La cité d’Atlantis abordait son manteau de nuit et brillait de mille feux au milieu de l’océan, quand le Colonel John Sheppard atterrit en Jumper.
Le silence régnait dans les couloirs, où seul l’écho de ses pas lui était renvoyé. Il salua quelques gardes en faction, en se dirigeant vers les quartiers d’Elizabeth…John jeta un œil à sa montre…1HOO du matin…Elle devait y être…Il savait très bien qu’en général, pour noyer ses problèmes, Elizabeth s’assourdissait de travail, mais il pria intérieurement pour que ce soir, ce soit différent…
Car ce soir, c’était différent…Pour lui du moins…Il allait lui offrir quelque chose, qu’il n’avait jamais encore offert à personne, qui avait pris du temps…Mais qui valait ce temps…
La porte de ses quartiers s’ouvrit, projetant un faible rayon de lumière, qui fut vite remplacé par les rayons de la lune, quand la porte se referma. John laissa quelques secondes ses yeux s’accoutumer à la pénombre…il chercha Liz du regard et la vit…
La jeune femme était allongée dans son lit, sur le dos, un simple drap semblait la recouvrir…Drap qui moulait parfaitement ses formes superbes, nota John au passage …Il secoua la tête pour enlever les pensées peu catholiques qui lui traversaient l’esprit, et s’avança lentement et le plus silencieusement possible vers son lit.
Le jeune homme remarqua qu’elle portait sa chemise…La bleu, sa préférée (1). Il ne pu s’empêcher de sourire…Il savait que quand il partait en mission pour quelques jours, elle lui empruntait ses chemises pour dormir…Elle lui avait dit, que comme ça, elle avait l’impression d’être dans ses bras…
Mais c’était la première fois que Sheppard la voyait en porter une…Quand il venait dans ses quartiers, en général, elle ne portait pas de chemise…Elle ne portait rien du tout même…Le Colonel se donna une claque mentale en se rappelant le pourquoi de sa visite.
Cependant, John laissa son regard parcourir un instant le corps de sa compagne, un frisson lui traversant l’échine…Elle était magnifique. Comment une femme comme elle, pouvait-elle aimer un type aussi borné que lui ? Ca, il ne le comprendrait jamais…Tout ce qu’il savait, c’est qu’il l’aimait, et c’était tout ce qui comptait.
Le plus précautionneusement possible, Sheppard s’assit sur le lit, le regard toujours posé sur Liz, pour voir si elle ne bougeait pas, mais rien…Elle semblait dormir paisiblement…
John approcha sa main et caressa le visage d’Elizabeth. Son regard se voilà un instant, mais il se ressaisit bien vite, en se remémorant pourquoi il était venu. Il sortit alors de sa poche un crayon feutre noir…
Il n’avait jamais été doué avec les mots…Comme cette femme le rendait fou, au point de lui faire perdre ses moyens…Il valait mieux le faire à la façon Sheppardienne ! Avant de mettre son plan à exécution, il jeta un œil aux vêtements posés sur la chaise, plus particulièrement à son haut…Un sourire triomphal s’afficha sur son visage…Parfait, si elle mettait ça tout était parfait…
John s’attela donc le plus doucement possible à défaire un à un les boutons de la chemise, son pouls s’accélérant au fur et à mesure de sa lente progression…Ses mains se faisant de plus en plus moites…
Bon sang, tout à heure il avait trouvé que la chemise était une bonne idée, mais là ! C’était plutôt une véritable torture…Son cœur allait-il tenir ? Ca il en était moins sûr…John s’arrêta au niveau de son ventre, laissant parcourir son regard sur la peau dénudée de la jeune femme…Inévitablement, les images de leur ébats lui revinrent à l’esprit…Faisant naître le désir au creux de ses reins…
John : (pour lui même) – John, arrête ça tout de suite, sinon tu es bon pour une douche froide, voir glacée ! Quoi que, un retour en antarctique serait ce qu’il y a de mieux !
Au bout de quelque secondes, il se décida à écarter très doucement les pans de la chemise, dévoilant ainsi la poitrine parfaite de Liz, qui dormait toujours aussi profondément. Un violent désir s’empara de lui à cet instant. Quelle idée il avait eu aussi ! Bon sang, il fallait qu’il se dépêche sinon, fâché ou pas fâché, il risquait de ne plus répondre de rien ! Ce n’était qu’un homme après tout !
Alors, le plus délicatement possible, il commença à marquer quelque chose sur le haut du sein d’Elizabeth. Une fois terminé, il regarda son chef d’œuvre, fier de lui…Remerciant ciel et terre que la jeune femme soit aussi fatiguée. Puis, il reboutonna la chemise en quatrième vitesse.
Une fois fait, John s’approcha de son visage et déposa un chaste baiser sur ses lèvres.
John : - Bonne nuit mon ange.
Alors qu’il sortait direction la douche glacée, John ne remarqua pas le faible sourire qui vint éclairer le visage d’Elizabeth, juste avant qu’elle ne change de position…
Dim 21 Jan - 14:45