William : - Manqué papa !
John : (souriant) – Toi aussi tu m’as manqué mon cœur.
William : - Tu sais, a fait plein de chose pendant ta zission !
John : (écarquillant les yeux) – Tant que ça ?
William : - Zoui ! Tu veux que je raconte ?
John : - Bien sur que je veux ! Tout ce que tu as fait pendant cette année.
William se mit alors à lui raconter tout ce qui c’était passé pendant cette année, bien sur, en lui omettant les bêtises importantes. Elizabeth regardait la scène sans vraiment la voir, et se fut une main sur son épaule qui la sortit de ses pensés.
La jeune femme releva la tête vers Teyla, qui lui souriait. Elle avait bien remarqué sa détresse et Elizabeth pouvait voir dans son regard tout son soutien. Il lui faudrait un peu de temps pour analyser cette donnée…le retour de John changeait beaucoup de choses, mais le Docteur Weir ne devait pas oublier qu’elle n’était pas seule…
Ils étaient tous là…ils l’avaient déjà été quand John avait disparu, et le seraient encore maintenant qu’il était revenu…Elizabeth lui souria et reporta son attention sur John, qui regardait William, les yeux remplis de tendresse, d’amour et de fierté.
John : - Dis moi, tu as vraiment fait tout ça ?
William : (tout sourire) – Zoui !!!!
John : (Fronçant les sourcils) - Tu as été sage avec maman ?
Elizabeth : - Un vrai petit ange. Même s’il a rajouté quelques bêtises à son actif. (Regardant John) Sur ce point, il te ressemble beaucoup.
John : - C’est bien mon fils !
En voyant le regard noir qu’Elizabeth lui lança, son sourire s’effaça immédiatement et il se tassa un peu plus sur son lit.
John : (voulant changer de conversation) – Alors Teyla, comment allez vous depuis tout ce temps ? Un an quand même, il a du se passer des choses !
Teyla : - Je vais bien merci mon Colonel, (hochant la tête) Et oui, il s’est passé pas mal de choses. Mais je pense que ce n’est pas à moi de vous le dire.
John : (à Elizabeth) – Il s’est passé autant de choses que ça ?
Elizabeth : - J’ai demandé à Mckay de te faire une liste, de tout ce que tu avais manqué pendant tes un an d’absence.
John : - Je te remercie, mais j’espère que tu lui as précisé que ce n’était pas nécessaire de me mettre tout en détail, n’est ce pas ?
Elizabeth : (souriant) – Ne t’inquiètes pas, je lui ai demandé de faire concis.
John : (grimaçant) – Ouais, autant dire que j’ai de la lecture pour toute la journée de demain. (À Teyla) Et dans votre vie Teyla, sans vouloir être indiscret, que s’est-il passé ?
Teyla : - Oh pas grand-chose. A part que la cité d’Atlantis va bientôt compter un nouveau membre.
John : (regardant Teyla, sans vraiment comprendre) – Pardon ?
Elizabeth ne pu que sourire devant la mine étonnée de John.
Elizabeth : - Tu as très bien compris John.
John : (s’arrêtant de jouer avec William) – Vous voulez dire que vous et Ronon, vous…
Teyla hocha la tête positivement.
John : (mimant un oh, avec ses lèvres) Oh… (Levant les sourcils et faisant un grand geste avec sa main) et comment l’a pris Ronon ?
Teyla : - Plutôt bien…je pense qu’il en est heureux. Mais vous savez il est très difficile de savoir ce qu’il pense.
Carson : - A ce propos Teyla, je voudrais vous voir à propos de vos analyses.
Teyla : (fronçant les sourcils) – Rien de grave Docteur Beckett ?
Carson : - Non, ne vous inquiétez pas.
John et Elizabeth les regardèrent s’éloigner, pendant que William entreprenait de dessiner des symboles imaginaires sur la tenue d’infirmerie de John.
John : - Dois moi, il y’a d’autres choses que je devrais apprendre ailleurs que dans la liste de McKay ?
Elizabeth : (souriant) – Non, je ne crois pas. Enfin, pas de si important…
John : (faussement apeuré) – Mckay s’est marié, et un deuxième génie est en préparation ?
Elizabeth : (souriant, en secouant la tête) – Non, sur ce point rassure toi. Pour l’instant, il a beaucoup de mal avec Heitmeyer.
John : (rassuré) Tant mieux pour nous alors.
Une demi heure passa dans la plus grande tranquillité, chacun profitait simplement de la présence l’un de l’autre…Elizabeth ne pouvait détacher son regard du tableau que formait John et William…Une vision du père et du fils qu’elle n’espérait plus retrouver…
Elle jeta un oeil à sa montre….22HOO…il était temps que William parte au lit et elle aussi…Cette journée avait été assez forte en émotions, pour que la pression qu’elle avait accumulée se lâche enfin…
Elizabeth : - Aller jeune homme, il va être temps d’aller te coucher !
William : (d’une moue boudeuse) – Na, veux pas ! Veux rester avec papa !
Elizabeth : - Papa doit se reposer William. Puis tu le verras demain.
John : (d’une voix douce) – Maman a raison, il est temps que tu te mettes au lit. Il faut qu’on soit en forme pour demain !
Elizabeth : (fronçant les sourcils) – En forme ? (Faussement menaçante) Je peux savoir ce que vous avez préparé tous les deux ? Je te préviens, au cas ou tu l’aurais oublié, tu dois rester à infirmerie demain.
John : (tout sourire) – Oh, mais je n’ai pas l’intention de bouger.
Elizabeth le sonda du regard un instant, puis secoua la tête en souriant.
Elizabeth : - Aller mon grand, dit bonsoir à papa.
William s’approcha de John, et lui fit un énorme bisou sur la joue.
William : - Bonne nuit papa.
John : (l’embrassant) – Bonsoir mon coeur. (Lui ébouriffant les cheveux) taches de te tenir tranquille jusqu'à demain.
William : (souriant) Zoui !!!!!!!!!!!
Il embrassa son père une dernière fois, puis glissa en bas du lit et au moment où il allait sortir de infirmerie, Elizabeth l’interpella.
Elizabeth : - William, qu’est ce que je t’ai déjà dit ?
William : (plein d’espoir) – De pas courir dans les couloirs ?
Elizabeth : - Et ?
William : - de t’attendre, pake c’est dangereux ?
Elizabeth : - C’est sa. Alors tu m’attends s’il te plait.
Elle se tourna vers John qui souriait.
Elizabeth : - Quoi ?
John : (Mystérieux) – Rien. Tu reviendras demain ?
Elizabeth : - j’essayerai de passer dans la journée.
John : - J’imagine que mon retour te donne beaucoup de travail ?
Elizabeth : (lui souriant tendrement) – Oui un peu. (Lui mettant une main sur sa joue) Mais rien comparé à la joie de te revoir.
Elizabeth se pencha vers lui, et déposa un chaste baiser sur ses lèvres.
John : (d’une moue boudeuse) – C’est tout ?
Elizabeth : (souriant) – Tu es pire que William.
Elle se pencha de nouveau vers lui et lui offrit un tendre et passionné baiser.
John : (tout sourire) – Là j’adore ! (Contre ses lèvres) Bonne nuit mon étoile. Dit-il en l’embrassant une dernière fois.
Le Docteur Weir lui sourit tendrement et rejoignit William qui l’attendait sagement, et sortit de infirmerie, sous le regard troublé de John.
La nuit était tombée sur la cité, l’enveloppant dans un brouillard mystérieux. La porte du balcon s’ouvrit, laissant apparaître Elizabeth. Elle s’approcha de la rambarde et frissonna au contact du métal froid. Une légère brise soufflait en cette nuit troublée.
Elizabeth rejeta la tête en arrière, pour mieux sentir le contact du vent sur son visage, qui balaya les quelques larmes, qui avaient perlées au coin de ses yeux….
Dim 21 Jan - 14:59