McKay arriva dans l’infirmerie, et son attention fut retenue par un Beckett, qui avait fort à faire avec William. En effet, le petit garçon, au lieu de ranger les boites, s’amusait à les ouvrir et à mélanger leur contenu, face à un pauvre Carson complètement dépassé. Le scientifique secoua la tête en soupirant, puis se dirigea vers le lit de Sheppard, qui était allongé et jouait bien sagement sur l’ordinateur portable.
John : (s’en relever les yeux de l’ordinateur) – Bonjour Mckay.
Rodney : (étonné) – Comment avez vous su que c’était moi ?
John : - Votre démarche Rodney.
Le scientifique fronça les sourcils l’air septique, ne sachant pas trop s’il devait prendre ça mal ou non. Il finit par secouer la tête et balayer l’air de sa main, comme s’il chassait une mouche.
Rodney : - Comment allez vous ?
John : (toujours passionné par l’ordinateur) – Bien et vous ?
Rodney : - Oh moi, et bien ça va, pendant votre absence je… (Voyant qu’il ne l’écoutait pas) j’ai embrassé Elizabeth.
John : (sans faire attention) – C’est bien ça.
Rodney : (agacé) – Bon sang Sheppard, vous ne pouvez pas cessé de jouer avec ce truc 5 minutes et tenir une conversation ?
John : - Ca, je crois que vous le faite pour deux. Dit-il en jetant un regard blasé à McKay, mais en concédant cependant à refermer son ordinateur. (Réitérant sa question, ironique) Comment allez vous aujourd’hui Rodney ?
Rodney : (satisfait d’avoir réussi à retenir son attention) – Bien merci. Alors quoi de neuf ?
John : (écarquillant les yeux) – Depuis ce matin ? (Énumérant avec ses doigts) Je me suis réveillé, j’ai pris mon petit déjeuner, fait du dessin avec William, on n’a joué à l’hélicoptère, et depuis une heure, je joue au solitaire.
Rodney : (exaspéré) – Non, ce n’est pas ce que je voulais dire ! C’est (cherchant ses mots) Savoir comment vous alliez !
John : - Vous me l’avez déjà demandé. Dit-il malicieusement, sachant pertinemment que cela le mettrait hors de lui.
Rodney : (énervé) – Arr ! Vous m’agacez à la fin ! (Lui tendant la feuille) Tenez, la liste qu’Elizabeth m’a demandé de vous faire.
Le Colonel se saisit de la liste et commença la feuilleter.
John : - Je croyais qu’Elizabeth vous avait dit de faire concis ? Vous appelez 4 pages concis vous ?
Rodney : - Vous n’allez pas commencer à râler Colonel ! Vous devriez être heureux que je vous ai fait cette liste. Et encore, je vous ai passé les détails les plus complexes.
John : (haussant les sourcils) – Oh, c’est trop gentil à vous Rodney.
Il lui fit un sourire forcé et regarda Sheppard, quelques instants.
Rodney : - Entre nous, je ne suis pas fâché que vous soyez revenu, car quand je gardais William, Elizabeth m’a souvent aboyé dessus.
John : - Allons Rodney. Il en faut beaucoup pour qu’Elizabeth se mette en colère.
Rodney : (Hésitant) – Ca compte si William pilotait un Jumper et a lançé un drone ?
John : - Pardon ? demanda t-il ahuri, n’étant pas sur d’avoir bien compris.
McKay grimaça, il aurait mieux fait de réfléchir avant de parler, comme toujours…
Rodney : - Ben c’était juste un (montrant un écart avec ses doigts) mini vol en Jumper.
John : - Vous avez laissé mon fils de 3 ans piloter un Jumper ? dit-il d’une voix forte.
Rodney : - Pas longtemps vous savez. En plus il se débrouille plutôt bien.
John : (Criant) – McKay !
Rodney : - Bon j’avoue, il a échappé à ma vigilance. Mais s’il vous plait, évitez de me faire la morale, le Docteur Weir s’en est déjà chargée.
John : - Je veux bien vous croire. Dit-il en souriant, imaginant Elizabeth s’acharnant sur ce pauvre McKay.
Rodney : - Vous êtes en colère ?
John le regarda du coin de l’œil et sembla réfléchir un instant, avant de lui dire.
John : - Je suis assez fier de lui pour le Jumper. Par contre la prochaine fois Mckay, évitez lui le drone d’accord ?
Rodney : (souriant) – Promis !
Un long silence s’installa, mettant mal à l’aise les deux protagonistes. John tapait sur ses cuisses, en regardant d’un air distrait de droite à gauche, quand à McKay, son regard semblait fixé sur le mur derrière John.
Rodney : - Bon, ben, je vais retourner à mes expériences. Dit-il en se retournant.
John : - C’est ça Mckay, allez faire joujou.
Rodney commença à s’éloigner, quand il se retourna vivement.
Rodney : (l’interpellant) – Sheppard ! (Celui-ci releva la tête) Bon retour sur la cité d’Atlantis John. Dit-il en lui adressant un sourire maladroit.
John le remercia d’un hochement de tête en souriant, sachant pertinemment ce que cela avait du coûter à Rodney, puis il replongea dans un jeu d’échec
Dim 21 Jan - 15:03