John : (fronçant les sourcils, en faisant son fameux demi sourire) – Notre chère Docteur Weir aurait-elle trop abusé de la boisson locale ?
Elizabeth : - Pardon ?
John : (désignant son verre de la tête) – Vous avez prit combien de verres de ce truc la ?
Elizabeth : (étonnée) – Oh ! (Réfléchissant) 3, je crois…
John : (plissant les yeux) – Vous croyiez ?
Elizabeth : - je peux savoir pourquoi vous me demander cela John ?
John : - Je ne voudrais pas avoir à vous porter jusqu'à votre chambre.
Elizabeth : (malicieusement) – Cela vous gênerait tant que cela ?
John : (avec un sourire en coin) – Pas vraiment…
Depuis le début de la conversation, Elizabeth n’avait pt détacher ses yeux de ceux de John. Ils semblaient l’hypnotiser…Est ce que c’était une impression ? Ou les effet de l’alcool ? Non, elle n’avait pas bu autant que cela…Enfin, elle ne le pensait pas…
Elizabeth : (retrouvant son aplomb) – C’est plutôt à moi de vous demander cela. C’est vous qui nous ramenez ! Je dois savoir si notre pilote est apte à conduire !
John : (souriant) – Oh, ne vous inquiétez pas, je serais apte, plus que Rodney en tout cas !
Elizabeth : - Peut-être plus que Ronon et Teyla aussi. (Réfléchissant) tient à ce propos où sont-ils ?
John : - je les ai vu s’éclipser en début de soirée.
Elizabeth : (étonnée) – s’éclipser ?
John : - Vous savez, ils sont assez grands pour retrouver le chemin du jumper. (Elizabeth sourit) Dites moi Elizabeth, cela vous dirait que l’on s’éclipse aussi ?
Elizabeth le regarda légèrement étonnée, mais ne pu se retenir de sourire.
Elizabeth : - Est ce que cela serait une proposition indécente Colonel ?
John : (souriant)- Loin de moi cette idée Docteur !
Elizabeth : - J’aime mieux vous prévenir, que j’ai deux frères, qui se feraient une joie de vous rendre visite, si jamais vous tentez de mal vous conduire.
John : - Alors je vais tâcher de me comporter en gentleman. (Lui tendant la main) Vous venez ?
La jeune femme hésita quelques secondes, elle savait que si elle acceptait cette main, cela risquait de changer pas mal de chose entre eux… Etait-elle prête à les affronter ? A bien y réfléchir…Oui, elle se sentait prête…Elizabeth se saisit de la main de John en souriant.
John : - Nous sommes arrivés.
Elizabeth n’était pas fâchée d’être enfin arrivée, voilà plus de deux heures qu’ils marchaient, elle commençait à en avoir sérieusement ras le bol ! Elle fut prête à répliquer quelque chose, quand John lui murmura à son oreille, la faisant frissonner.
John : - Vous pouvez ouvrir les yeux.
Un magnifique lever de soleil s’étendait à horizon, projetant des reflets verts bleu sur la mer, tandis que le ciel avait des couleurs violet rouge et orange.
Elizabeth : (faiblement) – C’est magnifique.
John : -N’est ce pas ?
Elizabeth : (tournant la tête vers lui) – Comment avez vous trouvé cet endroit ? Nous ne sommes là que depuis 2 jours.
John : (souriant) Vous savez, quand vous êtes occupée à négocier, moi, j’en profite pour visiter.
Elizabeth : (souriant) En gros, moi je travaille et vous, vous flânez !
John : (faussement vexé) – Ah non ! (Levant un doigt) j’explore nuance !
Elizabeth secoua la tête en souriant, c’était un véritable gamin…Elle s’assit sur le sable où elle ne tarda pas à être rejoint par John. Le silence régna pendant de longues minutes, chacun semblait perdu dans ses pensés. Ce fut Elizabeth qui rompit la première le silence.
Elizabeth : - Dites moi, vous draguez toujours comme cela ?
Sheppard sortit de sa contemplation et regarda Elizabeth légèrement surpris. Devait-il répondre ? Cela risquait de déraper…peut-être que c’était ce qu’il voulait, que sa dérape…
John : - Je dois avouer que non.
Elizabeth : - Vous n’allez pas me dire, que vous ne faite pas le coup du coucher de soleil et de la plage, à chacune de vos conquêtes ?
John : - Non, jamais !
Elizabeth : (se rapprochant de lui, le regardant dans les yeux, avec un sourire espiègle sur le visage) – Vous ne me ferez pas croire cela John !
Celui ci la regarda, un demi sourire sur les lèvres, puis se leva et commença à partir sous le regard de Liz. Celle-ci, une fois passé l’étonnement, se leva et le suivit.
Elizabeth : - John, je veux une réponse !
John se retourna si vivement que la jeune femme sursauta, leurs deux corps n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, si bien que la poitrine d’Elizabeth, frôlait le torse de John.
John : - Si vous voulez tout savoir, non ! (La regardant intensément) Car aucune n’est aussi spéciale que vous.
Le cœur d’Elizabeth marqua un battement. Avait-elle bien entendu ? Avait-il bien conscience de cette déclaration à peine voilée ? …Apparemment, vu son regard troublé et si expressif, il pensait chaque mot…
Elizabeth : -Aussi spéciale que moi ?
John : (souriant) – Aussi spéciale, charmante, belle…
Tout en disant ces mots, John s’était rapproché du visage de la jeune femme, il était si près que leur souffle se mêlaient. Il regarda Elizabeth dans les yeux, ne voyant aucune protestation, il continua sa lente progression.
John embrassa d’abord sa lèvre supérieure, puis inférieure, la faisant gémir. Puis il se décida à poser ses lèvres sur les siennes, d’abord timidement, puis de plus en plus franchement ensuite…Sa langue glissa sur la lèvres inférieure de Liz, qui soupira et quand elle rejoignit la sienne et qu’elles se mêlèrent dans un ballet sensuel et endiablé, le contact fut électrique…
Ils avaient la sensation d’être seuls au monde…Tous deux se demandaient comment la situation n’avait pas dérapée plus tôt…Ils se séparent à contre cœur, front contre front, les yeux dans les yeux.
John : (souriant) – J’ai aussi oublié terriblement sexy.
Elle reprit ses lèvres pour un baiser des plus passionnés…
John : (tout sourire) – Je te ferais des compliments plus souvent si je peux être embrassé ainsi tout le temps !
Elizabeth : (souriant) – Idiot !
John : (lui remettant une mèche derrière son oreille) Tu sais que ça risque de changer beaucoup de chose…
Elizabeth : (fronçant les sourcils) – Quoi ?
John : - Notre relation.
Elizabeth : - Oh… (Souriant) Mas il est parfois bon de changer certaines choses. Dit-elle avec un sourire espiègle sur les lèvres.
John : (souriant contre ses lèvres) – Sur ce point, je suis tout à fait d’accord avec vous Docteur Weir. Dit-il avant de reprendre ses lèvres avec passion.
Fin du flash back
Dim 21 Jan - 14:56