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 Tu me manques

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The Silent Force

The Silent Force


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MessageSujet: Tu me manques   Tu me manques Icon_minitimeLun 19 Mar - 19:58

Titre : Tu me manques
Auteur : Melinda
Genre : romance… shweir. Et oui, cela faisait longtemps… Et il n’y a rien d’autre à part de la romance.
Saison : hors saison
Spoiler : aucun
Résumé : Les histoires d’amour ne se terminent jamais vraiment…
Disclamer : Et bien, le Papa Noyel est passé, et je n’ai pas eu les cadeaux que j’avais demandé, donc les personnages et l’histoire de Stargate Atlantis ne m’appartiens toujours pas !
Note de l’auteur : Cela fait bien longtemps que je n’ai pas écrit de fic shweir pure et dure comme celle là. Soit John avec d’autres personnes, ou du sheyla… Mais c’est quand j’ai vu le spectacle « Romantique » de Frank Dubosque, ça m’a inspiré cette histoire, j’espère qu’elle vous plaira.
J’ai donné une habitude (mauvaise habitude ne le faîtes surtout pas) à Elizabeth qu’on ne lui connaît pas…
Dédicace : A ma petite sœur qui adore ce couple – entre autres – et que j’adore, qui est mon trésor !! A Laure et Isa, que j’adore fort, et à Jojo un beau rayon de soleil ma Chichounette !
Bonne lecture
Melinda
Elle referme la porte derrière elle, et jette les clés dans un cendrier servant plus de dépotoir, de vide poche. On peut y trouver des clés, des pièces de monnaie et des briquets usés.
Elle se dirige vers la cuisine, et pose sur la table, la pile de courrier qu’elle vient d’aller chercher. Elle balaye la pièce du regard. C’est rangé, comme ça l’a toujours été, sauf quand Il était là… C’était toujours en bazard, mais elle lui pardonnait tout… Sauf ce qui les avait fait se séparer.
Elle balaye l’air de sa main, comme pour chasser cette idée. Elle soupire, puis se dirige vers son coin cuisine, pour se préparer un café… L’appartement et silencieux… Il lui manque…
Atlantis deux ans plus tôt
« Quand comptaiez-vous m’en parler exactement ? »
Elizabeth releva les yeux. Elle était dans son bureau sur Atlantis, en train d’écrire un rapport pour le SGC. Elle vit alors, Rodney qui était sur le seuil de la porte.
Elizabeth – De quoi parlez vous Rodney ?
Rodney (entrant dans le bureau d’Elizabeth) : - Et bien… Vous et John.
Elizabeth : - Comment ça ‘’Moi et John’’ ?
Rodney : - Enfin Elizabeth, ne jouez pas à ça avec moi ! Tout le monde est au courant dans la cité de votre dîner d’hier soir.
Elizabeth : - Qui n’a pas su tenir sa langue ?
Rodney : - Et bien… Je crois que cest Carson qui a demandé au cuisinier de préparer votre dîner. Du coup, le cuisinier en a parlé à l’aide cuisinière, qui n’est autre que le Dr Oracio, qui est soit dit en passant un grand cordon bleu…
Elizabeth : - Rodney…
Rodney : - Et bien… oracio est la petite amie de Zlenka, qui me l’a dit.
Elizabeth : - Je vois.
Rodney : - Alors ?
Elizabeth : - Alors quoi ?
Rodney : - Enfin Elizabeth ! Tout le monde sait, que cela fait plus de deux ans que vous vous tournez autour ! On commençait à désespérer !
Elizabeth regarda le scientifique et hocha un sourcil.
Rodney : - Alors, qu’est-ce qu’il y a exactement entre vous ?
Elizabeth : - Je ne sais pas Rodney ! Nous n’avons échangé qu’un dîner !
Rodney : - Vous me le direz hein ?
Elizabeth : - Oui, vous en serez le premier informé.
Rodney : - Merci Elizabeth !
La diplomate sourit à Rodney, puis elle tourna son regard au dehors, et vit John qui passait dans le couloir à cet instant. Il se retourna vers elle, leurs regards se croisèrent… Il lui sourit…
Le micro-onde fait un « bip » strident. Elle se lève et sort le café de la machine. Elle va s’appuyer contre la fenêtre, au dehors, elle peut voir – et entendre – les bruits de la circulation, et des milliers de New Yorkais qui vont travailler en ce lundi matin. Elle relâche le rideau, boit une gorgée de café fumant, et se diriger vers la table de la cuisine. Elle est bien seule dans son appartement…
Elle pose sa tasse de café sur la table, et prends la pile de courrier. Elle regarde ce qu’elle a reçu… Le loyer, le programme télé et de la publicité… Mais ce qui attire le plus son regard, c’est une enveloppe, où juste son prénom est écrit.
« Elizabeth »…
New York, un an plus tôt
John posa le carton sur le sol de l’appartement d’Elizabeth.. Cette dernière, lui montra la chambre, et tous les deux s’y dirigèrent. John y déposa ses cartons, et rejoignit Elizabeth qui était assise sur le lit.
Elizabeth : (se blottissant dans ses bras) – Bienvenue.
John : - Merci…
Elizabeth : - Je suis heureuse de te voir ici. De nous voir ici…
John : - C’est normal Eli… Nous allons vivre ici à présent… Du moins… Pour un certain temps.
Elizabeth : - Toi et moi… Enfin rien que nous deux…. Pas de cité, pas de travail qui prend des heures, juste toi, et moi.
John : - Je trouve que c’est une belle vie.
Elizabeth : - Je trouve aussi.
Elle releva les yeux vers son compagnon, et l’embrassa tendrement.
John : (contre ses lèvres) – Il faut inaugurer ton lit….
Elizabeth : - John…
John : - On a fait deux longues semaines de voyage, sans pouvoir rien faire, tu ne croyais pas que j’allais oublier…
Elizabeth : (souriant) – Non pour ça, je te fais confiance…
Puis, John l’embrassa tendrement…
Elle la regarde. Ce n’est qu’une simple enveloppe. Et dés qu’elle la voit, elle reconnaît « son » écriture. Elle a lu tellement de rapports de mission écrits de sa main, qu’elle pourrait reconnaître cette écriture entre mille.
Il a du la déposer directement dans sa boîte aux lettres, il n’y a pas d’adresses.
Elle se passe une main dans les cheveux. Ils devaient se marier… Son cœur se serre soudain.
New York, boutique de mariage, six mois plus tôt
Elizabeth avait pour l’occasion du choix de sa robe de mariée, convier toutes ses demoiselles d’honneur, dont la plus part étaient de vielles amies de lycée, qu’elle avait gardé dans son entourage proche. Il y avait également Teyla, à qui elle avait expliqué la tradition, pour que l’athosienne ne soit pas perdue.
C’était aux demoiselles d’honneur – Teyla, Aurélia et Sarah – de proposer les robes qu’elles voyaient bien pour la diplomate.
Aurélia, en prit une. Elizabeth l’examina… Elle devait l’essayer. Elle entra dans une cabine, et passa la robe.
Quand elle sortit, Aurélia, Sarah et Teyla la regardèrent. Puis, elles se regardèrent.
Aurélia : (grimaçant) – C’est… Original.
Elizabeth : - C’est toi qui l’as choisi à l’origine.
Aurélia : - Oui je sais… Mais je dois bien t(avouer que c’est…
Sarah : - Pas trop ton style. Teyla qu’en pensez-vous ?
Teyla : - Je dois dire que c’est assez étrange.
Elizabeth : (ironique) – Je me disais bien que le rose et les froufrous ne m’allaient pas au teint.
Sarah : (lui tendant une robe) – Tiens, essaie celle là.
Elizabeth essaya la robe que lui tendait son amie. Elle la passa dans la cabine. Sarah, Aurélia et Teyla l’attendaient. Elizabeth mit plus longtemps que pour la première. Elle semblait hésiter à sortir.
Sarah : - Alors Lizzie, elle te va ?
Elizabeth : - Je ne sais pas quoi en penser.
Aurélia : - Sors, on te dira ce que l’on en pense.
Elizabeth hésita encore une seconde et sortit de la cabine d’essayage.
Sarah, Teyla et Aurélia la regardèrent, et se demandèrent alors pourquoi elle avait hésité à sortir.
La robe lui allait à ravir. Elle était écrue, blanc cassé. Et très simple. Le haut, était composé d’un bustier très simple fait de quelques broderies. Le décolleté lui allait parfaitement. Et le bas de la robe, retombait sur ses jambes. Elle avait lâchés ses cheveux bruns, qui avaient poussés. Elle se sentait un peu mal à l’aise.
Sarah : - Lizzie tu es…
Aurélia : - Sublime.
Teyla : - Cette robe est parfaite pour vous Elizabeth.
Elizabeth leurs sourit un peu embarrassée, et se regarda dans la glace. Elle s’imaginait déjà trois mois plus tard au bras de John devant l’hôtel…. Et un frisson la parcourut… Quelque chose n’allait pas…
Elle craque une allumette et la porte à la cigarette qu’elle a à la bouche. Elle ne sait pas pourquoi, mais depuis qu’il est parti, elle a repris cette mauvaise habitude qu’elle avait perdu à la fac.
Elle regarde l’enveloppe, doit-elle l’ouvrir ? Que penser de ça ? Après ce qui c’est passé… Et pourquoi c’est lui qui lui écrit Tout est de sa faute à elle, pas à lui… lui n’y est pour rien… C’est elle qui a douté… Elle qui a tout brisé entre eux.
Elle se passe une main dans les cheveux, et tire une taffe de sa cigarette, avant de faire retomber la cendre dans la coupelle servant de cendrier.
Appartement d’Elizabeth, quatre mois auparavant
Il faisait déjà nuit, et John venait de refermer la porte derrière lui. Elizabeth était dans la cuisine, devant elle, les plans de table qu’ils avaient commencé la veille au soir. John jeta son blouson, et se dirigea vers sa future femme, il l’embrassa, et passa une main dans son dos avant de s’asseoir à ses côtés.
John : - Alors, tu as passé une bonne journée ?
Elizabeth : - Hein hein.
John : - Eli’, que se passe-t-il? Ce sont les plans de table qui te mettent dans cet état ? On peut voir ça plus tard si tu veux…
Elizabeth : - Non, ce ne sont pas les plans de table…C’est tout ça… Ce mariage…
John : - De quoi tu parles ?
Elizabeth soupira, et se leva, se dégageant des bras de John. Elle se mit à faire les cent pas dans la pièce.
John : (se levant) – Elizabeth. Que se passe-t-il ?
La jeune femme releva les yeux vers lui, des yeux brillants de larmes. Elle avait la gorge serrée, et son cœur battait à la chamade.
Elizabeth : - Je ne sais plus où j’en suis… J’ai l’impression que ça sonne faux tout ça… Que nous nous marions, parce qu’il faut se marier… Nos amis et nos familles sont si heureux pour nous… Mais nous sommes nous déjà poser la question : que voulons-nous vraiment ?
John se passa une main sur le visage. Elle doutait. Elle ne voulait pas de ce mariage, et lui n’avait rien vu…
John : - Ce que je sais, c’est que je veux passer le reste de mes jours avec toi.
Elizabeth : - Toute notre vie. Ca semble si long…
Le cœur de John se pinça. Elle ne l’aimait pas assez pour ça… Pour passer le reste de sa vie avec lui.
John : - Si nous désirons tous les deux des choses différentes…
Elizabeth : - Nos chemins finiront par se séparer.
John la regarda, les yeux empli de tristesse.
Rien ne marcherait donc jamais…
Elle écrase le mégot de sa cigarette dans le cendrier. Il est parti, cela fait maintenant quatre mois. Et il lui manque affreusement… Elle se rend compte par son absence, que sa vie entière avec lui, aurait peut être été la meilleure chose qui aurait pu lui arriver… Mais leur chance avait tourné…
Elle ne peut pas l’oublier. Pas pour l’instant… Il est encore trop présent dans sa vie…
Elle décide d’ouvrir la lettre, pour voir ce qu’il a à lui dire. Elle prend ses lunettes sur la table à côté d’elle, et déchire l’enveloppe. Elle inspire une dernière fois, et dépile la feuille blanche. Elle est emplie de son écriture…
Chère Elizabeth
Quatre mois ne suffisent pas. Mais j’y ai beaucoup pensé ses derniers temps, puisque tu n’es plus là, je suis libre… Mais ce n’est pas une liberté qui est agréable, plaisante ou encore supportable.
Je ne t’écris pas cette lettre, pour que tu aies pitié de moi. Tu avais raison, si nous ne voulons pas les mêmes choses, nos chemins se sépareront un jour. Mais je ne peux pas t’oublier.
Je crois que les histoires d’amour ne finissent jamais vraiment. Alors je continue à penser à toi. Ce que tu m’as laissé, se sont des souvenirs, alors j’essaie de ne garder que les bons. Les mauvais sont rangés dans un endroit où je voudrais les oublier.
Chaque jour, je pense à un nouveau souvenir, et quand je penserai à la même chose deux fois, c’est que je commencerai à t’oublier, doucement, tendrement. Toi aussi tu m’oublieras. Mais cela viendra lentement… Car notre histoire est la plus belle chose qui me soit arrivé depuis longtemps. A chaque instant, à chaque minute, à chaque seconde tu me manques. Quand je me lève tu me manques, quand je travaille tu me manques… Quand je vis tu me manques.
J’imagine encore le son de ton rire, l’odeur de ta peau et la douceur de tes lèvres. Et un jour, dans longtemps, on se recroisera, et j’entendrais le son de ta voix, que j’imaginais différent…
Et ce jour là, nous nous verrons différemment. Mais qui sait… Un jour peut être, nos routes se recroiseront.
Sache que je t’aime et que je t’aimerai toujours, comme je te l’ai dit, les histoires d’amour ne se finissent jamais vraiment.
Merci pour tout, pour nous.
John
Elizabeth reposa la lettre, et se passa une main dans les cheveux. Elle sourit, mélancolique. Cette lettre, c’était étrange, jamais elle n’aurait imaginé ça de lui.
Elle réfléchit un instant… Elle se lève, et réfléchit un instant…. Quelques minutes, à ce qu’il lui a dit dans cette lettre.
Puis, elle prend le téléphone et compose un numéro.
Deux sonneries, puis sa voix.
Elizabeth: - John? C’est moi…
The End
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