Ollbrunner le tira de sa rêverie.

Ollbrunner – Pour être sur que vous respecterez ces décisions dans les plus brefs délais, le Dr Weir m’accompagnera jusqu’au SGC d’où elle rejoindra Atlantis via la Porte des Etoiles. Quant au colonel Sheppard, il peut dès à présent rejoindre son poste. La séance est levée.
E – Pouvez-vous nous laisser quelques instants pour nous dire au revoir ??
W – Vous avez deux minutes, pas une seconde de plus.
L/J – Merci général.

John et Elisabeth se retrouvèrent seuls dans la pièce, ne sachant comment s’adresser à l’autre. La diplomate se décida à prendre la parole, hésitant à se livrer totalement.

E – Cela ne change rien aux sentiments que j’éprouve pour vous. De plus, le Dédale fait des voyages réguliers. Avec les moteurs McKay II, un aller-retour ne prendra qu’une semaine, on se verra souvent.
J (l’embrassant) – Voilà pour ce qui concerne mes sentiments. J’ajouterais qu’en tant que commandant du Dédale, je dispose de la téléportation. On pourra donc se vois sans crainte de se faire surprendre.

Le général Wessels entra dans la pièce et dit à John qu’il était temps. John déposa un baiser sur la joue d’Elisabeth et s’éloigna en lui souriant. Puis il suivit le général en direction du parking où les attendait une voiture.

J – Permission de parler mon général ??
W – Bien sur, je vous écoute.
J – Pourquoi de tells décisions ?? Je m’attendais à plus de sévérité de la part du CSI.
W – Au départ, vous deviez être chassé de l’armée et le Dr Weir envoyé en tant qu’ambassadeur en Thaïlande. Heureusement pour vous, le général O’Neill est un vieil ami. Il s’est démené comme un diable pour que les sanctions soient les moins dures possibles. Ah, tant que j’y pense, les Russes ont demandé à ce que nous leur envoyons un de nos scientifiques en échange de cette clémence. Kavanaugh a donc rejoint la Sibérie il y a deux jours.

Le visage de John s’illumina à cette nouvelle. Il remercia une dernière fois le général et s’installa dans sa voiture, direction le Dédale et de nouvelles aventures. Mais ça, c’est une autre histoire.

FIN
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