serial univers
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 chap 26 Même si

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venusia
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MessageSujet: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeDim 21 Jan - 15:04

Le soleil éclairait à peine la cité qui s’éveillait, quand Elizabeth entra dans infirmerie, avec William endormi dans les bras. Elle regarda un long moment John et remarqua ses trait tirés, signe qu’il avait passé une nuit agitée.

La jeune femme n’aurait peut-être pas du venir si tôt déposer William, mais elle avait tellement à faire aujourd’hui…En particulier organiser le long briefing, qui s’annonçait en début d’après midi, sur le retour de John….

Elle imaginait déjà les répliques que Caldwell pourrait avancer, rien que cette pensée la mis hors d’elle. Elizabeth reporta son attention sur John et se maudit intérieurement de mettre sa peur sur le compte de son travail…

La vérité est qu’en déposant William si tôt, sachant que John était encore endormi, elle éviterait de croiser son regard…Ses yeux remplis d’amour posé sur elle…ce regard qui pouvait la remplir de joie, comme la dévaster entièrement…Ce regard qu’elle essayait d’éloigner d’elle, le temps qu’elle se reprenne…

Elizabeth posa délicatement William sur le lit, en faisant bien attention à ne pas le réveiller, le petit garçon vint naturellement se blottir contre son père, ce qui fit sourire la jeune femme.

Elle lui caressa tendrement les cheveux, puis déposa un doux baiser sur son front.

Elizabeth : - Je t’aime mon ange.

Un sourire étira les lèvres du petit garçon. Le Docteur Weir alla réitérer son geste avec John, quand ses lèvres, au lieu de toucher son front, embrassèrent celles de John. Celle-ci, surprise, recula et regarda John, qui affichait un sourire des plus charmeurs.

John : - Bonjour mon étoile.

Elizabeth : - Tu m’as surprise, depuis combien de temps étais tu réveillé ?

John : (Souriant malicieusement) – Depuis que tu es entrée.

Elizabeth le considéra un instant du regard, elle qui voulait éviter de se retrouver trop longtemps avec lui…Bien que cela ne servait à rien, car aujourd’hui était le jour où il sortait…là, elle ne pourrait plus l’éviter et devrait discuter avec lui…Lui exposer ses peurs, ce qu’elle haïssait faire…se mettre à nue…

Elizabeth : - Désolée de t’avoir réveillé. Dit-elle au bout d’un instant.

John : (Tout sourire) – J’adore me réveiller quand tu es à mes cotés.

Elizabeth lui sourit tendrement, elle aussi adorait se réveiller à ses cotés…Même si depuis un an, ses réveils étaient beaucoup moins heureux qu’avant…John, voyant l’inquiétude passer sur son visage, repris la parole, afin de ne pas la laisser dans la tourmente.

John : - Je ne t’ai pas beaucoup vue depuis avant-hier.

Elizabeth : - Je sais, mais j’avais beaucoup de travail…Tu sais ce que c’est, la base, Caldwell dit-elle en grimaçant.

John : - Oui, j’ai vu ta discussion avec lui.

Elizabeth : (sautant sur l’occasion) – Justement, j’ai deux ou trois mots à te dire, à propos de cet Hélico.

Là, il avait très mal joué son coup, ce n’était pas une si bonne idée que ça au final, de lui parler de sa conversation avec Caldwell.

Elizabeth : (croisant les bras) – Tu peux m’expliquer ce qu’un hélico miniature, faisait à voler dans la cité ?

John : - Je faisais prendre à William une leçon de pilotage.

Elizabeth : (haussant un sourcil, septique) – Sur un modèle réduit ?

John :- J’aurais bien voulu le Jumper mais (souriant) étant donné que je suis coincé ici, et puis après ce qui lui est arrivé.

Elizabeth : - Tu es au courant.

John : - Rodney me l’a dit.

Elizabeth : - Et ?

John : - Je suis assez fier de lui, piloter un Jumper à son âge. Il est presque aussi doué que moi !

Elizabeth : - John ! Dit-elle légèrement outrée. C’était un Jumper !

John : - Justement.

Elizabeth : - Il aurait pu se tuer !

John : - Tu m’exagères pas un peu, non…

Elizabeth : - Tu n’y étais pas, tu ne peux pas savoir !

Bien sur qu’il n’y était pas…Dieu sait qu’il aurait préféré être là, qu’à fuir les traques des Wraith’s. Elizabeth s’aperçut que l’expression de son visage avait changé. Elle s’en voulut intérieurement d’avoir prononcé cette phrase.

John : - Je sais…

Elizabeth : - John, je suis…

John : (la coupant) – Non, ne sois pas désolée. C’est pas grave (voulant changer de sujet) Tu as vu le mot sur l’hélico ?

Il détournait la conversation…Comme à chaque fois qu’il se sentait gêné…

Elizabeth : - Oui, je te remercie.

John : - Je te l’ai envoyé, car je ne t’avais pas vue de la journée. A ce propos…

Mais la jeune femme leva une main pour lui dire de se taire, elle recevait une communication dans son oreillette.

Elizabeth : - Un problème Samuel ?

Samuel : - Oui, si vous pouviez venir, il y a un léger problème avec le panneau de contrôle.

Elizabeth : (fronçant les sourcils) – Il fonctionnait très bien hier ?

Samuel : - Oui, mais ça, c’était avant que le Docteur Zelenka ne renverse son café dessus.

Elizabeth : - Je vois. J’arrive ! (Regardant John) Je dois y aller, un problème avec le tableau de contrôle.

John : - D’accord. J’espère que ce n’est pas trop grave.

Elizabeth : - je l’espère aussi… (Grimaçant) Je sens que cette journée va être très chargée.

Elle s’approcha de lui et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Il lui sourit en la regardant s’éloigner.

John : (l’interpellant) – Elizabeth ? (Celle-ci se retourna) Tu seras là quand je sortirai ?

Elle se contenta de lui sourire en guise de réponse. Non, elle ne serait pas là…

A suivre…
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venusia
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 19:57

Effectivement, elle n’était pas venue quand Carson l’avait « libéré » de sa « prison » …John n’en avait pas été surpris, il savait qu’elle ne viendrait pas…Il l’avait lu dans son regard…

Ce regard troublé qui le fuyait, comme elle le fuyait…Où était passé ce regard rempli d’amour posé sur lui quand il s’était réveillé ? Il avait été si heureux de la retrouver après tant de mois de séparation…si heureux de la revoir, si semblable à ses souvenirs… Si heureux de revoir cette flamme, qui brûlait dans ses yeux…

Mais le lendemain, quand il l’avait revue, Sheppard avait eu l’impression de se retrouver face à quelqu’un d’autre…Où était passée sa Elizabeth ? Celle qu’il avait vue la veille ? Que s’était-il passé dans la nuit, pour qu’elle change si vite ?

Avait-elle peur ? Le jeune homme s’était décidé à lui parler. Il voulait qu’elle s’explique sur son comportement, sur le pourquoi elle le fuyait.

Mais Elizabeth semblait être introuvable…Ni dans son bureau, ni en salle de briefing, ni au mess, à la bibliothèque, en salle de repos, ou dans ses quartiers. Pourtant, John aurait tellement voulu lui parler avant le briefing, qui devait avoir lieux dans une heure…tant pis, il attendrait…

Pour l’heure, il se dirigeait avec William dans ses bras, vers le labo de Rodney. Il avait envie d’embéter le scientifique, après tout, 1H00 avant la réunion, il ne devait pas avoir quelque chose d’important à faire.

Mais contrairement avec ce qu’il avait pensé, John retrouva McKay en pleine expérience scientifique. Un étui de tube à essai était posé devant lui, contenant divers produits colorés à l’intérieur.

Juste à coté de la table de travail, se tenait un grand tableau noir, où Rodney semblait écrire frénétiquement des équations, tout en regardant les fioles.

John : (souriant) – Hello McKay !

William : - Odney !

Rodney : - Tiens Sheppard, Carson vous a enfin libéré ?

John : (Tout sourire) – Comme vous pouvez le voir !

Il déposa William sur une chaise et s’assit juste à coté de lui, en posant ces deux mains croisées sur le plan de travail. John regarda quelques minutes McKay travailler, en affichant un visage intéressé.

McKay, qui n’aimait pas du tout être dérangé quand il travaillait sur une expérience importante, essaya tant bien que mal de contenir son agacement. Le problème, c’est que comme toujours, il ne réussit pas à le faire et se retourna vers le Colonel plus qu’énervé.

Rodney : - Ecoutez Colonel, je suis très heureux pour vous que Beckett vous ait libéré, mais je suis en plein expérience ! Alors si vous pouviez arrêter de prendre mon labo pour la garderie !

John : (levant les mains) – Ola, quel accueil Rodney ! (Plissant les yeux, d’un air amusé) Vous savez que cela ne vous ferez pas de mal de prendre un peu de vacances ? Avec Kate, par exemple…

Rodney : (lui jetant un regard noir) – Si vous êtes venu pour me dire ça sortez de mon labo ! Vous me faites perdre mon temps ! (Arrachant les tubes a essai des main de William) Puis toi, arrêtes de jouer avec ça ! Ce n’est pas un jeu !

Le petit garçon croisa les bras et le regarda avec une mine contrariée en fronçant les sourcils.

William : - Pas gentil Odney !

John ne tint pas compte du ton employé par Rodney. Il le connaissait suffisamment à présent, pour savoir, qu’il aboyait plus qu’il ne mordait. Surtout, quand il était sur une expérience.

John se ressaisit de deux fioles, et les retendit à William, qui lui souria, avant de saisir lui-même d’une autre et de commencer à jouer avec son fils.

John : - En faut, je suis venu, car je recherche Elizabeth.

Rodney : - Pourquoi ? Vous l’avez perdue ?

John : (plissant les yeux) – Ah, ah ah, très amusant Rodney. Non en fait, j’aurais souhaité parler avec elle avant la réunion.

Rodney : - Un problème avec Elizabeth ? Lui demanda t-il en le regardant à demi ?

John : (gêné) – Heu…pas vraiment…

Puis zut, il avait besoin de confier à quelqu’un ses doutes, et avoir la confirmation de ce qu’il pensait. Et si quelqu’un avait bien passé du temps avec Elizabeth pendant ces un an, c’était sans nul doute Rodney.
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 19:57

John : - Bon voila, si vous voulez tout savoir, je trouve Elizabeth bizarre depuis deux jours.

Rodney : (le regardant) – Bizarre ?

John : - J’ai l’impression que ce n’est plus elle. Si vous voulez, quand je me suis réveillé, c’était bien elle, la Elizabeth que j’avais quitté, mais le lendemain…J’avais impression de me retour ver en face de quelqu’un d’autre. J’ai l’impression qu’elle me fuit !

Rodney : - Il faut lui laisser du temps pour assimiler votre retour. Vous savez, ça nous à fait un choc à tous de vous revoir, à Elizabeth encore plus que n’importe qui. Surtout qu’elle n’a jamais perdu espoir…

John : (étonné) – C’est vrai ?

Rodney : (hochant la tête) – C’est vrai. Même si elle ne le montrait pas…Mais il y’a une chose qu’il faut que vous sachiez, c’est qu’Elizabeth a beaucoup changé.

John : (n’étant pas sur d’avoir compris) – Changé, comment ça ?

Rodney : - Et bien, par exemple, elle a appris à se battre.

John : - Pardon ? demanda t-il.

Rodney : - Oui, le Docteur Weir a appris à se battre. En ce moment, elle doit être en salle d’entraînement.

John : - Et pourquoi ?

Rodney : - Suite à un incident avec les Genii…quand William s’était fait capturé je crois. Dit-il sur le ton banal de la conversation.

John : - Pardon ? demanda t-il de plus en plus étonné. William s’est fait capturé par les génii ?

Rodney : - Oui, un qui s’était introduit dans la cité. Mais ne vous inquiétez pas, depuis, on a largement amélioré la sécurité.

John : (fronçant les sourcils, le regardant septique) – Mouais, si vous le dites…Et, elle se débrouille comment ? demanda John en regardant William s’amuser avec les fioles.

Rodney : (nonchalamment) – Apparemment plutôt bien, vu qu’elle a réussi à battre Ronon.

John, sur ces mots, détourna la tête et regarda Mckay avec des yeux aussi ronds que des balles de ping pong.

John : (Articulant chaque mots pour être sur que McKay comprenne bien) – Elle a réussi à battre Ronon ?

Rodney : (Agacé) – Vous êtes sourd ou quoi ? C’est ce que je viens de dire !

John fronça les sourcils et sembla réfléchir quelques instants. Elizabeth qui savait se battre…Qui avait battu Ronon…Et bien, décidément, il s’était passé plus de choses qu’il n’aurait pensé en un an…Effectivement, Elizabeth avait bien changée…

John : - Et comment a-t-elle réussi à le battre ?

Rodney s’arrêta d’écrire et reporta son attention sur John, pendant quelques minutes.

Rodney : - Vous connaissez les femmes…Elle a du utiliser (mettant les guillemets) ses atouts féminins.

John : (Fronçant les sourcils) – Quels atouts féminins ?

Rodney : - Allons Sheppard, je ne vais pas vous faire un dessin. Vous les avez remarqués et sûrement du en profiter.

John sembla réfléchir l’espace d’un instant, avant de se lever d’un bon et de lâcher un :

John : - Quoi ?

Qui fit sursauter William et Rodney, qui ne pu s’empêcher de sourire en voyant sa tête.

John : - Non, vous voulez dire que…Ronon et Elizabeth…

Rodney : - Non, je plaisantais John. Je voulais juste voir votre tête quand je dirais ça.

Celui-ci se rassit quelque peu rassuré, en jetant cependant un regard en coin indescriptible à McKay.

Rodney : - Juste pour vous dire, que Elizabeth a belle et bien changé. Je pense que vous devriez lui parler de ce qui vous tracasse et lui laisser du temps pour s’habituer à votre retour.

John réfléchit au propos de Rodney, après tout, il n’avait pas si tort que ça, si cela avait été lui, il aurait aussi eu besoin d’un peu de temps…

John : - Merci Rodney. (Souriant malicieusement) C’est le fait de traîner avec le Docteur Heitmeyer qui vous transforme en psy ?

Rodney : (plissant les yeux) – Si c’est pour me dire des idioties, vous pouvez sortir ! (Leur confisquant les tubes) Puis arrêtez de jouer avec ça tous les deux ! Vous allez finir par faire exploser la cité !

Le Colonel sourira devant la gêne de Rodney, prit William dans ses bras et se leva.

John : - D’accord Rodney, on vous laisse tranquille. On se revoit au briefing !

Rodney : (lui faisant signe de la main de partir) – C’est ça, c’est ça…

William : (en secouant la main) – Au revoir Odney !

John sortit du bureau, replongeant celui-ci dans le silence. Quand la tête de John réapparue dans l’encart de la porte, un sourire espiègle sur les lèvres.

John : - Au fait McKay (celui-ci sursauta et se tourna vers John) Vous avez fait une erreur à la troisième équation. Ce n’est pas 3X mais 3Y sur 2 delta.

Rodney : (regardant le tableau) – Non, je n’ai pas fait d’erreur, c’est impossible, je ne fais jamais d’erreur…(réalisant) Mais si, vous avez raison !

John : - Dernière chose, si vous voulez obtenir une solution solide pour votre truc, faite comme William et mélangez la solution bleue et la violette. Dit-il en disparaissant, laissant un McKay complètement sans voix.
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 19:58

Cela faisait à présent plus d’une heure que le briefing sur le retour de John avait débuté. Ponctué par le récit de celui-ci, les interventions incessantes de Mckay et les remarques désobligeantes d’un Caldwell, qui ne semblait guère apprécier le retour de John, mais qui tachait de ne pas le montrer.

Carson, intervenait de temps en temps sur une question d’ordre médicale, qui l’intéressait sur les Wraith’s, Teyla et Ronon semblaient écouter attentivement. Quand à Elizabeth et bien…Depuis le début de la réunion, elle semblait étrangement silencieuse, ramenant l’ordre dans la salle quand il le fallait, mouchant Caldwell de nombreuse fois. Mais n’intervenant pas une seconde dans le récit de Sheppard.

John aurait pensé que peut-être, elle allait poser des questions, mais aucunement. Elle se contentait d’écouter celui-ci attentivement, les mains croisées sur son bureau, le visage impassible.

Enfin, elle tachait de garder le visage impassible, car John qui l’avait observé du coin de l’œil durant tout son récit, avait bien remarqué les soubresauts et les quelques réactions de secondes où son visage trahissait ses émotions.

Personne ne semblait l’avoir remarqué, mais pour lui, qui la connaissait si bien…Qui connaissait chaque détail de son visage par cœur, pour l’avoir observé en secret pendant des années…c’était une évidence…Une évidence telle, qu’il aurait aimé la prendre dans ses bras. Mais hélas, pour l’heure, c’était impossible.

Caldwell : - Si j’ai bien tout compris, intervient Caldwell, en se rasseyant sur son siège et en croisant les bras, vous n’êtes resté que très peu de temps dans le croiseur Wraith, c’est pour cela que notre équipe ne vous a pas trouvé ?

John : - c’est exact.

Caldwell : - Pourquoi ne pas vous avoir gardé dans ce vaisseau ? Eux aussi, avaient « besoin de manger » dit-il, en mettant les guillemets.

Ronon : - Les Wraith’s ne stockent pas leur pâture dans les vaisseaux de combat. Il s’en servent principalement pour se défendre, d’où le nom.

Caldwell tourna la tête vers Ronon et le regarda.

Caldwell : - J’en conviens, mais au dire de me répéter, l’équipage a besoin de nourriture. (Reportant son attention sur John) Ils auraient pu vous garder sur place, et non vous transférer dans un vaisseau ruche.

John : (regardant Caldwell) – Mais ils ne l’ont pas fait.

Caldwell : - Ca, nous l’avions remarqué Colonel. Puisque quand nous sommes allés vous délivrer, il n’y avait personne, hormis des cadavres. C’est pour cela que nous vous avons cru mort.

Carson : - Peut-être, qu’ils avaient suffisamment de nourriture sur le croiseur ? Suggéra Carson.

Ronon : - C’est possible, les Wraith’s n’aiment pas gâcher de la nourriture. Ils n’emportent avec eux que ce qui leur est nécessaire. Ils transfèrent le reste dans leurs vaisseaux.

John : - Cela explique pourquoi ils ne m’ont pas gardé. Ils m’ont transféré à peine arrivé, dans leur garde manger. Ou j’étais en sorte de stase, avant de me réveiller dans un de leur cocons et qu’ils viennent me rechercher.

Flash Back :

Une bouffée d’oxygène, vite cela en devenait vital. Le Colonel Sheppard, se réveilla d’un seul coup, le souffle court, son cœur au bord de l’explosion.

Où était-il ? Que s’était-il passé ? La seule chose dont il arrivait à se rappeler, c’était l’ordre de repli qu’il avait ordonné à ses hommes, juste avant que les darts ne les attaquent…Ensuite…c’était le trou noir…John essayait de se remémorer les faits, mais en vain…Son esprit semblait embrumé…Comme dans du coton…

En parlant de coton, son attention fut retenue par les espèces de fils, comme des toiles d’araignées, qui lui bloquaient la vue extérieure…mais qu’est ce que…Soudain, son cœur marqua un battement…Il venait de comprendre où il se trouvait...Il était dans un de leur cocon…Probablement dans un de leurs vaisseaux ruches…

John essaya de sortir, mais une force invisible semblait le ramener en arrière…Il le fallait pourtant…Il fallait qu’il arrive à sortir de là…Il devait s’échapper…Au moment où il y était presque, des bruits de pas raisonnèrent dans le couloirs…Mon dieu, non…pas ça…il ne pu empêcher la panique de le gagner…

Lui qui essayait en vain de sortir, à présent faisait tout pour rester dans ce cocon, alors qu’il était tiré en avant par le gardien Wraith…Hélas, celui-ci semblait plus fort…Ou alors, est ce que c’était lui qui n’avait plus de force ?

Toujours est-il, que les deux gardiens le traînèrent jusqu'à une salle, ou là, la femelle, la reine, probablement, semblable à la première qu’il avait vue il y’a des années, semblait l’attendre.

Reine : (Souriant) – Mon repas est enfin arrivé.

John se releva et regarda la « femme » droit dans les yeux.

John : - J’en doute, vous savez, je ne suis pas très comestible. Surtout après avoir traîné dans un de vos cocons, à ce propos, vous devriez faire le ménage à l’intérieur….

La femelle s’approcha si près de lui qu’il pouvait sentir son souffle sur son visage. Elle fit le tour de John, en semblant humer l’air.

Reine : - Tu as l’air plein de vie pourtant.

John : - Faut pas croire, c’est juste une apparence !

Probablement agacé par le comportement de John, la reine, d’un geste de la main, exerça une pression invisible, qui fit s’agenouiller John. Celui-ci essaya de résister, mais la volonté physique employée par la reine semblait au dessus de la sienne…Et il ne pu que se soumettre.

Reine : (souriant) – J’aime mieux sa.

La Wraith se planta devant lui et le regarda dans les yeux, en penchant légèrement la tête.

Reine : - Ta barrière mentale est impressionnante je dois dire, mais il y’a quelque chose de spéciale en toi. Je peux le sentir…

John : (Suggérant) – C’est peut-être ma nouvelle eau de toilette ? Vous savez, vous devriez en mettre aussi, j’en connais une très bonne qui…

Mais la reine poussa un cri strident, qui fit grimacer Sheppard…Il du se plaquer les mains sur les oreilles, pour essayer d’empêcher ses tympans d’exploser…

Reine : - Tu parles trop. Tu sais ce que je fait à ceux qui parlent trop ?

D’un coup d’ongle, elle déchira le tee-shirt de Sheppard, dévoilant son torse…

John : - Ah, c’est ce genre de rapport que vous voulez ? (Penchant la tête de droite à gauche) Je suis désolé, mais vous n’êtes pas du tout mon type.

Reine : (continuant, sans faire attention à ce qu’avait dit John) – Je les mange !

Elle plaqua sa main sur sa poitrine, là où John s’attendait à avoir une douleur atroce, mais rien ne se passa…Il réouvrit un oeil, puis l’autre et vit la reine septique, mais ravie.

Reine : - Apparemment, tu es un des rares à ne pas être comestible.

John : - Je vous l’avais dit, je suis immangeable !

Reine : - Ce n’est pas grave, quand j’ai essayé de prendre ton énergie, j’ai vu une chose intéressante…tu fais parti de ce groupe qui vient de la Terre…

Le cœur de John s’accéléra…non, comment avait-elle deviné ? Il avait pourtant érigé une barrière mentale dès qu’il était entré dans la pièce. Cela aurait voulu dire qu’elle avait lu en lui, au moment où sa barrière avait du s’affaiblir, quand il avait eu peur d’être vidé de son énergie. John serrait les poings et dit d’une voix forte.

John : - Jamais vous n’obtiendrez quelque chose de moi…

Reine : (Souriant) Oh, mais (passant un doigt sur son torse, se rapprochant, ce qui fit grimacer John) J’ai des moyens de te faire parler…

Fin du Flash Back
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 19:59

Caldwell : - Ils vous ont torturé ?

John : - Oui.

Rodney : - Et quelles genres de tortures ? demanda McKay intéressé.

Elizabeth : (D’une voix forte) – Rodney ! Il est inutile de demander des précisions à ce sujet ! (d’une voix plus calme ) Nous pouvons tous aisément l’imaginer.

C’est vrai, ils pouvaient tous imaginer le genre de tortures que les Wraiths avaient fait subir à John. Ronon plus particulièrement. John remercia Elizabeth du regard, mais voulut cependant répondre à Rodney.

John : - Tortures physiques, mentales et hallucinations. Quand ils sont vu qu’ils n’obtiendraient rien de moi, ils m’ont implanté un émetteur dans le dos.

Carson : - C’est là que vous êtes devenu un coureur ?

John hocha positivement la tête.

John : - Ensuite ma vie n’a plus été faite que de traques et de chasses.. Pas de repos, peu de nourriture. La seule obsession étant, de ne pas être rattrapé…

Tout au long de ce mini monologue, les traits d’Elizabeth s’étaient tendus…elle aurait tellement voulu pouvoir lui éviter cela…Tellement…si seulement elle pouvait abréger ce briefing…

Caldwell : - Qui ne nous dis que vous ne nous avez pas trahi ?

Elizabeth tourna vivement la tête vers Caldwell, le regard plus noir que jamais.

Elizabeth : - Comment osez vous dire cela Colonel ? Vous savez très bien que tous les militaires de cette basse sont les meilleurs. Ils ont tous suivis un entraînement spécial pour ce genre de situation !

Caldwell : - Je le sais parfaitement Docteur, mais il est possible que le Colonel Sheppard ait pu divulguer des informations.

John : (perdant légèrement son calme) – Vous savez très bien que je ne ferais jamais cela !

Caldwell : (plissant les yeux d’un air mauvais) – Vous avez dit qu’ils utilisaient l’hallucination non ? (Regardant du coin de l’œil Elizabeth) Il n’est pas difficile de savoir votre plus grande faiblesse.

Sheppard serra un peu plus les mains, et respira calmement, essayant de ne pas laisser sa colère contre Caldwell l’emporter. Il planta ensuite son regard vert dans celui du Colonel et dit d’une voix dure et sans faille.

John : - Ne croyiez vous pas, que si j’aurais divulgué la moindre information, des croiseurs et des darths auraient déjà attaqués Atlantis et seraient en route vers la terre ?

Caldwell le regarda d’un air mauvais. Il avait marqué un point, en effet, si Sheppard avait divulgué la moindre information, ils se seraient déjà fait attaquer.

Teyla : - Il n’a pas tort Colonel.

Il regarda brièvement Teyla et reporta son regarda sur John, bien décidé à lui faire perdre son calme.

Caldwell : - Sur ce point vous avez raison. Mais il y’a une question que je me pose. Vous connaissez beaucoup de numéro de planètes susceptibles de vous accueillir, même sans code d’identification, vous auriez pu revenir sur le site alpha, ou n’importe quelle autre planète amie.

Ronon : - Les émetteurs Wraith’s sont équipés de traceurs, qui sont capables de repérer leur gibiers sur n’importe quelle planète.

John : (Continuant) – Si bien que je ne pouvais rester très longtemps dans chaque monde, au risque de mettre la population locale en danger. Si j’avais été sur le site alpha, je leur aurais donné libre accès à la porte d’Atlantis et en même temps à la Terre. Je ne pouvais courir ce risque, comme je ne pouvais pas aller sur une des planètes que je connaissais, sans risquer de mettre des civils innocents en danger.

Caldwell : - Mais vous auriez pu nous faire savoir que vous étiez vivant ! (Battant l’air de sa main, se réadossant) Par n’importe quel moyen ! (Regardant du coin de l’œil Liz) Une carte postale, un mail Dit-il en regardant Liz fier de son humour.

Mais celle-ci lui envoya un regarda noir.

John se redressa légèrement, en ayant de plus en plus de mal à garder son sang froid, face à Caldwell, qui affichait un petit sourire en coin ironique.

John : - Si jamais mon message avait été intercepté par quelqu’un d’autre que mes hommes, vous auriez été découverts.

Caldwell : (s’appuyant contre le dossier du fauteuil, en souriant) – Quel bonté d’âme !

Elizabeth : - Colonel, je vous prie de mesurer vos paroles ! Nous ne sommes pas dans une arène ici, si vous avez quelque chose à dire faites le ! Sinon mettez votre animosité de coté !

Il regarda Elizabeth en souriant légèrement et se redressa dans son fauteuil.

Caldwell : - Et bien en effet, j’ai quelque chose a dire. Je me souviens avoir lu dans un de vos rapports que vous aviez trouvé une planète d’enfants, sur laquelle ils disposaient d’un dispositif capable de brouiller la technologie Wraith. Je me demandais pourquoi vous n’y êtes pas allé ?

Sur ces mots, les derniers efforts de John pour garder son calme, cédèrent, s’il n’aurait pas risqué la cours martial, il lui aurait mis son poing dans le nez. Il dit d’une voix forte, qui trahissait mal sa colère.

John : (Tapant du doigt sur la table) – Parce que vous croyiez que c’est facile de pouvoir échapper au Wraith ? Essayez d’imaginer ces traques, le manque de nourriture, ces nuits sans dormir, qui font que vous ne savez plus si vous êtes vivant ou mort. Et la peur qui vous ronge chaque seconde…Cette peur de retomber entre leurs mains, en se demandant quelle torture ils vous feront s’ils vous rattrapaient…Et la peur de ne plus revoir ceux que vous aimez… (John se leva, posa ses mains à plat sur la table et dit d’un air de défi) Allez y ! Devenez un coureur et vous verrez ce que c’est ! (plissant les yeux ) Je ne suis pas sûr que vous y survivrez !

Caldwell se leva à son tour, pris la même position que John, la petite tempe sur le haut de son crâne trahissait son énervement. Ils se défièrent du regard pendant de longues minutes.

Caldwell : - N’oubliez pas à qui vous parlez Colonel…Si vous vous en êtes sorti, je pense que je pourrai m’en sortir aussi…

John : - Mais à la place de vous Colonel, j’ai ce que vous n’aurez sans doute jamais…Une famille...

Elizabeth : - Ca suffit ! S’écria Elizabeth. (Les deux hommes tournèrent la tête vers Liz, alors que les autres protagonistes sursautèrent) Vous n’êtes pas dans un ring de boxe, mais dans une salle de briefing ! Dois je vous le rappeler ? Si vous avez à régler vos différents, vous êtes priés de le faire en privé ! Pour le moment revenons à cette réunion. (Elle se tourna vers les autres personnes présentes dans la salle) Est-ce qu’un d’entre vous à une autre question stupide à poser au Colonel Sheppard ?

Le silence régna dans la salle, tous préféraient se taire face à la colère de Liz…Cependant John leva un doigt, pour demander la parole, ce qui la fit légèrement sourire.

Elizabeth : - Oui Colonel ?

John : - Je pense que la réunion est terminée ? (Elle acquiesça) Je voudrais poser une question. Quand est ce que je peux reprendre les missions ?

Elizabeth : (Souriant) – J’allais y venir.

Caldwell, qui s’était rassit se leva d’un bond.

Caldwell : - Vous n’y pensez pas ! Il faut que le Colonel Sheppard subisse des examens approfondis.

Elizabeth : - Il les a eu. Carson ?

Carson : (hochant la tête) – En effet. Et je peux vous dire que le Colonel Sheppard est en parfaite santé. Aussi bien mentale, que physique.

Elizabeth : - Merci Carson.

Caldwell : - Mais vous avez très bien pu vous tromper !

Elizabeth : - Dois je vous rappeler Colonel, que pour la mission Atlantis, nous avons recruté les meilleurs spécialistes au monde.

Caldwell grommela quelque chose qui ne passa pas inaperçue pour Elizabeth.

Elizabeth : (arquant un sourcil) – Vous avez un problème Colonel ?

Caldwell : - Non madame. Si vous voulez bien m’excuser, je vais préparer le départ du Dédalus et faire mon rapport.

Elizabeth : - Allez y. J’aurais moi-même des rapports à vous transmettre avant votre départ.

Il la salua d’un hochement de tête et sortit. Elizabeth reporta son attention sur John, qui affichait un sourire en coin.

Elizabeth : (se retenant de sourire) – Un problème John ?

John : - Non aucun.

Elizabeth : - Pour ce qui est des missions, nous en avons parlé avec Carson et nous pensons qu’il vaut mieux que tu reprennes les missions tout en douceur.

John : - Mais Carson a dit que j’étais apte !

Carson : - Oui, c’est ce que j’ai dit. Vous êtes en parfaite santé, mais je préfère, vu ce que vous avez subit, que vous ne repreniez pas les missions avant une semaine, minimum, voir deux.

John : (Protestant) – Deux semaines ?

Carson : (hochant la tête) – C’est exact. Ensuite, vous pourrez reprendre les missions tout doucement.

John : (Grimaçant, regardant Elizabeth) – Est-ce que j’ai le choix ?

Elizabeth : - Ce n’est pas négociable John.

John : - Ouais, bon. (Plein d’espoir) Je suis tout de même autorisé à reprendre mon poste sur la cité ?

Elizabeth : (souriant) – Bien entendu. Tu as d’ailleurs un briefing avec le Major Lorne à ce sujet dans 10 minutes.

Elle referma son ordinateur, se saisit de son agenda, puis reporta son attention sur les autres membres de l’équipe.

Elizabeth : - Quelqu’un souhaite t-il rajouter quelque chose ? (Tous firent non de la tête)

Mais le visage de John changea une micro seconde…Rajouter quelque chose…si, il avait bien quelque chose à rajouter…mais à quoi bon, elle était morte…Il l’avait tué…cette partie de sa capture ne servait à rien d’être raconté…

Elizabeth : - Très bien, vous pouvez disposer.

Tous se levèrent et commencèrent à sortir. Elizabeth se dirigeait déjà vers son bureau, quand John la rattrapa.

John : - Elizabeth ?

Elizabeth : (étonnée) – John ? Tu as oublié que tu devais voir le Major Lorne ?

John : - Je n’ai pas oublié, mais j’aurais souhaité te parler.

Le cœur D’Elizabeth s’accéléra…Lui parler elle savait que ce moment arriverait…elle fut prête à répondre, quand Zelenka les interrompit. La jeune femme remercia le ciel qu’il soit arrivé à ce moment là, bien qu’elle savait que cela n’était que reculer pour mieux sauter.

Zelenka : - Docteur Weir, je peux vous voir 5 minutes ?

Elizabeth : - Bien sur, j’arrive tout de suite. (A John) On discutera ce soir promis.

John : - D’accord.

Il la regarda s’éloigner. Ce soir…Il aurait enfin les réponses à son comportement…
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 20:00

William avait fait des pieds et des mains, pour que ce soit son père qui lui raconte une histoire avant de dormir. La première qu’il avait depuis un an…Elizabeth en était persuadée, elle allait devoir se lever au milieu de la nuit pour le calmer, à cause des histoires de John…Mais qu’importe après tout…Il était heureux…si heureux…

Ses yeux avaient retrouvés cette étincelle si caractéristique, qu’il n’avait qu’en présence de son père et vice versa…Jamais elle n’aurait souhaité plus beau cadeau pour son fils, ni pour John…

John…Elle n’avait pas réussi à le voir depuis le briefing…Elle ne l’avait pourtant pas fait exprès…Le Docteur Weir avait tellement eu à faire…Entre Zelenka qui voulait lui parler d’une nouvelle idée, Carson qui lui avait remis la liste de choses qu’il lui fallait et les différentes interventions de McKay au sujet d’un nouveau prototype et autres réunions, que la jeune femme n’avait pas eu une minutes à elle…

Cela faisait ½ heure qu’elle était arrivée dans leur quartier…Au son de sa voix, elle avait deviné qu’il se trouvait dans la chambre de William…Elizabeth avait préféré ne pas interrompre ce moment privilégié et était partie se réfugier sur le balcon…Pour réfléchir…réfléchir à ce qu’elle allait dire à John, quand il arriverait…Le moment était venu…Ils devaient parler tous les deux…Elle allait devoir se mettre à nue…

Perdue dans ses pensés, Elizabeth ne remarqua pas la présence de John qui l’observait depuis quelques minutes déjà…Elle était toujours aussi sublime, sous ce magnifique ciel étoilé, les reflets dansaient sur elle, comme sur les flots…Les images d’eux sur ce balcon lui revinrent à esprit…c’est ces souvenir qu’il voulait retrouver…ces moments privilégiés, cette complicité…Mais pour cela, il fallait qu’il lui parle…Alors, doucement, il s’avança vers elle…

Le cœur d’Elizabeth se mit à battre un peu plus fort, quand elle sentit deux bras puissants l’entourer…Un frisson la fit tressaillir, quand elle sentit ses lèvres se poser dans son cou…

John : (lui murmurant à l’oreille) – Bonsoir mon étoile.

Elle se retourna pour se retrouver face à lui.

Elizabeth : (Souriant) – Bonsoir, tu as fini avec William ?

John : - Il vient juste de s’endormir.

Elizabeth : (Fronçant les sourcils) – J’espère que tu ne lui as pas raconté des histoires qui vont m’obliger à me lever cette nuit ?

John : (Souriant) – Non, je me suis contenté d’une histoire classique. Celle du Magicien D’Oz.

Elizabeth : - C’est bien alors. J’espère simplement qu’il ne va pas essayer de retrouver le chemin de briques jaunes.

John : - Tu crois qu’il en serait capable ?

Elizabeth : - Il n’y a pas si longtemps, je lui ai raconté Alice au pays des merveilles, pendant deux semaines il a embêté Rodney pour savoir si son chat pouvait parler ou pas !

John : - Pauvre McKay, j’imagine sa tête. Dit-il un sourire amusé sur les lèvres.

Elizabeth : - C’est vrai qu’il n’était pas très content. Mais il adore William…Ils se sont beaucoup rapproché tu sais…Dit-elle les yeux dans le vague.

John : - Oui j’imagine.

Un long silence s’installa, en devenant presque gênant. Etonament, ce fut Elizabeth qui le rompit, à quoi bon reculer à présent…Elle savait que la discussion était inévitable.

Elizabeth : - Tu voulais me parler ?

John : (Etonné et gêné) – Oui, je…J’aurais voulu savoir pourquoi tu…enfin...

Elizabeth : - Pourquoi je me suis montrée si distante avec toi ?

Il la regarda légèrement étonné, mais ravi qu’elle aborde le sujet. Il n’y avait pas à dire, ils se comprenaient toujours aussi bien…
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 20:01

John : - Oui…tu sais, quand je me suis réveillé, je ne pensais qu’à une chose te revoir…puis, quand je t’ai revue, devant moi, après une si longue absence…j’étais si heureux…Si heureux de pourvoir revoir ton visage, ton regard dans lequel je pouvais y lire le même espoir et le même amour…

La jeune femme baissa les yeux et dit d’une voix douce.

Elizabeth : - Moi aussi j’étais heureuse de te revoir. Si heureuse…

John : - Alors pourquoi me fuis tu ? C’est cette impression que j’ai depuis deux jours…Ne me dis pas le contraire, je peux le lire dans tes yeux.

Non, elle ne fuyait pas…bien sur que non…c’est juste qu’elle avait besoin de temps…

John : - Tu as besoin de temps c’est ça ? dit John, comme s’il faisait écho à ses pensées.

Elizabeth releva la tête étonnée.

Elizabeth : - Comment ?

John : (Grimaçant légèrement) – C’est McKay qui m’a mit sur la voie. Il m’a expliqué que tu avais beaucoup changé et qu’il te fallait un peu de temps pour assimiler mon retour…Sur le coup, j’ai étais surpris qu’il me dise cela…Je pense qu’il traîne trop avec Kate. Dit-il avec une pointe d’humour. (Elizabeth souria) Mais je pense aussi qu’il n’a pas tort dans le fond. C’est pour ça que tu me fuis non ? Tu as du mal avec mon retour ?

Elizabeth ferma les yeux brièvement, pour tenter de calmer les battements de son cœur…C’était à présent qu’elle allait devoir exposer ses peur…ce moment qui la terrifiait, mais qui en même temps la soulageait…

Elizabeth : - Tu sais John, quand je t’ai vu réapparaître…j’avais tellement de sentiments contradictoires qui se bousculaient en moi, que je me suis évanouie et réveillée à l’infirmerie…

John : - (inquiet) – Tu n’avais rien j’espère ?

Elizabeth : (Souriant légèrement) – Non, cela était juste le choc émotionnel…Après, tout s’est enchaîné très vite, les analyses ont relevé que c’était bien toi. J’ai appris que tu avais été un coureur…Bouleversant en moi tant de sentiments contradictoires…puis tu t’es réveillé…

(Doucement) J’étais si heureuse de te revoir…cela semblait si magique, si irréel…Te revoir là, parmi nous, à cet instant…

Elizabeth stoppa quelques minutes. John ne la pressa pas…il fallait qu’elle lui dise, à son rythme, ses angoisses et ses peurs…Ils avaient tout leur temps maintenant…La jeune femme respira un grand coup et reprit.

Elizabeth : - Nos regards se sont croisés et j’y ai vu tellement de choses…j’y ai vu le même amour qu’avant ta disparition…tu me regardais avec les même sentiments…

John : (fronçant les sourcils) – Tu veux dire que… (Il déglutit) Tu… (Grimaçant) Il y aurait quelqu’un d’autre ?

Après tout, cela était possible, elle le croyait mort…il ne pouvait pas lui demander de l’attendre tout sa vie. Elle releva la tête et le regarda en écarquillant les yeux.

Elizabeth : - Quoi ? (Secouant la tête) Non, bien sur que non…ce n’est pas ce que je voulais dire…Non, je n’ai personnes d’autre…je n’aurais jamais voulu personnes d’autre… (John soupira de soulagement) C’est toi que je voulais…c’est toi que j’espérais pendant ces un an… (Baisant les yeux) Je n’ai jamais cessé de t’espérer…je t’aimais trop pour cela…

John se saisit délicatement de sa main, faisant relever la tête à Elizabeth. Puis, il plaça sa main sur la sienne au niveau de son cœur et lui dit en la regardant droit dans les yeux.

John : - Pour moi aussi tu étais toujours dans mon cœur, jours et nuits…je n’ai jamais perdu espoir…

Elizabeth sentit confusément ses yeux s’embrumer, la main libre de John vint lui caresser délicatement la joue.

John : - Je peux comprendre Elizabeth. Je comprends parfaitement que tu as peur… (Souriant à demi) Je conçois parfaitement que mon retour était un peu…brutal… (Elle sourie) Et je conçois aussi que tu as besoin d’un peu de temps pour faire face à tout ce que tu ressens…Mais je voudrais juste te demander une chose.

Elizabeth : - Quoi ?

John : - Ne t’éloignes pas de moi Elizabeth…s’il te plait…te voir si près et si loin en même temps… (Il grimaça ne pouvant finir sa phrase)

Elizabeth : (faiblement) – Je comprends.

John : - Moi aussi j’ai peur. Je vais t’avouer que j’ai une trouille monstre de ce qui va arriver…mais j’aimerais qu’on y fasse face ensemble.

Elle le regarda dans les yeux et pu lire dans son regard sa sincérité…la jeune femme savait combien cela avait dû lui être difficile de dire cela…Comme à elle…Elizabeth se sentait prête à faire face à tout, maintenant qu’elle savait que John éprouvait les mêmes peurs…elle avait juste…

John : - Si tu veux, on peut prendre tout notre temps, et ne rien précipiter…

Elle sourit devant une si parfaite osmose.

Elizabeth : - C’est exactement ce que j’aillais vous dire Colonel Sheppard. Dit-elle un sourire espiègle sur les lèvres.

Il souria et se rapprocha de son visage, tellement près, que son souffle se mêlait au sien.

John : (Murmurant contre ses lèvres) – Dans ces conditions Docteur Weir, nous devrions celer ce pacte par…

Mais il n’eut pas le temps de terminer, qu’ Elizabeth avait déjà plaqué ses lèvres contre les siennes…Sa langue força bientôt le barrage de ses dents et leurs langues entamèrent un balai sensuel, qui les amena dans un puit sans fond, dont aucun d’eux ne souhait sortir…
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 20:02

Elizabeth : - De quoi ? s’écria Elizabeth d’une voix si forte qu’elle en fit sursauter le personnel de la salle de commande.

Caldwell lui, ne bougea pas, il avait l’habitude à présent que Elizabeth lui « aboie » dessus, il faut dire que sur certain point, il le cherchait.

Elizabeth : - Vous pouvez m’expliquer ce qu’est cette histoire de test ou je ne sais quoi ?

Caldwell : (rectifiant) – Ce n’est pas un test Docteur Weir, c’est juste une analyse et un.. enfin…une conversation, pour savoir si le Colonel Sheppard est vraiment apte à diriger le commandement militaire d’Atlantis.

Elizabeth : - Vous vous croyiez plus apte que lui peut-être ?

Caldwell : - Ce n’est pas moi qui était un coureur madame.

Elizabeth lui envoya un regard noir et tous deux se défirent du regard.

Elizabeth : - Ce n’es pas parce que vous avez dirigé ce poste pendant un an, que vous pouvez le garder ! Le Colonel Sheppard est de retour à présent et que vous le vouliez ou non, il reprend le commandement militaire de la cité. (La voix pleine de colère) Je vous rappelle que c’est moi qui commande sur cette base, pas VOUS Colonel.

Caldwell : (souriant à demi) – Mais je ne l’ai pas oublié Docteur Weir. Mais cette décision ne vient pas de moi, mais des plus hautes sphères. Dit-il en sortant un papier.

Elizabeth : - Comment ça ? demanda t-elle soupçonneuse.

Caldwell : (lui tendant le papier avec un léger sourire) Regardez vous-même, je n’y suis strictement pour rien.

Elizabeth s’approcha et lui arracha littéralement la feuille des mains, son regard habituellement vert, était devenu à présent noir. Elle parcourut la feuille des yeux et l’expression de son visage changea peu à peu.

Elizabeth : - Qu’est ce que tout cela signifie ?

Caldwell : - Exactement ce qu’il y’a écrit sur cette feuille. Tant que le Colonel ne sera pas revenu sur terre pour subir des tests, je prends le commandement militaire d’Atlantis.

Elizabeth : (plissant les yeux, le regardant d’un air mauvais) – Ne jouez pas à ce petit jeu avec moi Colonel, vous pourriez perdre.

Caldwell : (Souriant d’un air narquois) – Mais je ne joue aucun jeu Docteur.

Elizabeth : - Vous n’allez pas me faire croire que vous n’avez rien avoir avec ceci ?

Caldwell : - Comme vous pouvez le voir sur le bas du document, je n’y suis pour rien.

Elizabeth : - C’est bizarre, mais je ne vous crois absolument pas. Je suis sûre que vous avez dû (mettant les guillemets) arranger votre rapport.

Caldwell : - Pas le moins du monde, j’ai juste dit la stricte vérité. Qu’à mon avis, il fallait un second avis médical pour compléter celui du Docteur Beckett.

Elizabeth : - Vous êtes médecin peut-être ? Ou (souriant à demi) Juste un militaire en manque action, qui espère asseoir son autorité, en écartant de sa route tous ceux qui pourraient le gêner. (Plissant les yeux) Je tirais cette affaire au clair dès que nous serons de retour sur terre. Je peux vous dire que si je découvre que c’est une quelconque manipulation de votre part pour mettre la main sur le commandement militaire de la cité, je me ferais un plaisir de vous radier de cette expédition !

Caldwell : (souriant) – Mais faites, faites, je peux vous assurer que vous ne trouverez rien.

Elizabeth : (lui jetant un regard noir) – C’est ce que l’on verra.

Caldwell : (réalisant) Ah j’allais oublier. (Retirant trois enveloppes) Le Général O’Neill m’a remis ceci pour vous. Il m’a dit qu’il fallait vous les remettre en main propre.

Elizabeth : (arquant un sourcil) – Qu’est ce que c’est ?

Caldwell : - Je ne sais pas, mais il a aussi rajouté, que c’était très important et qu’il n’accepterait aucun refus.

Elizabeth décacheta les 3 enveloppes et sourit en lisant leur contenu.

Caldwell : - Bonne nouvelle ?

Elizabeth : - Cela ne vous regarde pas. Si vous n’avez rien d’autre à rajouter Colonel, je vais informer le Colonel Sheppard de la décision qui prend effet demain.

Caldwell : (Souriant) – Aujourd’hui même, si vous avez bien lu. Vous pourriez aussi lui dire qu’il doit revoir la formation des équipes numéro 3 et 5 et que je voudrais son rapport avant ce soir.

Elizabeth : - Je ne suis pas votre facteur Colonel.

Caldwell : - Je le sais (Gêné) Mais comme vous alliez sur le continent, je me suis dit…

Elizabeth : - Vous pensiez mal.

La jeune femme se saisit de son PDA et en passant devant Caldwell, elle lui dit d’une voix à peine audible sauf pour lui.

Elizabeth : - N’oubliez pas que cette situation n’est que temporaire Colonel. Le Colonel Sheppard reprendra bientôt sa place en tant que chef militaire. Vous pourrez bientôt reprendre votre place au sein du Dédalus.

Caldwell : - Je ne l’oublie pas.

Elizabeth : - Je l’espère. Je vous tiendrais informé de la date de notre départ pour la Terre.

Elle le salua d’un hochement de tête et sortit, sous le regard du Colonel, qui ne pu s’empêcher de la dévorer du regard.
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 20:02

Le Jumper 2 venait d’atterrir tout en douceur dans la clairière, l’herbe s’affaissant sous lui. Le Docteur Weir en sortit et releva la tête vers le ciel. De gros nuages noirs se profilaient à horizon. En effet, suite au 15 jours de chaleur qui avaient déferlé sur la planète, un orage était en route, et allait toucher de plein fouet le village Athosien.

Atlantis, qui cette fois était épargnée, s’apprêtait donc à accueillir le peuple de Teyla. Des équipes militaires avaient été dépêchées pour consolider les habitations et procéder à l’évacuation des Athosiens.

Laura : - Ouahhhhouhhh C’est pire qu’une fournaise ici. S’exclama le Lieutenant Cadman en sortant du Jumper. On n’a combien de temps Docteur Weir ?

Elizabeth : - (regardant sa montre) D’après le Docteur Brown, vous avez 3HOO avant que l’orage ne débute.

Laura : - Très bien. (S’adressant aux soldats derrière elle) Allez les filles ! Nous allons donner un coup de mains à ces messieurs. Je vous parie DIX dollars qu’on n’a finie avant eux !

Sergent : - Pari tenu. Dit une jeune femme blonde.

Elizabeth les regarda s’éloigner en souriant. Décidemment le lieutenant Cadman dans n’importe quelle situation gardait toujours son enthousiasme et sa spontanéité. D’ailleurs, depuis qu’elle et le Docteur Beckett avaient entamé une relation, Elizabeth trouvait celui-ci beaucoup plus gai et détendu. Ce qui n’était pas pour déplaire à ses patients, particulièrement à John.

Elizabeth arriva au village et aperçu le Major Lorne qui finissait de fixer des planches sur une des habitations.

Lorne : (souriant) – Docteur Weir ! Ravi de vous voir ! Vous êtes venue nous prêter main forte ?

Elizabeth : (lui souriant) – En effet oui, je vous apporte du renfort (regardant autour d’elle) Bien qu’à première vue, cela ne me semble pas nécessaire.

Lorne : (souriant à demi) – J’avoue qu’on a bien avancé. Il ne reste plus qu’a renforcer un ou deux toits et on pourra procéder à l’évacuation.

Elizabeth : - Très bien. Tachez de vous dépêcher, l’orage sera là dans 3HOO. Je superviserai le départ des Athosiens moi-même.

Lorne : - Bien madame.

Elizabeth : - Dites moi, vous n’auriez pas vue le Colonel Sheppard ?

Lorne : (réfléchissant) – Et bien…Il a dit qu’il avait quelque chose d’important à faire.

Elizabeth : (septique) – Je vois. Merci Major.

La jeune femme se retourna et tomba nez à nez avec Tia.

Elizabeth : (Souriant) – Bonjour ma puce.

Tia : - Bonjour Elizabeth ! Tu cherches John ?

Elizabeth : - Oui, tu ne saurais pas où il est par hasard ?

Tia : - (lui souriant) – Si bien sur (lui tendant la main) Viens suis moi.

Elle se saisit de sa main et se laissa entraîner par la petite fille vers la clairière, où s’élevaient les deux cabanes que John avait construites…Bien évidement les cabanes…pourquoi diable n’y avait-elle pas pensé…

A peine Tia lui avait t-elle lâché la main, que la jeune femme vit arriver vers elle,un petit garçon aux cheveux noir en bataille et aux yeux vert, remplis de boue. Arrivé à sa hauteur il lui sauta dans les bras.

William : - Maman !

Elizabeth : (le prenant dans ses bras) – Coucou mon cœur.

William : - T’es venue aider pour les cabanes ?

Elizabeth (souriant) – Oui en quelque sorte. On va évacuer le village dans très peu de temps, à cause de l’orage.

William : - Zoupie !! Un tour en Zumper ! dit-il alors que son regard s’illuminait.

Elizabeth : (secouant la tête) – Oh non jeune homme, je vois où tu veux en venir. Qu’est ce que je t’ai dit lors de notre dernière discussion sur les Jumpers ?

William : (D’une moue boudeuse) – De pas toucher au tableau qui fait voler Zumper.

Elizabeth : - C’est très bien. Tu resteras avec moi pendant tout le trajet.

William : - Z’est po zuste ! (Elizabeth sourit) Quand c’est papa, j’ai le droit de faire vroum vroum !

Elizabeth : - Pardon ? demanda Liz étonnée.

Le petit garçon s’aperçu qu’il n’aurait pas du dire cela. Il la regarda avec ses petits yeux de chien battu.

William : - T’en veux à papa ?

Elizabeth : (Souriant légèrement) – J’aurais une petite discussion avec lui tout à l’heure (William grimaça) A ce propos, dis moi ce que tu étais en train de faire pour te retrouver dans un état pareil ?

William : (retrouvant son aplomb) – Trou pour l’eau !

Elizabeth regarda son fils en fronçant les sourcils.

Elizabeth : - Un trou pour l’eau ?

William : (Tout sourire) Zoui !!!!

Tia : - En fait, intervient Tia, c’est une idée de John, pour qu’après l’orage on puisse récupérer l’eau pour nos récoltes.

Elizabeth : (hochant la tête) – Je vois. (A William) Et bien mon cœur, tu vas être bon pour un bon bain en arrivant et moi pour une bonne douche par la même occasion.

William : (Boudant) – j’aime pas les bains…

Elizabeth : - Remercie papa pour ça ! Au fait où est-il ?

William montra la cabane de droite du doigt.

William : - Haut !

Tia : - Il fixe les dernières planches du toit.

Elizabeth : - D’accord. (Reposant William au sol et l’embrassant) Allez mon petit monstre, file te salir une dernière fois, on rentre dans une heure.

William : (Tout sourire) – Mici maman !

Il commença à s’éloigner, mais sembla réaliser qu’il avait oublié quelque chose et revient sur ses pas vers Elizabeth, qui s’était accroupie et souriait. William l’embrassa sur la joue.

William : - T’aime.

Elizabeth : (souriant) – Moi aussi mon ange. Dit-elle en le regardant une nouvelle fois filer vers le trou et sauter dedans de pleins pieds, s’immaculant un peu plus de boue.

La jeune femme secoua la tête en pensant au travail et à la patience qu’il allait lui falloir pour faire prendre son bain à William, puis elle grimpa à l’échelle, afin de rejoindre John. Arrivée sur le balcon qu’il avait fabriqué, Elizabeth ne le trouva pas.

Elizabeth : - John ? John, tu es là ?

Elle sursauta légèrement, quand elle vit sa tête, qui affichait un grand sourire, dépasser du toit.

John : - Hey, Bonjour mon cœur. Que me vaut une si charmante visite ? (Fronçant les sourcils en voyant son tee-shirt plein de boue) Toi, t’as rencontré notre petit monstre.

Elizabeth : (Lui souriant tendrement) – Exact, il finit de se salir. Pour répondre à ta question, je suis venue superviser le départ des Athosiens. Et toi, que fais tu là haut ? Tu ne devrais pas être en train d’aider le Major Lorne ?

John : - Je ne pouvais tout de même pas, ne pas consolider les cabanes. Les enfants auraient été trop déçus si l’orage les avait emporté.

Elizabeth : (fronçant les sourcils, en souriant légèrement) – Les enfants hein ?

John : - (D’une moue craquante) – Oui, bon…Moi aussi j’avoue ! (Elle souria) Je finis ce que je suis en train de faire, et je suis tout à toi !
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 20:03

Tout à elle…Hmm…c’était une perceptive intéressante…Mais que racontait-elle ?! Comment pouvait-elle avoir une telle pensée, dans cet endroit, alors que les enfants étaient à moins de 100 mètres ?

Elizabeth soupira et s’adossa à la rambarde…Elle lui avait demandé du temps, certes, mais elle devait bien avouer que la frustration grandissait chaque jour un peu plus…La jeune femme n’était pas du tout, mais alors pas du tout sûre de réussir à tenir cette résolution…

Elle souhaiterait pourtant tellement, que leur première nuit, depuis son retour, soit magique…mais vu la frustration qui les tenait…restait à savoir si cela allait être faisable… Un léger bruit la fit se retourner…John venait de sauter du toit et d’atterrir souplement sur le balcon.

Il était torse nu et en sueur, ses cheveux en bataille, ses yeux vert ressortant encore plus avec la légère ombre sur le visage, qui lui donnait un air encore plus sexy…Des gouttes de sueur roulaient doucement le long de son torse musclé et bronzé par le soleil…

Oui, bon, c’est sur que s’il la poussait dans ses derniers retranchements…Comment pouvait –elle réussir à tenir ses principes ?...La jeune femme laissa son regarda vagabonder sur John, alors que sa gorge s’asséchait et qu’un feu brûlant naissait en elle à cet instant…

John avait remarqué que le regard d’Elizabeth avait changé. La flamme du désir s’était allumée dans ses yeux, ce qui n’était pas pour lui déplaire…Un sourire malicieux passa sur son visage. Il s’approcha lentement d’Elizabeth, qui retint son souffle, quand John leva un bras vers elle. Il était à présent si près, qu’il aurait juste suffit qu’elle bouge d’un centimètre, pour goûter ses lèvres tentatrices…

Mais elle ne le fit pas, elle était comme paralysée…Hypnotisée par son regard si pénétrant tout un coup…La jeune femme ferma les yeux et entrouvrit légèrement la bouche…Elle sentit la langue de John, faire le contour de ses lèvres dans une lenteur sensuelle…lui arrachant un gémissement…

Alors qu’Elizabeth s’attendait à ce qu’il approfondisse ce contact devenu trop léger, il n’en fit rien et s’éloigna. La jeune femme réouvrit les yeux, frustrée au plus haut point. John affichait un sourire de triomphe, une bouteille d’eau à la main…

Elizabeth lui jeta un regard noir…Ah, il voulait jouer à ce petit jeu…Et bien très bien…Mais elle ne craquerait pas…il en était hors de question !

Elle le vit ouvrir la bouteille d’eau et verser le contenu sur sa tête. L’eau ruisselait sur son visage, glissant sur son cou et sur son torse humide et marbré…Elizabeth ne pu s’empêcher de suivre les gouttes des yeux…Bon, elle allait essayé du moins de ne pas craquer…

Une idée lui passa alors par la tête et elle s’approcha sensuellement de John, après tout, si elle était frustrée, lui aussi allait l’être…John perdit son sourire…elle lui réservait quelque chose, mais il n’aurait su dire quoi…il faut dire qu’il l’avait bien cherché aussi…

Elizabeth posa ses mains sur le torse de John, qui frissonna de plaisir et se mit sur la pointe des pieds, pour n’être plus qu’à quelques centimètres de son visage…Elle réitéra ce geste que John venait de faire quelques secondes plutôt…

Sa langue parcoura sensuellement ses lèvres et au moment où il voulut approfondir ce contact, tout comme lui, elle s’éloigna quelque peu et se saisit de la bouteille d’eau et en but une longue gorgée, sous les yeux de John dont les prunelles vertes étaient devenues noires. Il comprenait à présent la frustration qu’elle avait ressentie, maintenant qu’un feu brûlant s’était allumé au creux de ses reins.

Une fois qu’Elizabeth eut fini de boire, il lui enleva la bouteille des mains, la jeta au loin, puis posa une main sur sa taille et la ramena tout contre lui. Elizabeth le regarda étonnée et ravie. Elle humecta ses lèvres dans un geste presque anodin, faisant s’assombrir un peu plus les yeux de son amant…

Sans qu’elle n’ait eu le temps de réaliser, John fondit sur ses lèvres et les prit avec une ardeur décuplée. La jeune femme gémit sous l’assaut, au moment où leurs langues entamaient un duel effréné…Tous deux perdaient pieds…

Les mains de John remontèrent lentement le long du dos d’Elizabeth, contrastant avec l’assaut sur ses lèvres, soulevant au passage son Tee-shirt, rencontrant bientôt la peau nue sous ses doigts…Celles d’Elizabeth n’étaient pas en reste…Elles avaient glissé lentement le long du torse de John et remontaient à présent dans son dos.

Elizabeth sentait sa peau frissonner sous ses doigts, la faisant perdre pieds un peu plus…c’est seulement quand John quitta ses lèvres, ce qui lui valut un grognement protestataire de la part de Liz et qu’il glissa le long de sa joue, commençant à s’attaquer au lobe de son oreille, la faisant gémir, qu’Elizabeth retrouva quelque peu ses esprits…

Elizabeth : (Faiblement) John…On…on ne peut pas…

Il grogna quelque chose, puis la jeune femme ferma les yeux, enfourna ses doigts dans ses cheveux, et rejeta un peu plus la tête en arrière pour apprécier les caresses de John, qui à présent s’attaquait à la peau de son cou…

Elle était folle de lui dire de s’arrêter…Complètement folle…Mais il ne pouvait décemment pas continuer, pas ici…Pas quand les enfants risquaient d’arriver…

Elizabeth : - John…on ne peut pas…

John : (grognant en embrassant son cou, alors que ses mains arrivait à la fermeture de son soutien gorge) Pourquoi ? Je sais que tu veux du temps mais… (L’embrassant) Tu me rends dingue…

Elizabeth : (répondant à son baiser) – Toi aussi…le problème est qu’on ne peut pas continuer ici… (Entre deux baisers) Imagine si les enfants arrivent…si William arrive…

Le jeune homme, à ces mots, releva le visage vers Liz et appuya son front contre le sien. Le souffle court, la respiration hachée… Tous deux essayaient de reprendre leur calme et d’éteindre le feu qui les consumait…

C’est vrai que si William arrivait et qu’il les surprenait…quelles explications ils lui donnaient…C’est donc à contre cœur que John se sépara d’Elizabeth, au bout de longues minutes et après l’avoir embrassée une dernière fois.

John : - Je crois qu’il est préférable de mettre une distance raisonnable entre nous Docteur Weir. Sinon, je risque de ne plus répondre de rien. Dit-il avec une pointe d’Humour.

Elizabeth : (rajustant ses vêtements) – Je crois que cela est préférable. Mais…Vous ne perdez rien pour attendre Colonel Sheppard. Dit-elle en souriant.

John souria devant sa réplique à peine voilée.

John : - Oh mais j’y compte bien. (Voulant changer de sujet, avant que tout ne dégénère à nouveau) Dis moi, à part superviser le transfert des Athosiens, tu n’es pas venue sur le continent par hasard ? (La regardant du coin de l’œil) Laisse moi deviner, tu as eu une conversation audio avec Caldwell et vous avez encore eu une de vos discussions (mettant les guillemets) « houleuse » !

Elizabeth : - Mais, il n’y a pas qu’avec Caldwell que mes discussions peuvent être houleuses. Dit-elle le regard plein de sous entendus
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MessageSujet: Re: chap 26 Même si   chap 26 Même si Icon_minitimeMar 27 Fév - 20:04

John : - Heu…Oui…Mais moi, ce que je préfère avant tout dans nos disputes, ce sont nos réconciliations. (Un sourire espiègle sur les lèvres, s’approchant doucement) D’ailleurs… Si tu veux…On peut faire autre chose que discuter…

Elizabeth : (D’un air faussement réprobateur) – John, tu oublies les enfants…

John : - Mouais c’est vrai. Dit-il en grimaçant avant de s’appuyer de nouveau sur la rambarde. Quel était le sujet de la discussion avec Caldwell ? Dit-il au bout d’un instant.

Elizabeth : - Le Colonel est revenu avec le Dédalus.

John : (étonné) – Quoi ? Déjà ? Ca fait quoi… (Réfléchissant) 15 jours qu’ils sont partis.

Elizabeth : - Exact. Mais à présent l’aller et le retour entre la terre et Atlantis s’est considérablement réduit depuis que les Asgards ont mis au point de nouveaux réacteurs.

John : - Je vois ça. Et bien, toi qui te plaignais de devoir passer 15 jours enfermé sur le Dédalus, ta peine est réduite à une semaine.

Elizabeth : (souriant à demi) – En effet ! Ce qui fait aussi que Caldwell est plus souvent sur Atlantis.

John : (Grimaçant) – Ah oui, j’y avais pas pensé.

Elizabeth : - Enfin, (sortant de sa poche un carton) Il nous a rapporté ceci de la terre.

John : (suspicieux) – Qu’est ce que c’est ?

Elizabeth : - Ouvre le. Ca vient de la part du Général O’Neill. J’en ai une aussi pour Rodney, je lui la donnerai tout à heure.

John décacheta l’enveloppe et en lut le contenu, son regard s’agrandit.

John : (étonné) – Le Général O’Neill va se marier ? Avec qui ?

Elizabeth : - Avec qui ? John tout le SGC attend cela depuis 11 ans !

John : - Avec Samantha Carter ? Mais depuis quand sont-ils ensemble ?

Elizabeth : - Depuis un an, ça a commencé juste après ta disparition, et d’ailleurs ils seront bientôt trois.

John : (de plus en plus étonné) – Tu veux dire que ?

Elizabeth : (hochant la tête) – Oui Samantha est enceinte de Huit mois.

John : - Et bien, ils n’ont pas perdus de temps !

Elizabeth : - Je te rappelle que cela fait quand même 10 ans qu’ils se tournaient autour !

John : - En trois mois, ils ont bien rattrapé le temps perdu, enfin suffisamment pour faire un bébé.

Elizabeth : (faussement outrée) – John !

John : (souriant) – Je plaisantais. Je suppose que le costume est obligatoire ?

Elizabeth : - Oui, tu ne pourras pas y couper cette fois. (Faisant une petite moue) Moi je te trouve très sexy en costume.

John : - C’est vrai ? (Il sembla réfléchir un instant) Alors adjugé vendu ! Dit-il tout sourire.

Il parcoura de nouveau le carton d’invitation du regard…Ses pensées allèrent inévitablement vers la demande en mariage qu’il avait faite à Elizabeth avant sa disparition…John lui avait promis une demande un peu plus conventionnelle…

Est-ce que c’était vraiment le moment d’en reparler, alors que la jeune femme lui avait demandé du temps ? Puis…Voulait-elle de nouveau se marier avec lui ? Elizabeth avait peut-être changé d’avis…après tout, un an s’était écoulé…Sa promesse s’était envolée avec lui…

Non, il ne pouvait pas croire qu’elle avait changé d’avis…Il la connaissait…il avait lu dans son regard, quand il lui avait demandé, que sa réponse était définitive…En y repensant, cela la rassurait…Le tout était de trouver le bon moment pour lui reparler du mariage….

Pour l’instant, ni lui, ni elle n’y étaient prêt…Ce n’était pas grave, ils aborderaient le sujet plus tard…le jour du mariage de Sam et Jack peut-être songea John…Ce fut une main sur son bras qui le sortit de ses pensées.

Elizabeth : (légèrement inquiète) – John, tu vas bien ?

John : (Souriant) – Oui, ne t’inquiètes pas. Je réfléchissais, c’est tout…

Elizabeth : (suspicieuse) – On peut savoir à qui ?

John : (souriant malicieusement) – Et à qui veux tu que je pense ?

Elizabeth : - Je ne sais pas…A une jolie blonde par exemple…

Une blonde ? Non…il avait déjà subie une blonde pendant 6 mois…

John pris délicatement Liz dans ses bras et lui murmura à l’oreille.

John : - Pas quand j’ai dans ma vie une femme aussi belle et sublime.

La jeune femme lui sourit et l’embrassa tendrement.

Elizabeth : - Je t’aime. Dit-elle en posant la tête sur son torse.

John : (lui caressant les cheveux) – Moi aussi…

Ils restèrent un long moment ainsi, dans les bras l’un de l’autre, profitant juste de ce simple contact. Ce fut John qui rompit le premier le silence.

John : - Dis moi, qu’est ce qui ne va pas ?

Elizabeth se recula légèrement, étonnée de cette affirmation.

Elizabeth : - Pardon ?

John : - Je sais qu’il y’a quelque chose qui ne va pas, je l’ai vu dans tes yeux.

Elizabeth : (grimaçant) – Oui, bon c’est vrai.

John : - Je m’en doutais. Caldwell ne t’a pas remis justes que les cartes d’invitation n’est ce pas ?

Elizabeth : - Non en effet.

Elle se défit complètement de son étreinte et s’adossa à la rambarde.
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