STRIP POKER
By The Silent Force.
Résumé : Sheppard, McKay, Lorne et Beckett s’affrontent au strip-poker. Elisabeth débarque au milieu de tout ça et défie John en duel singulier. Le suite n’est que dentelle et tatouage dans le bas du dos…
Dimanche, 22h00 sur la cité d’Atlantis. John entra comme à son habitude sans frapper dans le laboratoire n°3 où il savait que se trouvait Rodney. En effet, celui-ci avait le nez collé à l’écran de son ordinateur et ses mains survolaient frénétiquement le clavier.
John - Hé Rodney ! Ca vous dit une petite partie de poker ce soir ?
Rodney - Quoi ? Non mais vous rigolez ? Je n’ai pas de temps à accorder à ce genre d’idioties. Et puis, je suis un piètre joueur dès qu’il s’agit d’argent. Je perds des fortunes aux machines à sous. Si vous m’aviez proposez une partie d’échecs, là par contre, j’aurais sûrement accepté…
J - Oh allez, rien qu’une ! C’est dimanche et vous êtes resté enfermé dans votre bureau toute la journée…
R - Figurez vous que je travaille MOI. Je ne dispose pas de loisirs à volonté si je veux que cette cité tienne debout !
J - S’il vous plaît !
R - Qui sera présent ?
J - Euh… Eh bien, si vous venez, il y aura vous et moi…
R - Humpf, je vois… Pourquoi n’iriez-vous pas demander à Beckett ou Ronon ? Je suis sûr qu’ils seront ravis de… jouer avec vous…
J- Très drôle ! Allez venez quoi, et puis j’aurais besoin de votre génie pour éviter de me faire plumer !
R - Oh arrêtez ! Vous essayez de m’avoir par la flatterie c’est pitoyable !
J - Très bien, comme vous voudrez !
Il tourna les talons sans un mot.
R - Euh… Attendez !
John se retourna, le sourire aux lèvres.
J - Ouiii ?
R - Euh… Hum… Vous avez vraiment besoin de moi ? Je veux dire… Je suppose que je peux bien me libérer une petite heure si mes compétences scientifiques sont demandées ailleurs… Bon, c’est d’accord, je viens !
J - Parfait ! Allons chercher d’autres victimes !
Rodney attrapa son portefeuille et le suivit. Sur le chemin, ils croisèrent le Major Lorne qui sortait du mess.
Lorne - Mon Colonel.
J - Major! Ca vous dirait une petite partie de poker entre mecs ?
L - Ma foi oui pourquoi pas ? Je vais dans mes quartiers chercher mon portefeuille.
J - Bien, rejoignez nous dans ma chambre.
L - Entendu.
J (à Rodney) - Bien, il ne nous reste plus qu’à trouver un joueur et on sera au complet.
R - Beckett ?
J, un sourire sadique se dessinant sur ses lèvres - Beckett !
Ils se rendirent joyeusement à l’infirmerie : il savait que si quelqu’un perdait beaucoup au jeu, c’était Beckett qui débordait de générosité.
John entra une nouvelle fois sans frapper, Rodney sur les talons. Le brave docteur faisait des points de suture à une jeune recrue. Ils sursautèrent tous les deux à l’entrée improviste des deux hommes et la jeune femme tenta aussitôt de se mettre au garde à vous.
Carson- Colonel, vous pourriez… Euh…
J - Oh oui bien sûr désolé mon vieux, puis s’adressant à sa recrue, repos soldat !
La jeune femme rougit puis se rassit sur le lit.
C - Merci !
Il termina de la recoudre, se lava les mains pendant que la jeune femme s’empressait de filer puis se tourna vers les importuns.
C - Alors messieurs, que me vaut le plaisir de votre visite ? Je vous rappelle quand même au cas où que ceci est une infirmerie et non un terrain de combat Colonel. Vous êtes donc prié d’attendre à l’extérieur…
J - Je sais doc, je suis désolé mais Rodney et moi voulions vous proposer une petite partie de poker pour ce soir.
Le jeune médecin se radoucit devant leur air de gamin.
C - Si je me souviens bien, la dernière fois vous m’avez raflé pas moins de 200$ et vous vous moquiez de moi parce que je faisais semblant de ne pas avoir les bonnes cartes pour que le jeune sergent ne perde pas toute sa dote. Désolé, je n’ai pas envie de me faire plumer une fois de plus.
J – Allez quoi, venez. Il y aura votre amie Cadman qui a joyeusement accepté de venir.
C – Elle a accepté de vous affronter au poker ???
J – Cela vous étonne-t-il ?
C, tentant de cacher sa mauvaise foi - Je n’ai plus de patient à voir, je vous suis.
J, tout sourire - Génial doc !
Dix minutes plus tard, les quatre hommes étaient assis en cercle sur des coussins posés à même le sol dans les quartiers du Colonel avec, au centre, un jeu de trente deux cartes. John saisit le paquet et commença à battre les cartes.
J - Bien, tout le monde est prêt ? Alors, j’ai pensé qu’on pourrait corser un peu le jeu en ajoutant une petite règle…
R, sur ses gardes, réagissant au quart de tour - Quel genre de “petite règle” ?
J - Ce genre là : le joueur qui perd une manche doit enlever un vêtement !
C - Vous voulez faire un strip-poker ?
John prit son temps avant de répondre.
J - Eh bien, oui.
Rodney/Carson - C’est hors de question !
J - Oh, voyons messieurs, vous n’allez pas nous faire défaut maintenant !
C - Il est hors de question que je me retrouve en caleçon devant vous parce que je sais pertinemment que c’est moi qui vais perdre ! Hors de question de me retrouver nu comme un ver devant elle.
R - Oui, idem !
John leva les yeux au ciel.
J - Major, vous en pensez quoi ?
L - Ce que j’en dis c’est que si ses messieurs se dégonflent, c’est qu’ils n’ont rien d’impressionnant à nous montrer…
R - Bien sûr que si ! Vous vous trompez complètement Major, je suis assez musclé et …
L - Ce serait l’occasion de nous montrer que vous valez aussi bien que les militaires… sur ce plan là…
Cet argument sembla faire réfléchir Rodney qui, au bout de quelques minutes, marmonna sans conviction : Bon, c’est d’accord.
C - Je ne suis toujours pas d’accord ! En plus, Laura n’est toujours pas arrivée. Il ne serait pas convenable de commencer sans elle.
La mauvaise foi était évidente. Les trois hommes se retournèrent vers lui.
R - Allez Carson, mon vieux, ne m’abandonnez pas, vous savez très bien que si vous y laisser votre chemise, au sens propre du terme, moi aussi… Et puis, de toute façon, Cadman ne viendra pas. John a inventé cette histoire pour vous décider à venir.
C – Quoi ? Vous vous êtes servi de mon attirance pour Laura dans l’unique but de pouvoir me plumer ? Mais c’est très lâche major. Devant le sourire d’ange de John, il fini par lâcher Bon, ok, mais jusqu’au caleçon alors, pas plus ! Et soyez assuré que je saurais me venger en temps voulu.
J, un sourire jusqu’aux oreilles - Bien entendu ! Puis se penchant vers Lorne, Bien joué Major.
La partie commença.
Une heure plus tard, bureau d’Elizabeth. La jeune femme était plongée dans un rapport de mission.
Elizabeth, en appuyant sur une touche - Point final ! Eh bien, encore une journée de quartier libre utilisée à travailler.
Elle regarda sa montre en se frottant les yeux.
Elizabeth - Bon, je crois que j’en ai assez fait pour aujourd’hui. Au lit ma fille.
Elle se leva et se dirigea vers le militaire de garde cette nuit là pour lui annoncer qu’elle rentrait dans ses quartiers. Comme à son habitude, elle fit un tour pour voir si tout allait bien et demanda aux gardes de chaque couloir de rester vigilants. Soudain, au détour d’un couloir, des éclats de rire se firent entendre dont un en quoi elle reconnut la voix de McKay. En s’approchant discrètement, elle s’aperçut qu’ils provenaient de la chambre du Colonel Sheppard. Curieuse, elle frappa. Entre deux sanglots elle entendit le mot “Entrez” aussitôt suivi d’un “Non !” sonore. Elle passa sa main devant le détecteur et la porte s’ouvrit laissant place à un spectacle ahurissant. Elizabeth resta bouche bée devant un Rodney et un Beckett en caleçon ainsi qu’un Lorne torse nu, vêtu de son seul jean. La situation aurait été hilarante si elle n’avait pas été si pathétique. Au milieu de ces corps dénudés, John, entièrement habillé, cachant mal un fou rire qui menaçait d’exploser, eut la présence d’esprit de ne pas regarder la dirigeante dans les yeux.
Mer 14 Fév - 2:30